Chapitre 67

537 43 339
                                    

— C'était un plaisir de te rencontrer.

Tyana remercia Mae d'un sourire. La benjamine l'étreignit rapidement et Oscar les observa d'un air amusé.

— Tu as été adoptée, lui souffla-t-il quand elle passa à côté de lui.

Les lèvres de Tyana s'incurvèrent à nouveau et leurs regards se croisèrent. Tyana alla saluer Chris alors que les trois sœurs avaient obtenu de les emmener à l'aéroport.

— C'était un plaisir de t'avoir parmi nous.

— C'était un plaisir d'être ici, lui assura sa belle-fille. Merci de m'avoir accueillie.

— Tu n'as pas pris beaucoup de place, rit-il. T'es très discrète, et d'une présence très agréable.

Oscar sourit en entendant les mots de son père. Sa première rencontre avec Tyana avait été chaotique - après tout, elle avait foncé dans Nicole -, mais les deux semblaient s'entendre extrêmement bien.

Et pourtant, Oscar savait que Chris pouvait être dur en affaires.

« Ce n'est pas une femme pour toi, Osc'. Il y a quelque chose de suspect dans tout ça. »

« Tu fais erreur, fiston. »

Et là, les seuls mots qu'il lui avait murmurés étaient les suivants.

« Je suis heureux pour toi. »

Oscar fut étouffé dans une étreinte maternelle dont il profita quelques instants.

— Tu as vu comment ton père est avec Tyana ? chuchota sa mère à son oreille.

— Ça se passe super bien.

— Même tes sœurs l'adorent.

— Qui ne l'adorerait pas ?

Nicole rit doucement avant d'étreindre encore une fois son fils, déposant un baiser sur sa joue.

— Ça ne t'a pas fatiguée qu'on soit tous là en même temps, en plus de Tyana ? demanda-t-il, soucieux en détaillant du regard son visage.

— Cette femme est adorable, Osc'. Et vous aussi. Ça ne peut que bien se passer. Même vos disputes et piques incessantes me font rire.

Oscar chercha le regard de Tyana et sourit en remarquant qu'elle l'observait.

— Tout est ok ?

— Je crois bien, répondait-elle en lui offrant un sourire dont il était le seul à en avoir droit. Je suis prête, et toi ?

— Ouais.

— Pas trop envie de partir, devina-t-elle.

Elle chercha quelques secondes la motivation dans son regard avant de se résigner. Tentant une autre tactique, elle s'approcha de lui pour l'enlacer.

— On va être en retard, souffla-t-elle. N'abusons pas de la gentillesse de Zak.

— Tu comptes bosser dans l'avion ?

— Je verrai.

Oscar leva les yeux au ciel. Elle ne savait décidément pas mentir.

— Tu ne veux pas me le dire parce que tu sais que je suis contre ?

— Non.

Il éclata de rire, se moquant ouvertement d'elle.

— Bon, ok, admit Tyana. Je vais travailler un peu.

— N'y songe même pas.

Ce fut à son tour de rouler les yeux, soupirant exagérément.

— Je fais ce que je veux.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant