Chapitre 75

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— C'est vraiment beau, Budapest.

Arthur siffla d'un air admiratif, admirant le bâtiment qui se tenait devant eux. Tyana acquiesça silencieusement, contemplant le paysage. Logan émit une remarque sur l'architecture et Oscar opina du bonnet.

— T'aimes ? demanda le monégasque à son amie.

— Beaucoup. C'est très joli.

— Pas mécontent d'être venu un peu avant, confirma l'Australien. Pas de regret ?

La question était adressée à sa copine qui sourit.

— Aucun. Toujours dispo pour embêter le petit Thuthur, tu penses bien.

Ce dernier lui tira la langue et elle éclata de rire en le poussant gentiment.

— Eh oh, on est où là ? soupira Logan, faussement exaspéré.

— À Budapest ! s'exclamèrent les deux francophones.

Oscar et Logan échangèrent un regard désespéré.

— Oh, si on ne peut plus plaisanter, rouspéta Tyana en envoyant un clin d'œil à son meilleur ami.

— Non mais je te jure.

— Bon, vous êtes infernaux.

Oscar commençait à être sérieusement lassé des piques incessantes des deux amis.

— Désolée, bouille d'ange, rit Tyana.

— Dois-je vraiment te rappeler que je parle français ?

Tyana leva les yeux au ciel avant de répondre à Arthur.

— Je ne me cache pas. Si je veux crier haut et fort que je suis amoureuse de la bouille d'ange d'Oscar, je le ferai.

L'Australien sourit avant de déposer un baiser sur le front de sa copine.

— Idem pour moi, acquiesça-t-il.

— Ils sont niais, soupira le monégasque en jetant un regard à Logan.

— M'en parle pas.

Oscar roula les yeux avant de lâcher un petit rire, vite imité par Tyana.

***

— On peut parler ?

— C'est jamais trop rassurant ce genre de phrase, releva Oscar avant de lever les yeux vers Tyana.

Il se leva pour déposer furtivement ses lèvres sur celles de Tyana qui approfondit doucement leur baiser.

Son regard se planta dans son regard quand leurs visages se décalèrent et il remarqua ses joues rouges.

— Ça va pas ? De quoi tu veux qu'on parle ?

— J'ai un truc à te demander.

Tyana enroulait machinalement une mèche de cheveux autour de son doigt et il perçut immédiatement son stress.

— Je t'écoute.

Elle s'assit sur le lit de l'Australien et il fit de même.

— Ça fait trois mois que je t'ai avoué mes sentiments, deux mois qu'on est officiellement ensemble.

— Les plus beaux mois de ma vie.

— Arrête de flirter avec moi.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant