En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..

Chapitre 57

La lumière du matin filtre doucement à travers les rideaux, et je sens déjà que ça va être une longue journée de déménagement comme celle d'hier et d'avant hier..

Alexander est déjà debout dans mon salon, près de la fenêtre, un sourire en coin et il finit par déposer le carton qu'il emballait pour venir me voir. 

Alexander : bien dormi ? J'ai préparé ton petit-déj, ça va te donner de l'énergie pour aujourd'hui. 

Moi : merciii, mais je t'ai déjà dit que tu pouvais passer plus tard si tu as du travail

Depuis que je lui ai donné le double de clés que Yona m'a rendu, il passe le plus tôt possible pour s'occuper du déménagement sans moi et j'avoue que ça m'arrange un peu même si je finis par mettre la main à la pâte. 

Alexander : je m'occupe de gérer ça, contentes toi de prendre ton petit déjeuner et me dis pas que tu n'as pas faim

Je me frotte les yeux, encore à moitié endormi, et me dirige vers la table. Alexander a vraiment voulu me faire plaisir : pancakes, crêpes et jus d'orange frais.

Moi : là c'est sûr que je peux pas refuser.. 

Je m'installe pour manger, et la conversation est légère enfin surtout débile mais ça fait du bien de commencer la journée comme ça.

Après avoir dévoré ce qu'il avait préparé, je me lève et le rejoins pour commencer à emballer le reste de mes affaires.

Alexander est toujours aussi plein d'énergie, prêt à transporter des cartons et démonter des meubles alors que je galère à faire rentrer tous mes livres.

Alexander : j'ai fini ! Je peux t'aider pour quelque chose ?

En le voyant me demander avec un tel enthousiasme, je jette un coup d'œil à la montagne de cartons qui m'attend et soupire.

Moi : tu peux commencer par ma chambre, y a pas mal de trucs à ranger surtout mes vêtements.. 

La journée passe dans un tourbillon de cartons, de ruban adhésif et de rires, parfois de désespoir j'avoue.

Mais Alexander trouve toujours un moyen de me faire sourire en racontant des conneries.

À chaque fois que je passe près de lui, il me lance une blague ou un sourire, rendant la tâche beaucoup plus agréable.

À chaque pause, il sort des boissons fraîches et des snacks qu'il a apportés, s'assurant que je reste hydraté et plein d'énergie alors qu'il est beaucoup plus actif que moi.

En fin de journée, on se retrouve dans le salon, entourés de cartons empilés et je finis par m'écrouler de fatigue dans ses bras en le regardant les yeux remplis de gratitude. 

Moi : Merci, je sais pas comment j'aurais fait sans toi aujourd'hui

Alexander : T'as pas à me remercier, je suis toujours là pour toi. Surtout quand il s'agit de te faire emménager chez nous le plus vite possible

Je laisse échapper un rire avant de me lever pour aller préparer à manger même si j'ai dû forcer Alexander à me laisser faire.

Je suis complètement épuisé après cette journée de travail intense mais je lui dois bien un dîner.. 

Il a littéralement commandé des pizza. 

Ouais bah c'était fatigant de devoir parler au téléphone..

Je finis par aller vers la salle de bain pour me doucher mais alors que je pousse la porte, je découvre qu'Alexander a préparé un bain moussant 

Alexander : je sais que déménager t'as épuisé alors reposes toi, je vais descendre le reste des cartons ok ? 

Il embrasse mon front rapidement avant de sortir me laissant plonger dans l'eau chaude, la mousse m'enveloppant doucement.

Alexander revient peu de temps me prévenant que les pizza arriveront dans une trentaine de minutes, j'ai le temps de me reposer tranquillement alors !

Pendant que ton esclav- euh que ton alpha descend tous les cartons tout seul, bien joué Kieran je t'ai bien élevé, je suis fière de toi pour une fois. 

Après le bain, je me dépêche d'enfiler mon pyjama et le retrouve sur le canapé pour me blottir contre lui, profitant de la tranquillité du moment.

Mais comme à chaque fois que je profite de la vie sans problème, un truc me tombe dessus et en entendant un bruit sourd venant de la cuisine, je m'empresse de me lever

Moi : Oh non... pas encore

Alexander s'empresse de me suivre et on court vers la cuisine avant de voir que l'eau coule à flots, inondant le sol.