Chapitre 9

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L'instant d'après, je me suis relevée et j'ai essayé de me repérer. La porte s'est refermée automatiquement rendant la pièce totalement obscure.

J'ai plissé les yeux pour essayer de me repérer dans le noir mais c'était difficile. Je marchais à tâtonnements et quelques instants après, je me suis heurtée à quelque chose de dur.

_ Aïe....

M'exclamé-je la seconde qui suit.

J'ai ressenti ensuite un souffle chaud sur ma peau et j'ai pris peur.

_ Qui est là ?

Je me suis mise à paniquer, en voulant reculer pour m'enfuir , j'ai trébuché sur ma robe et je me suis retrouvée au sol.

_ Qu'est-ce que vous faîtes dans ma chambre ?

La voix a résonné comme un coup de tonnerre. J'ai pris peur ..

_ Je...je me suis trompée... désolée !!!

Dis-je en me relevant.

Il m'a ramené vers lui et m'a plaqué contre le mur. Mon coeur s'est mis à battre rapidement dans ma poitrine.

_ Je vous en prie laissez-moi partir.... J'ai juste confondu de chambre...

_ Je ne pense pas !!!

Dit-il en faisant pression sur mes lèvres la seconde d'après.

J'ai tenté de le repousser mais c'était quasiment impossible. Sa virilité était impressionnante et terrifiante à la fois. Il a déposé des baisers affamés sur ma peau nue et ce processus m'a semblé être une éternité.

Je détestais le fait qu'il me touche sans ma permission. Le fait que je n'avais aucune idée de son identité. Avec le peu d'énergie que j'ai pu rassembler, je lui ai donné un coup entre les jambes.

Il a lâché un juron et m'a soulevé la seconde suivante pour me transporter dans une autre pièce.

_ Qu'est-ce que vous faîtes ? Laissez-moi partir !!!

_ ....

Il ne réagissait pas. Ça m'a irrité.

_ Je vais vous porter plainte !!!

Quand j'ai dit cela, il a éclaté de rire ....ça ressemblait plus à une moquerie déguisée. Cette attitude a attiré mon attention. Qui était-il ?

_ Mon père est...

Je n'ai pas eu la possibilité d'achever ma phrase car il m'a déposé sur le lit au même instant et a serré son corps vigoureux contre le mien....

_ Fais l'effort de me satisfaire au moins...

Lâche t'il avant de se mettre à m'embrasser de manière fougueuse.  Ses mains ont pris possession de mon corps et n'ont eu aucun effort à défaire le zip de ma robe. Nul aucun doute, il comptait me prendre ce soir ....

*
*
*

Le lendemain matin, je me suis réveillée au beau milieu d'un soleil radieux. J'ai eu l'impression que mon corps était broyé si bien que j'ai eu du mal à me retourner. En pensant à la nuit torride de la veille, j'ai rougi et je me suis retournée ensuite pour poser mes yeux sur l'homme qui était allongé près de moi.

Il avait le dos tourné et sa peau était légèrement mâte à la lumière du soleil ce qui le rendait vraiment attrayant.

Qui était-ce ?

Je n'ai pas eu le temps de m'épancher là-dessus car la seconde d'après, mon portable s'est mis à sonner. J'ai quitté le lit en hâte et je l'ai retrouvé après une fouille minutieuse. Lorsque j'ai voulu décrocher, l'appel a cessé.

J'ai décidé de me rhabiller afin de quitter la chambre avant qu'il ne se réveille. Malheureusement pour moi la minute suivante, j'ai constaté que ma robe était complètement abîmée. Prise de court, j'ai dû improviser. Mes yeux se sont posés sur sa chemise étalée au sol. Je me suis penchée et je l'ai ramassé. je l'ai porté ensuite et j'ai passé un peignoir au-dessus.

Un quart d'heure plus tard, je me tenais à l'entrée de l'hôtel quand tout à coup, des flash aveuglants se sont répandus sur moi  me donnant ainsi le tournis.

Moi: Des paparazzis ?!

J'étais scandalisée.

Qui les avaient appelé ? Et pourquoi j'avais l'impression que c'est moi qu'ils attendaient ?

J'ai pris la clé des champs et je me suis glissé à bord du premier taxi que j'ai pu apercevoir.

Moi: Mon Dieu !

J'étais essoufflée et mes cheveux en bataille.

J'ai repassé la scène en boucle dans mon esprit et là, la vérité m'a frappé de plein fouet.

On m'avait tendu un piège....

Moi: Catherine !

Mince ... Comment j'avais pu être aussi stupide de croire qu'elle allait baisser les bras aussi facilement ? Je m'en suis voulu pour cette maladresse qui va me coûter cher. Son but était de me discréditer, salir mon image et ma réputation.

Qu'est-ce qu'elle est bête Mon Dieu !!!

Elle n'a pas pensé qu'elle allait aussi entacher l'image des entreprises Bell. Une vraie idiote.

Je la maudissais intérieurement lorsque j'ai entendu la voix du chauffeur m'interpeller ...

_ Où est-ce que vous allez ?

Avec toute cette histoire, j'avais complétement oublié de lui communiquer l'adresse du Manoir. J'ai rectifié le tir la seconde qui suit.

_ Manoir Bell.

_ C'est noté !

Il a pris un virage et je me suis adossée sur la banquette arrière du véhicule. J'avais un mal de crâne horrible. J'ai essayé de me détendre ...

*
*

À mon arrivée une vingtaine de minutes plus tard, je me suis dirigée directement dans ma chambre et je l'ai fermé à clé. Par la suite, j'ai foncé dans la salle de bains pour essayer d'enlever toutes les traces des évènements qui se sont déroulées la veille.

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant