Chapitre 38

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— Aïe !

Décidément, ce n'est pas ma journée...

Toujours aussi maladroite.

— Pas de commentaire.

Oscar éclata de rire en s'approchant pour étreindre Tyana.

— Ça va ? sourit-il.

— En pleine forme, et toi ?

— Pareil.

Elle lui rendit son sourire et jeta un coup d'œil aux environs. Elle se tenait devant la chambre du pilote et personne n'était dans le couloir.

— Tu ne veux pas rentrer ? proposa-t-il. Tu seras mieux à l'intérieur.

— Si, acquiesça-t-elle.

Elle se glissa à l'intérieur, laissant au pilote le soin de refermer la porte.

— Tu étais où ? Je t'ai cherchée partout.

— Je te manquais déjà ? ironisa-t-elle.

— Tu me manques tout le temps, ma belle.

Elle rougit légèrement et bougonna quand il se moqua d'elle.

— Tu sais aussi bien que moi que ce surnom est mon point faible.

— J'avais remarqué. C'est pour ça que je l'utilise.

— Tais-toi.

— Peut-être que si tu le dis plus gentiment, je serais plus enclin à t'écouter ?

Un sourire taquin se dessina sur les lèvres d'Oscar qu'elle s'empressa d'embrasser pour un court baiser.

— C'est mieux ?

Oscar était à son tour légèrement rouge et fondit en croisant son regard.

— Tu es vraiment belle.

— Je sais.

Il éclata de rire alors qu'elle continuait d'une voix douce.

— Et toi, tu es magnifique. Un mélange d'ange et de dieu grec.

Oscar se figea avant de l'interroger du regard.

— Tu le penses vraiment ?

— Bien sûr. Tu es vraiment très très beau. Toutes les filles de ce monde aimeraient être à ma place.

— Elles préfèrent Lando.

— J'ai vachement l'air de préférer Lando, le charria-t-elle avant de l'embrasser encore une fois. Crois en ton charme, mon petit koala.

— Alors maintenant je suis à toi ? plaisanta-t-il pour se redonner contenance.

— Je suis TA belle depuis un moment déjà.

— Et ça te dérange ? Tu n'appartiens à personne donc si ça te gêne...

— Oscar, le coupa-t-elle. Je te l'aurais dit. Ne te fais pas de nœud au cerveau. Tu es parfait depuis le début avec moi.

Un petit sourire timide éclaira son visage et il la remercia d'un regard.

— Toi aussi tu es parfaite.

— Mais moi je ne ressemble pas à une déesse.

— Tu as une bouille d'ange.

— Non c'est toi.

— Toi.

— Oscar, souffla-t-elle, exaspérée.

— Je peux t'embrasser ?

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant