Chapitre 2

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 - Tu as tout ma chérie ? Ta valise, tes affaires, ton ordi, ton téléphone, tes chargeurs, ton...

 - Maman ! l'interrompit Tyana en souriant. J'ai tout. Je passe quelques jours chez papa, lui rappela-t-elle, donc tout va bien se passer.

Sa mère la serra fort contre elle en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

 - Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour toi. Tu m'appelleras ?

 - C'est promis. Et si je ne t'appelle pas, je t'enverrai un message.

Lya acquiesça et sa fille l'enlaça de plus belle.

 - Tu n'as pas à t'en faire. Je vais en Angleterre, pas en Australie.

Sa mère lui sourit tendrement et l'embrassa une dernière fois.

 - Allez, va voler de propres ailes, et encore plus loin cette fois.

***

 - Papa !

Tyana s'empressa de sauter dans ses bras et de l'étreindre avec force, ignorant malgré elle la personne qui accompagnait son père.

 - Ma fille ! s'exclama-t-il dans un rire. Tu m'étrangles.

La femme rousse qui l'accompagnait s'esclaffa et Tyana se tourna vers elle.

 - Enchantée, Loanne, se présenta-t-elle.

 - Tyana.

La jeune femme lui fit timidement la bise et son père ne retint pas son sourire attendri.

Dans la voiture, Loanne lui fit la conversation avec entrain. Elle semblait vraiment heureuse de la voir, se fit remarquer Tyana.

 - Ton père ne fait que me répéter qu'il est fier de toi, rit-elle. Je crois que c'est ton plus grand fan.

 - Ex æquo avec Arthur, déclara Tyana dans un sourire.

 - Ton copain ?

Son père s'esclaffa tandis que Tyana expliqua qu'il s'agissait de son ami pilote dans l'écurie de F2 pour laquelle elle travaillait.

 - Eh papa ? Charles Leclerc m'a félicitée quand j'étais au téléphone avec Arthur.

Le beau visage de son père se fendit en un immense sourire.

 - La classe, répondit-il tout en se concentrant sur la route.

 - C'est clair, s'enthousiasme Loanne. Je suis trop heureuse que tu passes quelques jours avec nous.

 - Moi aussi, dit-elle simplement.

Benjamin, son père, la contempla un quart de seconde avec bonheur. L'évolution de sa fille sur tous les plans l'émerveillait. Elle qui avait toujours été mature l'était encore plus si c'était possible.

Il avait beau se répéter, ce n'était pas bien grave.

Il était fier d'elle.

***

 - J'y vais, pa' !

Benjamin et Loanne se précipitèrent dans l'entrée pour lui dire au revoir.

 - Je peux t'emprunter ta voiture ? demanda Tyana à son père.

 - Bien sûr, les clefs sont sur le meuble de l'entrée.

La jeune femme les enlaça et tous trois restèrent quelques instants dans cette étreinte, les yeux clos.

 - Je vous envoie un message quand je pars.

Loanne esquissa un sourire en remarquant que le « vous » la comprenait également. Elle déposa un baiser sur la joue de Tyana et Benjamin fit de même sur l'autre joue.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant