Chapitre 54

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— Thuthur !

Le cri résonna dans l'aéroport et Tyana se sentit profondément jugée. Et pour cause. Mais le monégasque s'en fichait éperdument et courut se jeter dans ses bras et la faire tournoyer dans les airs.

— Tyana...

— Lâche-moi ! S'il te plaît, Arthur, lâche-moi !

Il la reposa et un regard partagé les fit éclater de rire.

— Tu m'as manqué, Ty', lâcha Arthur en l'écrasant dans un câlin.

— Toi aussi, Art'.

— On avait dit non à ce surnom !

Tyana leva les yeux au ciel avant de l'étreindre à nouveau.

— On va y aller, Tyana. Je crois que certaines personnes s'amusent à nous prendre en photo.

— Ils ont dû te reconnaître.

— C'est pour ça qu'on va partir.

Quelqu'un s'approcha d'eux, semblant les filmer.

— Pourquoi trompez-vous Carla dans un lieu public tel que l'aéroport ?

Tyana s'apprêtait à lui répondre de manière véhémente mais Arthur l'en empêcha, l'entraînant jusqu'au parking.

— Connard.

— Je sais, Ty', mais si tu réponds quoi que ce soit, ça va se retourner entièrement contre toi. Là au moins, les rumeurs iront aussi contre moi.

— Je ne vois pas en quoi...

— Tyana, la coupa-t-il, attache-toi, je vais démarrer.

Elle s'exécuta, grommelant en silence.

— Ils sont capables de dire que tu es entièrement responsable d'une tromperie inexistante. Alors que si c'était vraiment le cas, les torts seraient partagés. Les médias de ce genre sont plus durs et véhéments avec les femmes, malheureusement.

— Des connards, c'est bien ce que je disais.

Arthur sourit tristement en démarrant.

— Je sais que ce sont des cons.

— Pas des cons, des connards, rectifia-t-elle, ne semblant pas vouloir en démordre.

— D'accord, des connards.

Tyana sourit à son ami, sourire qu'il lui rendit.

Si certaines personnes s'ennuyaient dans leur vie à ce point-là, ce n'était pas son problème. Elle avait Arthur, Carla, sa famille, Oscar et d'autres personnes incroyables dans sa vie.

***

— Des cons.

— Non, commença Tyana avant d'être rejointe par Arthur, des connards.

Carla éclata de rire.

— Vous avez répété ?

— On a eu cette conversation dans la voiture.

La monégasque acquiesça, réfléchissant.

— Donc si je récapitule : il y a des chances qu'il y ait des rumeurs comme quoi Arthur me trompe.

— Exactement, souffla Tyana.

— Ne pense même pas à t'excuser, c'est de la faute d'Arthur. Je rigole, mon cœur.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant