Chapitre 64

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Parce que le héros de cette histoire est un pilote plus que talentueux...

*

— Tyana ? Elle dort.

Chris acquiesça.

— Tu nous as caché plein de trucs, Osc', s'offusqua Edie.

Son frère lui sourit en s'asseyant à côté d'elle.

— On ne se voit pas tant que ça. Je te manque ? la taquina-t-il.

— Bien sûr que tu me manques, abruti. On s'appelle toutes les semaines.

— Un peu moins.

— Mais quand même, reprit Attie. Tu ne nous as pas tout dit.

— C'est récent, et puis je n'étais pas sûr qu'elle soit trop d'accord.

— Sa famille le sait ? demanda son père.

— Pas ses parents. Son grand-père parce qu'elle est incapable de lui cacher quoi que ce soit, son oncle et sa tante, et les deux monstres qui sont également ses cousins.

— Du monde, quoi.

— Ce n'est pas la personne la plus discrète qui existe sur cette planète, confirma Oscar.

Chris s'esclaffa.

— Qu'est-ce que tu voudras manger ?

— T'inquiète, je m'en occupe.

Oscar se prépara son petit-déjeuner avant de lancer un coup d'œil à l'horloge. Il était neuf heures.

— J'ai promis à Tyana que je la réveillerai vers dix heures si elle n'était pas levée.

— C'est une dormeuse ? s'enquit Nicole en entrant dans la cuisine pour s'asseoir sur la seule chaise libre.

— Pire que moi.

Les regards peu convaincus qu'ils lui lancèrent le firent rire.

— On en reparlera quand vous l'aurez constaté par vous-mêmes.

— Vous faites bien la paire.

— J'espère juste qu'elle n'est pas aussi pénible que toi.

— Mae ! la reprit son père. Oscar a toujours été plus sage que toi. Un peu taquin mais...

— Bonjour.

Tyana s'appuya sur l'encadrement de la porte. Elle porta une main à son visage, se frottant les yeux encore collés.

— Salut, rayon de soleil, lui lança Oscar. Tu as bien dormi ? Je pensais que tu dormirais plus longtemps.

— Je suis désolée mais là c'est trop tôt pour parler anglais, avoua-t-elle.

Il se leva pour l'étreindre rapidement, embrassant sa joue.

— Prends ma place.

— Je dois y aller, contra Mae. J'ai cours dans vingt minutes.

Elle sourit à Tyana, enlaça sa mère, déposa un baiser sur la joue de son père avant de s'éclipser. Tyana prit sa place, clignant des yeux pour espérer rendre sa vue nette.

— Tu vas te moquer, dit-elle à Oscar. J'ai oublié de mettre mon téléphone en mode avion, j'ai été réveillée par l'appel d'un numéro inconnu.

— Super, l'image que tu me donnes, celle d'un copain qui se moque pour ce genre de trucs.

— Tu n'en es pas capable ?

— Si.

— Bah voilà. 1-0 pour moi.

Calmant - Oscar PiastriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant