Chapitre 5

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Joyeuses Pâques à tous ! Et bonne lecture ;-)

*

 - Tyana ?

Arthur toqua à la porte de sa chambre et n'obtint aucune réponse.

 - Ouvre ou je défonce la porte.

 - J'arrive.

La porte finit par s'ouvrir au grand bonheur d'Arthur, un peu moins de Tyana. Elle tomba sur le monégasque, accompagné d'Oscar et Logan.

 - Je bosse, Thuthur, rappela-t-elle après avoir salué ses deux compères.

 - Tu as pas fini ?

 - Tu plaisantes, j'espère ?

 - Tu prenais pas autant de temps, l'année dernière ! protesta Arthur.

 - On était trois juste pour ça. Je suis presque seule maintenant.

Elle soupira.

 - Désolée, dit-elle à voix basse. Tu voulais me dire quelque chose ?

 - Tu manges avec nous ce soir ?

Elle consulta l'horloge de sa chambre. 18h30. Super.

 - Je te promets rien.

 - On peut rester avec toi ?

 - Si vous voulez. Tu as l'air très convaincu, taquina-t-elle Oscar avant un regard pour Logan. Tyana. Je suis data scientist pour McLaren.

À son grand regret, les trois entrèrent dans sa chambre et s'installèrent sur son lit. Elle vira Arthur qui lui avait volé sa place et s'installa à sa position initiale. Elle attrapa son ordi et recommença ses occupations.

Il lui fallut cinq minutes pour s'y remettre, le regard d'Oscar posé sur elle la perturbait. Les trois garçons discutèrent du week-end et des prochains avec enthousiasme.

Tyana lâcha un grognement, frustrée, et tous les regards se posèrent sur elle.

 - Plaît-il ? s'agaça-t-elle.

 - Tout va bien ?

La gentillesse dans la voix de Logan fit fondre sa mauvaise humeur et elle lâcha un profond soupir.

 - Le décalage horaire ne me réussit toujours pas. Et puis je bloque un peu.

 - Fais une pause, lui proposa le pilote Williams.

 - Tu devrais manger un bout, intervint Arthur.

Elle le fusilla du regard mais cela ne l'empêcha pas de poursuivre et il se tourna vers Oscar.

 - Elle a une fâcheuse tendance à sauter les repas.

 - Leclerc, de quoi tu te mêles ?

 - Tu ne te nourris pas assez, Ty' ! Surtout les week-ends de grand prix. Comme ça quelqu'un pourra veiller sur toi.

 - Je n'ai besoin de personne, s'entêta-t-elle.

 - Mais bien sûr. Tu es aussi convaincante qu'un pneu tendre sur une piste mouillée.

Tyana le dévisagea un instant.

 - C'est pas la première fois que je te la sors, cette expression.

 - Oscar, tes impressions sur le pneu arrière gauche dans le virage sept.

Le pilote fronça les sourcils avant de lui répondre. La jeune data scientist se tourna vers Arthur avec un visage rayonnant.

 - T'es un génie.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant