Chapitre 12

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— Désolé, s'excusa une énième fois Oscar.

— Vous ne pouvez plus vous passer de moi, plaisanta-t-elle.

Elle détacha son regard de celui de l'Australien et se tourna vers Zak.

— Un problème ?

Il lui expliqua la situation et elle hocha la tête avec concentration.

— Aucun souci. D'ici une demi-heure je vous envoie mon rapport.
Parfait.

Il s'éloigne d'un pas rapide et elle échangea un sourire avec l'Australien.

— Bonne séance d'essais libres, souffla-t-elle à son oreille. On ne se croisera sûrement pas entre-temps.

— Tu dînes avec nous ? Arthur, Logan et moi ?

— Si tu veux. À tout à l'heure.

Il décala délicatement une mèche bouclée qui tombait devant ses yeux, faisant trembler la jeune femme.

— À tout à l'heure, susurra-t-il.

***

— Tu es sûre de bien dormir ?

— Arthur...

— Je ne plaisante pas, Ty'.

— J'avais cru remarquer, marmonna la jeune femme en mélangeant ses pâtes avec la bonne dose de parmesan qu'elle avait versée par dessus.

Logan et Oscar discutaient avec entrain. L'Australien lui jetait quelques regards inquiets auxquels elle répondait par un sourire rassurant.

— Alors ? la relança Arthur.

Tyana souffla. Le monégasque avait pris cette adorable et pénible habitude de veiller sur elle, ou plutôt, de la surveiller. C'était gentil de sa part, mais cela commençait à sérieusement l'agacer.

— Je dors bien. Huit heures par nuit. Je suis juste un peu fatiguée.

— Est-ce que ça pourrait être...

— Non, l'arrêta-t-elle d'une voix ferme. Ce n'est pas une rechute.

— Qu'est-ce que tu en sais ?

— Non mais sérieusement, Oscar, tu ne vas pas t'y mettre ?

L'exaspération de Tyana se faisait particulièrement ressentir et il eut un petit mouvement de recul.

— Je n'en sais rien, reprit-elle en détachant ses mots. À part la fatigue, il n'y a aucun symptôme. Donc vous arrêtez de m'en parler et vous attendez juste que j'aille chez le médecin. Ne me fais pas regretter de te l'avoir dit, Oscar.

Elle tourna sa fourchette pour enrouler les spaghettis autour et recommença à manger. Le silence était devenu oppressant et religieux.

— Vous pouvez parler, lâcha-t-elle en essayant de cacher sa mauvaise humeur, sans grande réussite.

Logan entraîna la conversation sur les plus belles destinations de vacances et elle lui en fut reconnaissante. L'attention n'était plus sur elle mais sur Arthur qui racontait ses vacances à Bali.

— Ton grand-père n'est pas là ? lui finit par lui demander l'Australien.

— Hamilton l'a invité à dîner avec lui, Russell et Toto Wolff. Ils doivent être quelque part dans le réfectoire. Il m'a aussi proposé de venir mais...

— Tu te sentais illégitime, compléta Oscar. Je te connais bien à force. Tu as mérité ta place, Tyana.

— Mmh...

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant