Le coeur d'une armure {tome 3}

7.

------------------

Theme song : Raquel y Sergio Juntos -  Manel Santisteban / Ivan M.

------------------

"Tony ! s'enerva Natasha me forcant à me retourner vers elle. Où sont tes réacteurs ?!

-J'ai jamais su re-produire l'énergie pure de Louna...

-Quoi ?"

L'alcool à re-descendu, la terre me semble bien plus froide et sombre maintenant. Les murs ne bougent plus, mon sang se liquéfie dans mes veines et j'imagine chaque fragment de shrapnel qui se dirige vers mon coeur à cet instant.

Je ne ferais plus jamais souffrir quelqu'un.

"Où sont tes putains de réacteurs Tony !?"

Ne répondant rien, je m'appuya sur la table et m'adossa à celle ci en sachant qu'il n'y avait pas de retour en arrière. J'ai toujours cru que je mourrais à cause de mon égo, que je finirais pas défier un mec trop balaise pour moi et qu'il me tuerait dans un combat épique.

Jamais j'aurais cru que je mettes fin à mes jours moi même...

"Jarvis ! Hurla Natasha en levant la tete vers les hauts parleurs. Où sont les réacteurs de Tony ?

-Aucun réacteur ARC répertorié dans le bâtiment."

Ecarquillant les yeux, Natasha se re-concentra sur moi sachant exactement comment ça fonctionnait. Elle à lu tous les rapports de mon incident en Afghanistan quand on s'est rencontré. Elle sait ce qu'il va se passer.

"Qu'est ce que je suis censé faire Tony ? Je dois te regarder mourir ?"

Baissant la tete, je savais que mon dernier acte sur cette terre, c'était d'avoir forcé mon amie à me regarder rendre mon dernier soupir. J'aurais pu faire ça dans l'intimité de ma chambre ou de mon laboratoire mais apparement, il faut que je fasse souffrir les autres jusqu'au bout.

"Ne compte pas sur moi. Railla t-elle avec rage."

Tournant les talons, Natasha s'en alla sans un mot de plus. Je me retrouva seul et ça ne m'étonna pas plus que ça. La seule chose dont j'étais sur a propos de ma mort c'est que personne ne me tiendrait la main. Je n'étais pas assez naïf pour croire que quelqu'un serait assez sado pour vouloir rester avec moi pendant des années.

Tournant la tete vers la baies vitré, je me décolla de la table et m'avança vers la terrasse. Je m'assieds sur les marches à l'extérieur et regarda la lune et les étoiles. Louna et moi avons eu notre première conversation constructive ici. Après notre première dispute...

Le vent frais me glace la peau et je sens déja cette pression dans ma poitrine revenir. C'est surement une hallucination, il est trop tot pour que les premiers signes d'infarctus n'arrivent.

Mais ça va arriver... Je vais mourrir.

"J'ai toujours su au fond que je n'aurais jamais pu aimer quelqu'un aussi fort que je t'ai aimé toi..."

Fermant les yeux en me revoyant sur ce balcon avec Louna, je profita du vent frais et du souvenir de la première fois où elle m'a dit qu'elle m'aimait...

"Dès le premier soir où on s'est revu, j'ai senti mon coeur de petite fille qui se réanimait. J'avais retrouvé mon prince charmant..."