Chapitre 16

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RIVER

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RIVER.


Toute mon âme est prête à partir, plus aucun de mes membres ne bougent, en fait, la seule chose que j'arrive à faire, c'est de respirer. Car il m'a enfin lâché. Je suis au bord de la mort, pourquoi ?

Je dépose lentement ma main sur mon cou, je sens déjà les traces violettes se dessiner, et ce qui m'énerve malgré tout, ce sont ses initiales qui sont marquées sur ma peau. En touchant à cet endroit, je sens un liquide. Je saigne J'apporte ma main à mon visage et sur mes deux doigts, j'aperçois une semence rouge, elle se marie parfaitement à la moquette sur laquelle je suis allongée.

Immédiatement, mes larmes coulent, sans prendre le temps de respirer normalement, je suffoque déjà dans mes larmes. Ma poitrine se soulève comme des hoquets de douleur interne, mon cou me fait mal, il n'a pas touché au reste de mon corps, mais c'est comme s'il m'avait mis des coups de pieds.

Peut-être qu'il la fait quand je n'étais plus sûr de rien et à moitié dans les vapes.

-Lève toi.

Ma respiration s'accélère, mon cœur semble avoir explosé lorsqu'il a commencé à parler.

Alors, malgré le fait que je n'ai plus de force, je place mes deux mains sur la moquette et j'ancre mes deux genoux au sol. Je me retrouve à quatre pattes, aussitôt je sens un poids s'écraser dans mon dos, me plaquant contre la moquette.

Quand mon corps heurte le sol, ma tête cogne contre un coin du bureau, ce qui m'arrache un cris. J'essaie de ramener ma main à ma tête, mais il empoigne mes deux poignées et enfonce ses genoux dans mon dos.

- Est-ce que ça t'a servi de leçon, River ?

Je murmure avec difficulté :

-Oui...

- Je ne t'entends pas, plus fort.

Je ferme les yeux fortement, ce qui fait couler quelques larmes et j'ajoute presque en hurlant :

-OUI!

Il me retourne face au plafond, il se penche près de mon visage et dépose un baiser sur ma joue, ce qui m'arrache une grimace.

- Ce sera tout pour aujourd'hui, n'oublie pas ton entraînement demain à sept heures, et pas de retard. Déclare-t-il d'un ton ironique.

Il vient placer son pouce sur ma lèvre inférieure et la caresse doucement. Il ajoute avec un sourire en coin :

- Finalement, tu risques d'être une... exception.

~

Je marche le long du couloir, me tenant contre le mur par manque de force. Eden, si tu n'avais pas été là, cela ferait longtemps que je serais parti. Et Dieu seul sait à quel point ces gens-là sont cruels, ils le sont tous sans exception, et nous sommes juste des pions avec lesquels ils jouent. Quand j'avale ma salive, toute ma gorge se contracte, j'ai l'impression qu'il me l'a broyé.

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