Chapitre 18

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— Désolée de ne pas t'accorder assez de temps.

Lya jeta un regard surpris à sa fille et ses lèvres s'étendirent en un doux sourire. Elles étaient installées dans la petite chambre d'hôtel de Tyana, sur son lit. La jeune femme venait de rentrer, éreintée de cette longue journée.

Sa mère se réinstalla négligemment, entourant sa fille de ses bras, et l'embrassant sur la joue. Tyana se détendit peu à peu.

— Tu travailles, ma chérie, je m'y attendais. Surtout pour le gp d'Australie. C'est surtout pour ça que je suis là, vérifier que tu n'en fais pas trop. Tu as dîné ?

Face à la réponse négative de sa fille, elle soupira. Elle l'aida à se relever et elles descendirent ensemble jusqu'au self de l'hôtel, entièrement réservé pour les écuries. Tyana salua rapidement ses collègues en passant et se posa à une table avec sa mère.

— Bon appétit, déclara cette dernière.

Tyana acquiesça, la remerciant d'un petit sourire, et mangea sans appétit. Elle entendit quelqu'un tirer une chaise à ses côtés mais ne releva pas.

— Tout va bien ?

Elle sursauta et regarda le jeune homme qui se tenait à ses côtés, tout souriant malgré un air soucieux.

— Salut Lando. Ça va, dit-elle en haussant les épaules. Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je cherchais Carlos et je t'ai vue, tu n'avais pas l'air bien.

— J'ai déjà quelqu'un qui veille sur moi, sourit-elle.

Il remarqua sa mère et ils échangèrent quelques banalités.

— Carlos est avec Charles et d'autres membres Ferrari, l'informa-t-elle finalement. Ça m'étonne que tu ne les aies pas vu, ils sont tous en rouge.

Lando la remercia et alla à l'endroit indiqué par la jeune femme.

— Vous vous entendez bien, dit sa mère pour rompre le silence pesant.

— Mmh, approuva sa fille en mâchant sa bouchée. Il est gentil, confirma-t-elle après avoir dégluti.

— C'est tout ce que tu as à me dire ? la chambra sa mère.

— J'ai déjà Oscar, murmura Tyana si bas que sa mère ne l'entendit pas.

***

— Debout la marmotte !

Sa mère entra dans la pièce et ouvrit les rideaux, laissant entrer la lumière du jour. Elle avait le double des clefs de la chambre de sa fille et avait décidé de s'occuper de son réveil qui, selon elle, allait être compliqué. Ce fut effectivement le cas.

— Maman... grogna Tyana en se redressant avec difficulté.

— Courage, ma chérie, c'est une journée importante, aujourd'hui.

— T'étais pas obligée de me le rappeler.

Un téléphone vibra et Tyana tendit la main vers sa table de chevet pour lire le message.

De Oscar
Tu manges avec nous ce matin ?

Les coins des lèvres de la jeune femme se courbèrent en un doux sourire et elle lui répondit.

À Oscar
Je suis en bas dans un quart d'heure.

— Qu'est-ce que ça raconte ? l'interrogea sa mère.

— Tu as mangé ?

Lya hocha la tête.

— Je mange avec Oscar et d'autres personnes.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant