Chapitre 10

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Paré•e•s pour LA grande révélation ? Prenez le temps de déguster ce chapitre assez court, on se retrouve à la fin pour une longue nda. Bonne lecture !

*

Tyana qui était habituellement discrète et oubliée se faisait dévisager par tous. Il était vrai qu'être accompagné par un ancien pilote de formule un, jamais vu sur un circuit depuis des décennies, n'aidait pas.

— Respire, trésor, lui conseilla Jean. Tu es pâle.

Elle acquiesça et son visage reprit quelques couleurs lorsqu'elle croisa le regard d'Arthur.

— Thuthur ! s'exclama-t-elle avec enthousiasme. Ça va ? Salut Oscar, salut Logan.

Les deux amis la saluèrent plus ou moins timidement, surtout Logan.

— On peut s'installer à votre table ?

— Je ne sais même pas pourquoi tu demandes, répliqua Arthur.

— C'est vrai que même sans ton avis on se serait mis là.

Un sourire se nicha sur les lèvres de l'ancien pilote en voyant sa petite-fille avec autant d'assurance et d'aplomb.

— T'es épuisante, souffla le monégasque tout en se décalant pour lui permettre de s'asseoir à sa droite.

Jean s'y installa, coupant l'herbe sous les pieds de Tyana qui haussa les sourcils. La seule place disponible était à côté d'Oscar et elle s'y installa après avoir soigneusement fusillé son grand-père du regard. Il tenta d'étouffer un rire, sans grand succès, et partir dans un grand éclat de rire qui se propagea à travers Arthur, Oscar et Logan. Tyana se sentit emportée par leur bonne humeur et les imita.

— Je ne sais pas pourquoi on rit, déclara abruptement Logan, s'arrêtant soudainement de rire.

— Moi, je pense savoir, déclara Arthur avec malice.

— Et moi, je pense que tu ne tiens pas à ta vie. Vivre, c'est surfait, pas vrai, Thuthur ?

Jean éclata de rire.

— Tu n'as rien à faire ? lui demanda-t-il, une fois leur repas fini.

— Je ne crois pas.

— Je vais vous laisser entre jeunes, je vais me reposer un peu et appeler ta grand-mère.

— Des bisous de ma part à toute la famille.

— Je leur dirai.

Son grand-père s'éloigna sous son regard chargé en émotion.

— Ça va ?

Elle se tourna immédiatement vers Oscar avec qui elle échangea un sourire.

— Je suis heureuse qu'il soit là.

— Vous avez l'air d'avoir une belle relation.

— Tu n'imagines même pas. Il a toujours été là dans les moments les plus difficiles.

Les yeux d'Oscar restaient figés sur les mains de Tyana qu'elle tordait machinalement.

— Mon grand-père, c'est un cadeau tombé du ciel.

***

— Zak, je ne pourrai pas.

Le directeur se tourna vers elle et haussa les sourcils. Il établissait l'agenda des moments où ils devraient obligatoirement être là à l'usine.

— On peut savoir pourquoi ?

Tous ces regards posés sur elle la firent rougir légèrement.

— J'ai un rendez-vous chez un médecin à Paris.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant