Chapitre 36

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NDA : je le sors en avance parce que j'ai envie et je suis une dictatrice voila. 

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J'ai beau essayé de m'endormir je n'y arrive pas, alors je finis par me redresser pour continuer de regarder par la fenêtre bien qu'il n'y ait pas grand chose à voir si ce n'est le ciel étoilé.

Alexander est rentré de l'hôpital il y a quelques heures et malgré la douleur, il est entré dans la maison avec sa démarche assurée, comme s'il était le maître de ce lieu.

C'est le cas hein..

Comme s'il n'avait pas brisé mon cœur en mille morceaux avant de foutre en l'air tout l'avenir que je m'étais imaginé.

Dans le silence de la nuit, je le regarde de loin sans émotion, je refuse de ressentir quoi que ce soit pour lui. Pas après tout ce qu'il m'a fait endurer.

Mais alors qu'il était censé dormir, je l'entends m'interpeler de cette voix douce et presque suppliante qui pourrait presque m'attendrir.

Alexander : Kieran ?

Je l'ignore, détournant le regard vers l'extérieur. Je ne veux pas lui donner le plaisir de savoir qu'il peut encore me parler.

Alexander : Pourquoi tu ne dors pas encore ? Tu vas bien ?

Je me retiens de rire à sa question stupide et finis par laisser les mots s'échapper de mes lèvres sans que je ne les retienne.

J'en avais marre de me retenir chez mon grand-père mais je n'ai plus à le faire désormais.

Moi : comment je suis censé aller bien alors que je suis dans la même chambre qu'un connard comme toi ?

Il ne répond pas comme s'il était honteux alors que je sais très bien qu'il a réussi son plan, il m'a humilié et a faire croire que j'avais déshonoré ma famille, ça devrait lui suffire non ?

Alexander : Je sais que tu me détestes, et tu as toutes les raisons de le faire. Mais crois-moi, ce que j'ai fait, je le regrette mais j'ai essayé de protéger notre famill-

Je serre les poings, sentant la colère bouillonner en moi.

Moi : Ne parle pas de ma famille comme si tu en faisais partie. Tu n'es rien pour moi.

Il s'approche de moi, sa présence me pesant comme une chaîne autour du cou sans que je ne recule pour autant.

Alexander : Je t'aime, Kieran, peu importe ce qui s'est passé entre nos familles

Je ris, un rire amer qui résonne dans la pièce.

Moi : tu m'aimes ? Tu as une façon très spéciale de montrer ton amour. Tu as tout fait pour te venger alors contentes toi de savourer le résultat.

Il baisse les yeux, semblant soudain vulnérable.

Alexander : Je sais que je me suis comporté comme-

Moi : non tu ne sais pas et tu ne comprendras jamais ce que tu m'as fait endurer. Et je ne te pardonnerai jamais, Alexander. Jamais.

Je me recouche, le laissant seul dans l'obscurité de la pièce avant de lui tourner le dos et tente à nouveau de m'endormir en vain.

Je voulais rester fort, rester ferme dans ma décision de le garder loin de moi. Mais quelque chose en moi vacillait après cette énième dispute.

En même temps vous vous dites toujours la même chose; "je t'aime, je te déteste, j'attendrai ton pardon, je te pardonnerai jamais". Soyez créatifs durant vos disputes !

En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant