Chapitre 49

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Quand la porte d'entrée s'ouvrit, Tyana sourit. Elle était dans le salon mais entendre sa grand-mère rouspéter sur ses petits-enfants qui criaient suffisait pour remplir son cœur de bonheur.

— On a une surprise ! s'exclama Tommy.

— La meilleure surprise ! renchérit Clémentine.

— Ah ? s'étonna leur grand-mère, exagérant légèrement - beaucoup - son ébahissement. Allons voir ça.

— C'est vraiment une bonne surprise, intervint Timothé.

Maria sourit en voyant sa nièce attendre impatiemment ses grands-parents. Tommy et Clémentine lui avaient interdit de bouger, voulant amener eux-mêmes Jean et Louise - la grand-mère - jusqu'à Tyana.

— Alors, quelle est cette surprise ? demanda Louise en entrant dans la pièce. Mon dieu, Tyana !

Sa petite-fille s'esclaffa en se dépêchant de l'enlacer.

— Tu as bien caché ton jeu, trésor.

— Tu n'es plus le seul à faire des surprises, papy.

Ils se sourirent avant de s'étreindre.

— Ça fait des mois que je ne t'ai pas vue, ma chérie ! Des mois !

— Je sais, mamie, je n'ai pas eu le temps et...

— Ce n'est pas un reproche ! Tu vis ton rêve et c'est le plus important. Tu nous as manqué, quand même.

— Vous aussi.

Tyana ne savait plus où se mettre quand le regard de son grand-père la transperça.

— J'en connais une qui a des choses à me raconter, chuchota-t-il discrètement avant de lui envoyer un clin d'œil.

Elle se contenta de répondre d'un sourire, se laissant entraîner dans un long et animé repas.

***

— Oui ?

Jean entra dans la chambre qu'occupait Tyana et lui adressa un sourire comme toujours rayonnant.

— Je peux ? demanda-t-il avant de s'asseoir sur son lit.

Il sourit en remarquant qu'elle relisait Ils étaient dix d'Agatha Christie.

— Tu l'as lu combien de fois ?

— Une dizaine, au bas mot. C'est une légende, ce livre.

Elle attrapa un marque-page qu'elle plaça soigneusement dans son livre avant de le refermer et de se tourner vers son grand-père.

— Oui ?

— Oscar ? l'interrogea-t-il.

Un sourire effleura les lèvres de Tyana.

— Oui, Oscar ?

— La dernière fois que je t'ai vue, il y a presque deux mois, vous étiez assez proches. Tu as des choses à me dire ?

Tyana marmonna quelque chose d'inintelligible.

— Je n'ai jamais su te mentir.

Il sourit, heureux de profiter de la douceur de sa petite-fille. Si elle pouvait être bagarreuse et bougonne avec ses amis, elle était la tranquillité incarnée avec sa famille - sauf ses parents, bien sûr.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant