Calmant - Oscar Piastri

Chapitre 21

Team McLaren
De moi
Bien arrivée à l'aéroport les gars.
De Oscar✨
Cool, repose-toi bien. Tu nous tiens au courant pour ton rendez-vous 🫶.
De Lando
Je vous laisse seuls dix secondes et il y a des cœurs.
De Oscar✨
😝
De moi
Bien sûr Oscar 🫶. Lando, no comment

Tyana attrapa sa valise avec fatigue et la traîna jusqu'au parking de l'aéroport où Magnolia avait promis de la rejoindre. La blonde l'y attendait effectivement et elle se jeta dans ses bras avec entrain.

— Tu t'écroules de fatigue, remarqua Magnolia. Ta mère est rentrée avec toi ?

— Elle est rentrée hier. Je devais régler deux-trois trucs avec l'écurie avant de repartir.

Magnolia acquiesça et posa ses deux mains sur ses épaules pour la mener jusqu'à une voiture.

— Tu as acheté une voiture ? s'étonna Tyana.

— C'est celle de mon copain.

Un sourire s'étira sur les lèvres de son amie malgré l'intense fatigue.

— Tu as des choses à me raconter à ce que je vois.

La Parisienne acquiesça et lui ouvrit la portière. Tyana s'installa à l'arrière, remarquant alors un jeune homme blond au siège conducteur.

— Bonjour, souffla-t-elle, éreintée.

— Bonjour, la salua-t-il avec un grand sourire.

Magnolia monta alors après avoir déposé la valise de son amie dans le coffre et s'installa à côté de son copain.

— Et après, on m'accuse de faire des cachotteries, lâcha Tyana en déposant sa tête contre la vitre.

Un sourire amusé lui répondit.

— Ça va, Ty' ?

— Je suis juste crevée par l'avion. Plus de vingt heures de vol et j'ai dû dormir deux heures en tout.

— Tu m'étonnes. Et sinon ça va dans l'ensemble ?

— J'ai fait un malaise dimanche.

Magnolia se tourna vers elle et chercha à croiser son regard fuyant.

— Surmenage ?

— Aussi étonnant que ça puisse paraître, soupira-t-elle, non. Tachycardie.

— Pardon ? bloqua Magnolia. Genre, quand ton corps va trop vite ?

— Yep. Quand ton corps bat trop vite. Je suis sous traitement, la rassura-t-elle. Je vais mieux.

— Tu étais seule quand tu as fait ton malaise ?

— Oscar m'a rattrapée.

Magnolia sourit malgré tout à l'évocation de celui qui faisait battre le cœur de son amie.

— Ça avance vous deux ?

— Je ne sais pas. Statu quo, un peu.

— Il est gentil avec toi au moins ?

— Bien sûr. Et si on parlait un peu de toi, Lia ? proposa-t-elle. Je ne connais même pas le prénom de notre chauffeur.

Le chauffeur en question s'esclaffa.

— Mateo, déclara-t-il.

— Enchantée. Merci d'être venu me chercher avec Lia, je me serais endormie dans le métro.

— Je vois ça, la taquina-t-il

— Tu as intérêt à ne pas faire de mal à mon amie, toi.

— Ce n'est pas dans mes intentions premières.