Chapitre 74

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— Maman !

Tyana sauta dans les bras de sa mère et l'étreignit avec vigueur. Lya sourit alors que son regard croisait celui d'Oscar.

— Bonjour, jeune homme. En qui ai-je l'honneur ? plaisanta-t-elle.

Sa fille leva les yeux au ciel.

— Maman...

— Je suis heureuse de te voir, Oscar.

— Moi aussi.

— Comme l'impression que les présentations ont déjà été faites, s'esclaffa Lya.

Oscar eut un mince sourire pour celle qui était désormais sa belle-mère.

— J'ai un gendre, se rendit compte cette dernière. Je me sens vieille.

Elle pinça affectueusement les joues de sa fille avant d'y déposer un baiser.

— Qu'est-ce que tu grandis vite...

Tyana sourit doucement.

— Alors ton rendez-vous ? demanda sa mère en tirant sa valise dans le salon.

Oscar s'empressa de l'aider et elle le remercia alors que son regard se dirigeait vers sa fille.

— Bien. Emna n'était pas inquiète de ma perte de poids.

Au moment où ces mots quittaient ses lèvres, Tyana se rappela qu'elle ne lui avait pas du tout dit.

Oups ?

— Ta perte de poids ?

L'inquiétude perçait dans la voix qui avait bercé son enfance.

— Elle n'a pas beaucoup d'appétit en ce moment, expliqua Oscar qui avait saisi le sujet. Tu lui as expliqué pour Augustin ?

— Non.

— Je veux bien que tu l'expliques en anglais alors, intervint Lya en échangeant un regard avec le copain de sa fille.

— La confiance règne, murmura Tyana avec tristesse.

Elle planta son regard dans celui d'Oscar et il comprit immédiatement sa préoccupation.

— Non. Ça n'a rien changé.

— Tout ne peut pas rester comme c'est.

— J'ai confiance en toi. T'as juste une manie pour la rétention d'informations.

— Ah bah ça, souffla Lya. Alors ?

Tyana lui expliqua la situation en détails : les messages d'un inconnu dont on avait découvert l'identité, la suite, son séjour en Australie - puisque sa mère n'était pas au courant.

— Je crois que je n'ai rien oublié, conclut-elle.

Elle croisa le regard d'Oscar et éclata de rire.

— On va garder ça pour nous.

— Si tu veux crier mes défauts haut et fort, je ne t'en empêche pas.

— Je le ferai quand tu ne seras pas là.

Il s'esclaffa.

— Commère.

— Toujours.

Lya les observait se renvoyer la balle, un sourire aux lèvres.

— Vous êtes très mimis.

C'est ce que l'autrice et les lecteurs répètent depuis un long moment.

— On sait, rit Tyana.

— Tu es allée voir mamie ?

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant