— Merci de m'avoir accompagnée, tatie. Et de m'avoir trouvé un rendez-vous.
Maria sourit.
— On va passer à la pharmacie.
Tyana acquiesça en tournant soigneusement le volant. Elle avait - encore - abandonné son copain mais Oscar s'entendait merveilleusement bien avec tout le monde - même son beau-père.
Leur conversation semblait d'ailleurs porter ses fruits, rendant Benjamin plus compréhensif avec sa fille. Il prenait des pincettes en évoquant le sujet, essayait de la consoler.
Le mot important de la dernière phrase est le verbe « essayer ».
Pas forcément un franc succès.
— Tu as d'autres choses à acheter ?
— Oui, quelques broutilles dont du doliprane.
— Je vais en prendre aussi, j'en ai pas dans ma mini-pharmacie que je me trimballe dans toute la planète. Je te dis pas la dernière fois que j'ai eu mes règles...
— Oh l'enfer.
— Je ne te le fais pas dire, heureusement qu'Oscar était là. Pas moyen de trouver une bouillotte aussi ?
— Mais t'es mal équipée, ma nièce.
— J'ai jamais vraiment pris mon indépendance.
Maria lui offrit un sourire réconfortant alors que les deux femmes pénétraient dans la maison. Tyana laissa tomber le sac alors qu'une tornade l'attrapait pour la faire tournoyer dans les airs.
— Oscar ! rouspéta-t-elle en reconnaissant sa bouille. Pose-moi tout de suite !
Il ne l'écouta pas et elle dut s'y reprendre à deux fois pour que ses pieds retrouvent le sol.
— J'ai une excellente nouvelle, sourit l'Australien.
— Qui mérite ta volonté de m'envoyer en Nouvelle-Calédonie ?
— Revoie tes ambitions à la hausse. Ça mérite que je t'envoie sur Mars.
Maria éclata de rire en ramassant le sac que Tyana avait lâché.
— Alors ?
Les lèvres d'Oscar s'incurvèrent et il embrassa chastement celles de la jeune femme.
— On a l'appart !
Les yeux de Tyana s'écarquillèrent.
— Non ? souffla-t-elle.
— Et si !
Elle se dépêcha de l'étreindre et ne ronchonna pas quand il la porta à nouveau. Leurs rires se mêlèrent alors que Maria désertait l'entrée, les laissant seuls.
Leurs lèvres entrèrent en collision.
***
— Vous aurez besoin d'aide ? Je peux venir si besoin.
— J'ai toujours su que tu étais un ange quand tu voulais, Thuthur. Je le dirai à Oscar. Merci.
— Vous repartez quand de Dordogne ?
— Samedi matin. On arrive dimanche, assez tôt, en Australie et on repart le mercredi aprèm. L'idée serait de déménager le vendredi.
— Le week-end d'après, gp des Pays-Bas ?
— Exact.
— Sauf si ça vous dérange, je viens vous aider à déménager.
— J'en parle à Osc' et je te dis.
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Calmant - Oscar Piastri
Fanfiction« J'ignore tout de l'amour. » « Alors laisse-moi t'apprendre, ma belle. Laisse-moi te faire découvrir ce monde incroyable qu'est l'amour. Laisse-moi te faire rêver. » C'est après une exceptionnelle année en F2 chargée d'émotions que Tyana accède enf...