RIVER.
Je passe lentement le bout de papier contre mes lèvres pour essuyer la semence acide qui vient de sortir de ma bouche. Je regarde dans la cuvette des toilettes ce que j'ai vomi, tout en grimaçant. Ce stress est si intense qu'il me donne des nausées, je me lève rapidement pour tirer la chasse d'eau. Mon cerveau rejoue cette scène, celle d'Alex me donnant mon collier de la part de Kenan. Mon cœur se serre vivement en l'imaginant donner l'ordre à Alex de me le remettre. D'un côté, je l'imagine aussi garder mon collier intact et d'un autre, je m'imagine également le mettre dans un coin, car il n'en a rien à faire.
Je m'éloigne de la salle de bain pour me concentrer sur la fenêtre moitié ouverte pour voir les gens dans la rue. J'ai une impression de voir chaque personne suspecte, et ça m'angoisse encore plus d'imaginer des gens m'espionner et renseigner quelqu'un... sachant que j'ai fait des choses pour le cartel, donc il sera possible d'avoir des ennemis ou bien des gens qui veulent s'en prendre à Kenan en passant par moi. Comme Diego Mais ce qui m'agace le plus, c'est cette fois où je me suis fait passer pour un agent de la DEA, putain de merde, j'étais contre le gouvernement américain, je risquai gros. Je suis une Mexicaine qui se fait passer pour une Américaine tout en prétendant être un agent de la DEA. Putain de merde. En faisant passer cette drogue, j'ai sûrement causé la mort de quelqu'un...Mon estomac se tord, m'obligeant à presser ma main contre ma bouche, mais aucune substance ne sort de celle-ci. Et je suis soulagé de ne pas vomir, ça m'effraie vraiment cette histoire de collier. Enfin, je ne sais pas vraiment ce que je ressent, je suis un peu perdu pour tout dire. Je ne suis pas sûr de mes sentiments...
– Hermosa, qu'est-ce que tu fais ? Surgit une voix à travers la fenêtre.
Je sursaute instinctivement, mais je me détends en voyant que c'est Maria qui se tient devant celle-ci.
– Oh Maria, comment ça va ? Dis-je en me levant pour lui ouvrir la porte.
— Qu'est-ce qu'il se passe, tu fais une tête bizarre, guapa. Répond-elle en prenant doucement ma joue dans sa main.
Elle m'examine lentement avant d'ajouter :– Tu es malade ? Me questionne-t-elle.
Je souris doucement, Maria pense que je suis malade à chaque fois que je tire la tête...
– Non, Maria, je ne suis pas malade et je vais très bien. Maintenant, dit-moi ce que me vaut cette visite un mardi matin ?
– Je pensais que tu n'étais pas là, j'allais venir t'amener des fleurs pour quand tu rentrerais du travail.
Je remarque ce beau bouquet de fleurs que je n'avais pas vu, je souris encore plus dû à son geste. Maria est très gentille.
— Mais comment ça se fait que tu sois encore la River ? M'interroge-t-elle.
— J'ai raté l'heure, ça arrive parfois.
— D'ailleurs, j'ai une bonne nouvelle, tu sais, je t'avais dit que j'avais un neveux. Et bien, il est passé me voir ce matin, j'étais tellement contente qu'il pense à moi en passant à Mexico. Explique-t-elle.
– Mais c'est super Maria, alors comment ça s'est passé après des années sans se voir ?
– Je l'ai prévenu, c'est la dernière fois qu'il est aussi impoli envers moi. Puis après, je lui ai fait quelques fajitas. Son plat préféré. Mais il a dû partir, il est très occupé.
– Ah oui, et il travaille dans quoi pour être aussi occupé ? Demandais-je en remplissant un vase d'eau.
– Je ne sais pas vraiment, tu sais, il fait un peu de tout. Et en parlant de ça, j'ai appris plutôt dans la matinée qu'un narcotrafiquant très dangereux était en visite ici, à Mexico.
Je me fige automatiquement, mes pensées se tournent vers Kenan. Un narcotrafiquant très dangereux, c'est ce qu'il est.
— Mmh, comment tu sais ça, Maria. Tu sais toujours tout. Dis-je doucement.
– Et bien, les murs ont des oreilles. Même quand c'est mortel, on écoute.
Je laisse mes cheveux envahir mon visage pour cacher mon expression, Maria dit vrai. Même lorsque nos vies sont en jeu, on écoute, mais non seulement on reste proche.
— Et tu ne sais pas quel est le nom de ce narco ? Demandais-je d'un air plus calme.
Elle me lance un regard étrange puis sourit soudainement.
– Non, je ne suis pas censée savoir ça.
Je fronce les sourcils, bien que Maria soit très gentille, parfois elle est étrange. Soudain, elle s'approche à grands pas jusqu'à moi.
– Il paraît que la police serait à la recherche d'une femme, blonde aux yeux bleus. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais ça a un rapport avec le cartel des Reyes. Ne le dis à personne.
Avant même que je puisse réaliser que ce soit moi, Maria disparaît. Je cligne plusieurs fois des yeux, la bouche moitié ouverte, l'eau de la veste qui déborde s'écoule sur moi. Et même si l'eau est glacée, elle ne me ramène pas à la réalité. Je suis sous le choc, est-ce que c'est de moi dont elle parlait ? Je me souviens de tout ce que j'ai fait pour le cartel, putain de merde, ce n'est pas moi ? Non non non non... Je me précipite vers la porte, espérant y trouver Maria.
– Maria, attends ! Criais-je.
J'ouvre la porte en grand, immédiatement les rayons du soleil me frappent, m'éblouissant, ils me forcent à plaquer mes mains contre mes yeux. Peu à peu, ma vue semble s'adapter au temps, j'arrive à distinguer quelques maisons de couleur que j'apprécie beaucoup, car elles apportent de la gaieté à notre rue. J'avance plus près du piteux balcon devant ma porte, je lance un bref regard à l'escalier qui mène chez Maria et je suis surprise une demie seconde de voir qu'elle n'y est pas. Comment a-t-elle fait pour aller aussi vite ? Sachant qu'elle a des problèmes de dos qui l'empêchent d'être rapide. Je fronce quelques secondes les sourcils avant de me concentrer sur la rue péniblement bruyante, ce qui m'alerte un peu. D'habitude, à cette heure-là, seulement le bruit de quelques motos résonne, aucunement des cris et des rires. Je lâche la barre en bois du balcon et descends lentement les escaliers pour essayer d'écouter en même temps.
— Vous sauvez notre pays, gracias. Dit une voix féminine.
Je m'avance plus près, et laisse seulement dépasser ma tête de quelques centimètres du mur rougeâtre. À cet instant précis, lorsque mon regard croise le sien par hasard, je me fige. Je sens mon visage pâlir, mes membres se contracter et mon cœur se serrer si fort que mes poumons ont du mal à se remplir correctement. Je me colle contre le mur tout en plaquant mes mains contre ma bouche pour éviter de faire du potentiel bruit. Je crois que Diego est dans cette ruelle.
– Ce n'est que ce que je veux, un futur pour le Mexique. Répond-t-il.
Instinctivement, sans réfléchir, je remonte à toute vitesse cet escalier.
Il faut que je parte, je ne peux pas rester ici. Je monte les quelques marches quatre par quatre, je manque de tomber par la même occasion, mais je me retiens au balcon, ce qui fait tomber de plusieurs mètres des vases. Je manque aussi de m'étouffer avec ma salive en pensant à ce que je lui dirais à propos de Kenan s'il venait à m'attraper. Mon rythme cardiaque accélère, je peux même sentir mon cœur battre dans tout mon corps. J'ouvre la porte en fracas et court directement dans ma chambre. J'ouvre un sac de sport et y jette quelques vêtements et juste le nécessaire pour partir loin d'ici.
– Respire... dis-je tout bas.
Je tente de me calmer en attachant mes cheveux en couette, je me fais de l'air à l'aide de mes mains. Mais il ne faut pas que je traîne, j'attrape en vitesse mon sac fait en quelques secondes et je rejoins le salon. À ma grande surprise, la porte est ouverte. J'ai eu un temps d'arrêt de quelques secondes jusqu'à ce que mon regard tombe sur un homme de dos dans ma cuisine. Je me fige, reconnaissant les cheveux bouclés et la taille imposante de Diego. Alors il est bien là pour moi.
– Jolies fleurs, elles viennent du fleuriste en bas de la rue ?
Sa voix glaciale vient de trancher l'air bouillant, je ne réponds pas. Incapable de dire quoi que ce soit. Il se tourne, une expression à en faire tomber plus d'un collé au visage. Mais je reste debout, je l'ai déjà rencontré, je sais qui il est.
– C'est comme ça que tu reçois tes invités, River ? Crache-t-il.
Je retiens même mon souffle, je me force à ne pas répondre à sa provocation. Mais c'est trop pour moi, garder le silence dans une telle situation.
– Tu t'es invité tout seul, Diego.
– Non, ce n'est pas comme ça qu'on parle aux gens. On t'a très mal éduqué, tu trahis aussi... Aïe pour toi tesoro. Déclare-t-il d'une voix forte.
— Mal éduqué... Murmurais-je.
— Enfin bon, maintenant tu vas pouvoir te racheter. Je ne suis pas en colère contre toi, je suis en colère contre tes manières de faire, alors on va remédier à ça. Tu vas me suivre, en fermant ta petite gueule de Mierda.
Il sort de son dos, une arme, et la pointe pile en face de moi. Je pousse un petit cris de surprise, tout en reculant de quelques pas.
— Putain de merde, tu joues à quoi, Diego ! Lâche ça, je vais te suivre, cabron !
Il plante son regard meurtrier dans le mien et souris sadiquement avant d'appuyer lentement que la gâchette. Je ferme les yeux, en attendant de recevoir la balle en pleine tête, mais rien. J'entends seulement le bruit du fer claquer.
– Puta, quelle merde que t'es. Rit-il.
J'ouvre lentement les yeux pour le voir rire au éclat, je me sens un peu humilié, mais c'est mieux que d'avoir un putain de trou entre les deux yeux. Avant même que je puisse parler pour me défendre, une voix sort de son Talkie-Walkie :
– Patrón Don Kenan est là, il faut rappliquer !
Puis, des coups de feux résonnent. Après quelques secondes, on entend des hurlements d'hommes et des balles qui entrent en collision avec eux. Mon corps se met à trembler lorsque je me rends compte que le bruit des balles vient de juste devant chez moi et Diego aussi a compris. Aussitôt, il charge son arme et regarde par la fenêtre et il semble que rien ne l'alerte. Je recule un maximum, près du vase que j'avais rempli d'eau. Je l'attrape du bout des doigts en faisant attention à ne pas faire de bruit. Je suis soulagé de voir que je l'avais vidé, donc plus facile à manier. Je l'élève vers le ciel tout en m'approchant de Diego. Il ne fait pas attention à moi, alors j'en profite pour écraser de toutes mes forces ce vase sur sa tête. Il hurle, à s'en casser les cordes vocales. À cet instant, je n'ai que l'idée de lui arracher cette arme des mains.
-Puta! Sale pute, je vais te tuer ! Crie-t-il.
Je me jette sur l'arme, je tire de toutes mes forces, mais il est bien plus fort que moi. Il me pousse si fort, que je suis projeté à quelques mètres à l'arrière. Je me prends le mur dans la tête, ce qui me fait jurer.
– Hijo de puta ! Criais-je.
Il se précipite jusqu'à moi et me jette du côté cuisine. Je me relève immédiatement, mais j'arrête dans mon élan lorsque son arme est braquée sur moi. Cette fois, c'est pour de vrai, je lève les mains vers le ciel, pour lui montrer que je ne vais rien tenter. J'observe du sang couler le long de son visage, je l'ai bien touché.
— On s'amuse sans moi, Chicas ?
Je tourne automatiquement la tête, cette voix fait vibrer mon corps, et c'est lorsque je croise le regard de cette personne que mon cœur rate un battement. Juste là à quelque mettre, juste là dans la même pièce que moi.
Kenan Reyes.
D'un côté, je suis un peu soulagé de le voir dans un moment pareil. Mais au lieu d'avoir peur, je tique sur le fait qu'il ne m'effraie pas, justement, je ressens quelque chose d'étrange dans mon ventre.
– Mierda... Murmure Diego, les bras tendus devant moi.
— Laisse-la partir, c'est entre toi et moi, Diego. Dit Kenan d'un air plus sérieux.
Kenan me fait les gros yeux, voulant me dire de reculer lentement. J'exécute, je me déplace très discrètement. Des sueurs froides coulant le long de mes tempes.
– Elle travaille pour toi.
— Comporte-toi en homme ! T'es même pas capable de me regarder dans les yeux. Crie Kenan d'une voix grave.
– Ne me parle pas de me comporter comme un homme devant toi. Tu ne mérites pas cet honneur.
Kenan s'avance, ce qui oblige Diego à braquer son arme sur lui. Je me vois une sortie de secours, je me baisse lentement et fais le tour du meuble accroupi pour ne pas me faire remarquer. Je lance un bref regard à Kenan qui garde un œil sur moi, soudain il saisit l'arme de Diego et sous ses cris il tire deux fois. Une balle dans chaque jambe. Je fige, plaquant ma main contre ma bouche. Les injures et cris de Diego résonnent, ce qui couvre la voix de Kenan. Il vient me saisir fortement par les épaules et me balance sur les siennes. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qui m'arrive, que je me retrouve attaché à l'arrière d'une voiture noire.
– Putain de merde Kenan, arrête cette voiture ! Criais-je.
– Tais-toi River, je viens de te sauver la vie ! Crie-t-il aussi.
– Me sauver la vie ? Je suis partie pour justement me sauver la vie !
– Je sais, mais je me suis excusé et je le referai, mais plus tard, l'on n'est pas encore hors de danger ici.
— Tes excuses, tu te les mets là où je pense, Kenan. Crachais-je.
Il me lance un regard plein de malice suivi d'un sourire sadique.
– Je tomberais sûrement amoureux de toi si je les mettais à cet endroit précis...
Je fronce les sourcils d'incompréhension, quand soudain je me décompose voyant là où il veut en venir. Je ne peux que m'en prendre à moi-même.
— Bon, c'est plus drôle, Kenan, arrête cette voiture. Dis-je en prenant un ton plus sérieux.
– River, est-ce que tu veux crever ?
-Non. Dis-je avec évidence et une pointe exaspérée.
— Bien alors, suit mes putains d'instruction et après, tu auras ta liberté.
– Pourquoi est-ce que tu tiens tant à me protéger ? Le questionnais-je.
Il se gratte l'arrière de la tête avant de prendre une grande inspiration, il devient rapidement beaucoup plus sérieux.
— Tu poses trop de questions, j'ai rien à te dire.
– Attends, tu me forces à te suivre et je n'ai pas le droit de te poser des questions ?
– River, c'est soit tu me suivs, soit on t'arrête et tu finis extradé aux États-Unis. Estás loco. Peste-t-il.
Je me rappelle subitement ce que Maria m'a dit, et avec un peu de peur dans la voix, je demande :
– C'est moi qu'on cherche alors ?
— Évidemment, une blonde aux yeux bleus qui travaillerait pour les Reyes. De plus, je me suis renseigné et c'est bien toi.
En fait, il me protège uniquement pour son intérêt. Car si je tombe, il tombe. Il me la dit lui-même.
– D'accord, mais j'ai des conditions. Car après tout ce que tu m'as fait, je... commençais-je en passant une main dans mes cheveux.
— C'est d'accord, tout ce que tu voudras, mais attends qu'on rentre, je ne fais que te répéter la même chose depuis qu'on est entré dans cette voiture. Dit-il en lançant un regard douteux sur le conducteur.
Je tourne automatiquement la tête sur le chauffeur, et je comprends immédiatement au ton de Kenan qu'il faut se méfier et ne pas parler devant n'importe qui.
-Mmh... Mais quand on arrivera, je veux des explications, parce que putain, ça m'effraie cette histoire !
Il me jette un regard glacial avant de s'approcher de moi si près que mes cheveux frôlent ses joues. Je suis surprise une seconde, mais l'expression de Kenan me laisse penser qu'il ne fait pas ça par hasard.
– Rojas, arrête la voiture à la prochaine rue. Ordonne Kenan d'une voix glaciale.
Je fronce légèrement les sourcils, je ne comprends pas pourquoi il veut s'arrêter alors qu'il me répète depuis cinq minutes que nous ne sommes pas en sécurité ici.
– Pourquoi est-ce que tu veux t'arrêter ? Demandai-je précipitamment.
Il a peut-être changé d'avis, il veut peut-être me livrer à Diego. Mais bon, il lui a quand même tiré une balle dans la jambe, il me semble... Non, deux...
– Ferme ta gueule, OK ? Par ce que là, tu es en train de me faire regretter d'être venu, alors non, tu n'auras aucune explication. Ne crois pas tout ce qu'on te dit. S'exclame-t-il.
-Et...
— Non, ne parle pas, parce que putain maintenant, on est dans la merde, espèce de...
Voyant qu'il ne finit pas sa phrase, je me doute qu'il allait sortir une insulte digne de lui. Et ça... Ça m'énerve.
– Espèce de ? Vas-y, je t'en pris, continue, espèce de quoi, salope, pute, chienne ? Dis-je avec évidence, une pointe blessée.
Je m'avance, très près de son visage, mon doigt frôlant son nez. Mes poumons se compriment douloureusement, ma gorge se serre, prête à dire les pires mots qui traversent mon esprit.
– Mais non, tu ne finiras pas cette phrase, car tu sais que toi, tu es pire. Il n'existe aucun mot sur terre pour décrire à quel point tu es monstrueux, à quel point que même ton existence est... pathétique ! Criais-je les larmes aux yeux.
Je balaye vivement cette larme qui longe ma joue.
– Et tu ne diras rien, tu ne te défendras pas, car tu sais mieux que moi que j'ai raison. Regarde, moi ! À quoi est-ce que tu t'attendais en me traitant de la sorte, Hum ? Même pendant deux longs mois, deux putain de longs mois, je n'arrivais pas à bien dormir la nuit, je...
– Ferme-la. Me coupe-t-il sèchement.
Mon corps se glace, même maintenant, il me demande de me taire. Il ne me laisse pas parler, car il sait que c'est la vérité.
– Alors, arrête cette voiture. Maintenant.
– Bien, mais ne compte pas sur moi lorsque Diego ou même Adam t'enverra des hommes pour te tuer, même pire. Ces hommes-là n'ont rien de comparable à moi.
Aussitôt, il fait un signe de main, puis la voiture s'arrête automatiquement. Je lui lance un dernier regard avant de descendre, je ne sais pas où est-ce que je suis le moins en danger, mais il faut que je sorte de cette voiture.
— On rentre à la CASA. Ordonne Kenan sans me regarder.
Je sort en claquant la porte, tout en soufflant ; je croise les bras, une sensation d'insécurité m'agrippe. Je regarde autour de moi, me retenant de pleurer. Les quelques yeux posés sur moi comptent comme mille et je suis incapable de bouger de ce trottoir.
— Putain... pleurais-je la tête baissée.
Maintenant, il faut que je trouve un endroit où me cacher et dormir. Je suis vraiment, vraiment en danger.
Le retour de Kenan... Vous pensez que ça va se passer comment ?Moi, j'ai peur...🫣
xoxo...💋
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TRUST
RomanceDans un bar du Mexique, une jeune femme travaille pour un puissant narcos qui règne en maître sur le pays. Contre son gré, elle se retrouve plongée dans le monde sombre et violent du trafic de drogue. Alors qu'elle tente de garder sa tête hors de l...