Chapitre 60

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— Je ne veux pas qu'on me coupe mes cheveux !

— Tu as une belle masse, rigola Pascale.

Tyana sourit à cette femme d'une douceur sans pareille.

— Arthur, Charles, vous m'expliquez ? leur demanda leur mère.

— On la taquine, expliqua le plus jeune, et puis comme ça vous vous revoyez après tout ce temps.

— C'est vrai que tu as bien mûri, ma chérie. Tu veux que je te les coiffe ? Ça doit te faire plaisir de retrouver autant de longueur.

— Si ça ne te dérange pas, acquiesça la jeune femme.

— Il y a moyen de te faire un beau chignon. Ça te conviendra ?

— Bien sûr !

Pascale invita Tyana à s'asseoir et commença à manier ses cheveux avec délicatesse.

— Je te fais un shampooing ?

— Tu es beaucoup trop gentille.

La coiffeuse éclata de rire en mouillant doucement ses cheveux.

— Tu vas bien ?

— Très bien et toi ?

— Oh, et bien je pense qu'on peut dire que ça va. Ça se passe bien chez McLaren ?

— Très bien si tu veux mon avis, intervint Arthur qui s'était assis sur une chaise à côté.

— Je ne t'ai pas demandé ton avis.

— Aoutch.

La mère de Tyana, également présente, éclata de rire.

— Ça se passe très bien, confirma la data scientist alors que Pascale lui massait délicatement les cheveux.

Elle croisa le regard soucieux de sa mère et esquissa un sourire.

— J'ai tenu ma promesse. La seconde.

Lya acquiesça, mais Tyana remarqua immédiatement son soulagement.

— Et alors ?

— J'avais tort de m'inquiéter.

Lya sourit et sa fille le lui rendit.

— Merci, maman.

Tyana lui tendit la main et entrelaça leurs doigts.

— Bon, j'y vais, décréta Arthur. Oscar et Logan m'attendent. Tu veux que je lui dise que tu es là ? demanda-t-il à Tyana.

— S'il demande.

— Ça marche, à plus.

— J'y vais aussi, annonça Charles en le suivant, laissant les trois femmes seules.

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Pascale.

— Enfin la paix.

Les yeux clos, Tyana était entièrement d'accord avec Pascale. Ces moments tranquilles lui manquaient.

— Arthur n'est pas trop pénible ?

La jeune femme rit doucement.

— Ça va, Charles l'est autant que lui.

— Oh bah tu m'étonnes. II était surexcité quand il était petit, il s'est assagi avec le temps.

— Lui, assagi ?

Pascale et Lya s'esclaffèrent.

— Ta blessure cicatrise bien ? s'enquit sa mère.

— Oui, ça va.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant