Chapitre 3

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Le chapitre trois est à vous...

Bonne lecture !

*

 - C'était génial, confia Tyana au dîner.

Loanne lui adressa un sourire rayonnant et la servit.

 - Tant mieux.

 - J'ai aussi rencontré les pilotes.

 - Lando Norris et Oscar Piastri, c'est ça ?

 - T'es un pro, papa, le taquina-t-elle.

 - Je sais, ma fille.

Ces quelques jours ensemble firent énormément de bien à Tyana. Coupés du temps, ces moments en famille étaient précieux, surtout qu'elle savait qu'elle verrait très peu sa famille dans l'année qui allait suivre.

Son père avait pu la suivre souvent l'année précédente mais entre-temps, il avait été promu et avait désormais énormément de responsabilités, l'empêchant de partir à l'étranger trop souvent.

Benjamin remarqua les préoccupations de sa fille et s'empressa de la rassurer.

 - On viendra dès que possible.

 - Qui ça « on » ?

 - Ta mère et moi, et Loanne si ça ne te dérange pas.

Tyana jeta à Loanne un regard souriant.

 - Pas de souci. J'espère que tu n'es pas trop sensible au décalage horaire, ça a failli m'achever l'année dernière, plaisanta-t-elle gaiement. Tu comptes venir en même temps que maman ?

 - C'est à voir, on essaiera pour le week-end de ton anniversaire. Le reste du temps, peut-être pas pour que tu aies plus de week-ends avec de la famille.

 - Pas bête. C'est pas pour rien que tu as été promu, pa'. Félicitations d'ailleurs.

 - Merci, ma puce.

 - Je suis pas une puce.

***

 - Tu as tout ma chérie ?

Deux mois étaient passés depuis la signature de Tyana chez McLaren. On était le premier mars et elle avait son avion en direction de Bahreïn, pour le premier grand prix de la saison. Elle avait eu très peu de travail anté-gp et avait pleinement profité de son père, puis de sa mère.

 - J'ai tout maman.

Sa mère l'enlaça et la serra fort contre elle.

 - J'aurais aimé t'accompagner pour le premier gp en formule un, souffla-t-elle d'une voix étranglée.

 - C'est pas grave, maman, je vais me débrouiller. Arthur sera là.

Tyana sentit sa mère se détendre imperceptiblement à l'entente de celui qui avait prévu de la surveiller pour son premier grand prix en formule un.

 - Ça va aller, maman, je ne serai pas seule.

Lya acquiesça et la lâcha.

 - Vas-y, tu vas rater ton avion.

 - Parle pas de malheur.

Tyana étreignit une dernière fois sa mère et attrapa sa valise.

 - Je t'aime.

 - Moi aussi.

***

Tyana baillait. Les six heures d'avion l'avaient achevée même si elle avait dormi la moitié du trajet. Elle sortit de l'aéroport et se dirigea vers l'hôtel où toute l'écurie résidait en prenant un taxi. Heureusement que les billets d'avion étaient tous payés par l'entreprise car les frais étaient importants. Tyana n'imaginait même pas tout ce qu'ils devaient payer à l'année, rien qu'avec les transports.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant