Chapitre 56

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Tyana sourit. Elle cala confortablement sa tête contre l'épaule d'Oscar et ferma les yeux.

— Tu vas t'endormir.

— Sûrement.

Ils étaient à l'hôtel réservé par McLaren, dans la chambre de Tyana.

— J'ai eu que mon bisou de l'accident, bougonna Oscar.

— Tu veux un autre bisou ?

— Si tu en veux un aussi.

— Ça m'a manqué les bisous.

Oscar lui sourit quand elle tourna son visage vers lui pour embrasser ses lèvres dans un long baiser. Ses mains glissèrent sur les joues d'Oscar alors que celles de l'Australien se retrouvaient au niveau de ses hanches.

— Je t'aime.

— T'es trop mignon, petit koala.

Elle déposa ses lèvres sur ses commissures avant de lui répondre.

— Je t'aime aussi. Je pourrais passer ma vie dans tes bras.

— Et moi donc.

Ils restèrent quelques instants silencieux avant qu'Oscar ne rompe le silence.

— Je peux dormir ici ?

— Bien sûr. C'est être fou que de refuser de dormir dans tes bras.

— J'ai pas dit que je te laisserai dormir dans mes bras.

— Tu viendras de toi-même, ne mens pas, bouille d'ange.

— Si tu te mets à parler en français, t'es sûre que je vais dormir dans tes bras.

Tyana rit doucement.

— Aurais-je trouver ta faiblesse ?

— Tu es ma faiblesse.

— Dis pas ça.

— Ce n'est que la vérité, susurra-t-il à son oreille.

— Je ne veux pas être ta faiblesse.

— Tu es ma faiblesse et ma force, mais seulement mon bonheur et jamais mes peines.

— Tu vas me faire pleurer. Et toi, tu es mon soleil et ma lune, tu éclaires ma vie quoi qu'il arrive. Mes joies et ma principale source d'apaisement.

Oscar déposa ses lèvres sur celles de Tyana. Il finit par décaler son visage, sentant le souffle de la jeune femme sur son visage et se doutant que l'inverse était vrai.

Il décala une mèche de devant son visage et sourit en admirant sa beauté. Tyana ne réagit pas, ébranlée par toutes les sensations qui s'emparaient de son corps, à chaque point de contact entre eux.

— Je suis tellement fier de toi, souffla-t-il.

Son souffle se heurta sur le visage de la jeune femme qui ne put s'empêcher de frémir.

— Pourquoi ?

Oscar sourit.

— Pour nous faire confiance. Pour réussir à te battre contre tes peurs, me laisser toucher tes cheveux, ajouta-t-il en effleurant une de ses mèches. Je suis fier de toi.

Tyana ne pouvait détourner son regard du sien, profondément ancrés l'un dans l'autre.

— Je t'aime. Et je suis aussi tellement fière de toi, et de nous. Et pas seulement professionnellement parlant. L'homme que tu es est incroyable, bouille d'ange.

— On est niais, soupira Oscar avant d'éclater de rire. Merci, ma belle.

Elle sentit un sourire se glisser sur ses lèvres sans qu'elle puisse ne l'empêcher et elle l'embrassa.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant