Chapitre 90

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— Alors ?

— J'ai signé.

Oscar sourit à Tyana avant de l'embrasser tendrement.

— Félicitations, rayon de soleil.

Tyana se blottit contre lui, inspirant son odeur.

— CDI ?

— Oui.

— Je suis trop fier de toi, murmura l'Australien en l'étreignant.

Il fut surpris de ne pas l'entendre répondre et chercha à croiser son regard. Il vit ses yeux s'inonder alors que les larmes coulaient le long de ses joues.

— Tyana...

— Je...

Elle éclata en sanglots.

— Tyana, pleure pas, chuchota-t-il en essuyant doucement ses larmes.

— J'y crois pas, hoqueta-t-elle. Depuis le début, je me dis que mon rêve va trouver sa fin. Mais là... j'ai un CDI avec une écurie de F1. J'ai un CDI, purée.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

La porte venait de s'ouvrir sur Lando qui jeta un regard inquiet à Oscar.

— C'est à elle de te le dire.

— Pourquoi tu pleures, Ty' ?

— J'ai signé un CDI, expliqua-t-elle.

— Oh, bravo !

— Merci. Je vais appeler ma mère, réussit-elle à articuler. Puis j'appellerai papy.

— Fais ce que tu as à faire, souffla doucement Oscar. Je ne bouge pas.

Elle sourit.

— Je n'en doute pas.

Lando s'éloigna et elle en profita pour lui glisser quelques mots.

— Je t'aime.

— Moi aussi. Tu l'as mérité, ma belle.

Les pommettes rouges, Tyana balbutia un remerciement avant que la sonnerie d'appel ne résonne.

Oscar l'écouta parler en français à sa mère. Il arrivait à discerner vaguement quelques mots, les efforts d'Arthur et de Charles commençaient à porter leurs fruits.

— Je ne sais pas pour Noël.

La suite lui échappa mais il entendit son prénom.

— Moi aussi, je t'aime. On se voit bientôt.

Tyana raccrocha. Elle sourit à Oscar alors qu'elle appelait son grand-père. L'appel dura une dizaine de minutes et le pilote, comprenant que l'appel allait s'éterniser, en profita pour aller aux toilettes.

— Tu sais où est Tyana ?

Oscar croisa le regard de Zak alors qu'il sortait des toilettes.

— Dans son bureau, indiqua-t-il. Elle appelait son grand-père.

— Il faut que je lui parle.

Oscar ravala le « encore ? » qui menaçait de s'échapper de ses lèvres. Le directeur le remarqua et s'esclaffa.

— Rien à voir avec son contrat, l'informa-t-il. J'ai reçu un mail d'un journaliste français qui... enfin, bref, c'est à Tyana de l'entendre en premier.

Oscar opina du bonnet en suivant Zak jusqu'au bureau de Tyana.

— Oui, on se voit bientôt. Bisous, papy. Je sais, moi aussi.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant