Chapitre 15

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— Tyana, on est arrivés.

— Mmh... J'veux dormir.

Oscar jeta un coup d'œil à Lya qui semblait aussi éreintée que sa fille.

— Je vais vous emmener jusqu'à votre chambre, décida-t-il.

Il les aida à sortir de la voiture et s'occupa de leurs valises qu'il traîna jusqu'à la réception.

— Il faut que vous vous présentiez, leur rappela-t-il dans un souffle. Elles ont réservé une chambre au nom de Lya ...

— Lya Gomez, compléta avec difficulté la mère de son amie.

— Lya Gomez... marmonna le réceptionniste en cherchant leur réservation. Je vais avoir besoin d'une pièce d'identité.

— Pardon, vous pouvez répéter ? demanda-t-elle en français.

Le réceptionniste se tourna vers Oscar, complètement dérouté.

— Elle parle anglais ?

Le jeune homme tentait en vain de retenir Tyana qui s'endormait dans ses bras.

— Je pense. Elles sont françaises, expliqua-t-il.

L'homme acquiesça avant de répéter.

— Une pièce d'identité, madame.

Lya bredouilla quelques paroles incompréhensibles et finit par sortir son passeport.

— Merci, madame. C'est tout parfait. Je vais vous accompagner jusqu'à votre réservation.

Oscar soutint avec difficulté Tyana et attrapa une valise. Avec bienveillance, le réceptionniste s'occupa de la seconde qu'il emmena jusqu'à la location. Il leur présenta quelques détails et se retira.

Oscar aida Tyana à s'allonger sur le canapé, et soupira de soulagement. C'était dur de maîtriser quelqu'un qui s'endormait.

Lya s'excusa auprès de lui et il la rassura. C'était avec plaisir. Elle s'allongea aux côtés de Tyana et s'assoupit rapidement. Alors qu'il s'apprêtait à les laisser, Tyana le retint par la manche.

— Oscar... murmura-t-elle d'une voix rauque.

L'Australien déglutit difficilement quand son regard se posa sur elle. Elle tentait désespérément de garder les yeux ouverts.

— Je vais y aller, ma belle.

— Je veux que tu restes pour toujours.

Il posa sa main sur son front.

— Tu es fatiguée et tu délires.

— Oscar... Je veux que tu restes.

— Je dois aller voir mes parents, beauté.

Il rit en la voyant bougonner. Étonnamment, cela ne la rendait qu'encore plus belle. Il déposa ses lèvres sur son front et l'enlaça brièvement.

— Repose-toi bien.

***

— Salut Daniel.

L'Australien releva la tête avec surprise vers son compatriote.

— Oscar. Comment vas-tu ?

— Bien et toi ?

— Plutôt bien. Qu'est-ce que tu fais par ici ?

Oscar sourit.

— Je dois acheter quelque chose pour mes parents. Je ne pensais pas te croiser.

— Moi non plus, je croyais que tu habitais dans un autre quartier.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant