Chapitre 85

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Tyana sourit. Elle n'a pas mangé grand chose ce mardi midi malgré la volonté d'Oscar pour lui faire avaler quelque chose. Elle était désormais affalée sur le fauteuil présent dans le salon.

— T'es la meilleure. Merci, Tyana !

— C'est avec plaisir.

Mae affichait un sourire éclatant alors que la copine de son frère venait de lui offrir le livre dont elles avaient parlé ensemble.

— C'est adorable.

— C'est la moindre des choses, en plus c'était ton anniversaire. Même si ton incapable de frère n'a pas été fichu de me prévenir.

— Eh ! protesta ce dernier, offusqué. Comment tu parles de l'homme de ta vie ?

— L'homme de ma vie ? Rien que ça ?

— Bah oui.

— Tu prends la grosse tête, Piastri.

Il remarqua le soupir qui s'échappa de ses lèvres et fronça les sourcils.

— Ça va pas ?

— La même raison qu'hier.

Il fit la moue, désolé.

— Pas trop fatiguée ?

Tyana changea de place pour se mettre à côté de lui dans le canapé. Elle posa sa tête contre son épaule et il sourit.

— Un peu quand même. Le décalage horaire, la fête, mes règles, énuméra-t-elle dans un murmure. Ça commence à faire beaucoup.

— Je comprends.

— Et j'ai hâte de reprendre le boulot.

— Il y a le déménagement avant.

Elle grogna.

— J'avais presque oublié.

— Vous aurez une chambre d'amis ? s'enquit Attie.

Elle se laissa tomber à côté de son frère qui lui sourit.

— Bien sûr. Elle servira sûrement de bureau le reste du temps.

— Même si l'usine est à côté.

— Si tu te casses une jambe, répondit l'Australien à sa copine.

Elle leva les yeux au ciel.

— Ce n'est pas mon style. Je préfère les maladies mortelles, moi.

Le sourire qui flottait sur ses lèvres rassura Oscar. La jeune femme semblait détendue.

— Tu préfères écraser les statistiques pour survivre. Tout à ton image.

— Très beau résumé. Tout à ton image.

— Z'êtes niais, grimaça Edie en se levant.

— Reste, s'esclaffa Oscar. Petit paresseux, reste.

— M'appelle pas comme ça !

— Je fais ce que je veux.

— Je ne suis pas dans vos problèmes, déclara Attie en se levant.

Elle jeta un regard à Tyana.

— Tu viens ? Je vais me faire une tisane.

— J'ai pas eu ma dose de théine du jour, acquiesça-t-elle.

— Je vais faire bouillir de l'eau pour deux.

Elle adressa un signe interrogateur au reste de la fratrie qui hocha négativement la tête.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant