Chapitre 68

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— On fait quoi pendant les vacances ?

— On n'a même pas passé le gp d'Autriche.

— Si on réserve quelque part, faudrait pas s'y prendre au dernier moment, contra Tyana.

Elle avala une bouchée de son plat qu'elle mâcha négligemment. Oscar lui jeta un regard inquisiteur.

— T'as pas beaucoup d'appétit en ce moment.

— Non, pas trop. C'est par phase.

Elle déglutit avant de relever son visage vers lui.

— T'en penses quoi ?

— Bah ça m'inquiète.

— Je te parle des vacances.

— Ah. Tu veux partir en amoureux, rien que nous deux ?

Tyana sourit timidement.

— J'aimerais bien, juste nous deux pendant quelques jours.

Les lèvres d'Oscar s'étirèrent à leur tour. Bien sûr qu'il était d'accord. Ils avaient beau passer énormément de temps ensemble, il y avait toujours des personnes pour se mettre entre eux. Il estimait qu'ils en avaient besoin.

— Tu veux partir où ?

— Au soleil ou à la mer, de préférence les deux, répondit Tyana.

— En Australie, c'est l'hiver, marmonna Oscar, donc non. Tu veux partir en France ?

— Je ne dis jamais non à du temps en France. Il paraît que le pays basque est magnifique. Après, il y a aussi la Côte d'Azur. On peut partir en Corse aussi ! Et...

Oscar éclata de rire.

— Je ne doute pas que ton pays est aussi magnifique que toi, mais va moins vite.

— Et le pays basque, c'est pas si loin de chez ma famille. On pourrait aller les voir après pour que tu les rencontres !

— Tu veux que je les rencontre ? s'étonna-t-il.

Elle lui jeta un regard amusé.

— T'as déjà rencontré mes parents et mon papy. Ce serait l'occasion de rencontrer ma grand-mère, mon oncle et ma tante, et mes cousins. Ils vont t'adorer.

— On dormirait où ?

— Bah chez eux. L'idée te déplaît ?

— S'ils ne m'aiment pas...

— Ils vont t'adorer, répéta Tyana. Mon grand-père t'adore déjà, tout le reste de ma famille est fan de F1, et c'est eux qui vont être intimidés.

— Ta famille paternelle ?

Elle acquiesça.

— Il y aura ton père ?

— C'est possible.

— Et ta belle-mère ?

— Si elle est là, on n'ira pas.

La voix sèche de Tyana le surprit et il haussa les sourcils.

— Ça ne s'est pas arrangé ?

— Disons que j'attends toujours des excuses. Mais bon, j'ai commencé à admettre que je ne les aurai jamais.

— Pardon.

— De ?

— Pardon de ne pas avoir remarqué que ça te travaillait. C'est pour ça que t'étais un peu absente ces derniers temps ?

Tyana hésita à lui dire que c'était surtout l'inconnu qui lui envoyait des messages qui commençait à l'inquiéter sérieusement.

— Je pense.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant