Chapitre 27

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Plus tard, j'ai rejoint mon bureau après le départ de Jack. Dès que je suis entré, mes yeux se sont posés sur elle.

Moi: J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre !?

Ruby: Pas vraiment, comment tu vas ?

Dit-elle en me regardant avec soin.

Moi: Bien, et toi ?

Je me suis avancée vers elle et lorsque je suis arrivée à sa hauteur, j'ai fait passer mes bras autour de ses épaules.

Ruby: Je vais très bien ...

Dit-elle dans un murmure.

Je pouvais ressentir les frissons qui provenaient de sa peau. J'ai retourné la chaise pour faire en sorte que nos regards se croisent.

Moi: Qu'est-ce qui t'a emmené ?

Ruby: J'ai pensé à t'apporter à manger. J'espère que ce n'est pas déplacé...

J'ai regardé le paquet posé sur la table juste à côté d'elle. Ça m'a ému.

Moi: C'est gentil .

Je me suis penché pour déposer un baiser sur ses lèvres ensuite. Elle a répondu en me les offrant avec délicatesse.

Moi: Goût fruité !!!

M'exclamé-je en mordant légèrement sa lèvres.

Ruby: De quoi tu parles ?

Moi: J'aime le goût de tes lèvres.

Dis-je en me dirigeant par la suite vers mon bureau pour prendre place.

Elle a rougi et a baissé la tête au même instant pour échapper à mon regard. Comment faisait-elle pour être si adorable et innocente à la fois ?

Ruby: Je te sers ?

Moi: Pourquoi pas ?

Elle s'est exécutée et nous nous sommes mis à manger quelques minutes après.

Moi: Est-ce l'unique raison de ta venue ?

Ruby: Non, je sors de chez le notaire et je suis si heureuse !!!

Ça se voyait , elle avait probablement dû obtenir une bonne nouvelle.

Moi: Raconte !

Sans attendre que j'insiste, elle l'a fait. Je l'écoutais discrètement car mon regard était porté sur ses lèvres charnues.

Ruby: N'est-ce pas merveilleux ?

Moi: En effet !

Ruby: Avec ça , je suis sûre de récupérer tous les biens de mon père.

Moi: Pas faux !

Ruby: Dans ce cas, je ne vais plus vraiment avoir besoin de ton aide...

Mon coeur s'est mis à battre de manière rapide après qu'elle ait dit cela.

Moi: Impossible !

Ruby: Pourquoi ? Je suis à deux doigts de récupérer....

Je l'ai interrompu.

Moi: N'oublie pas notre accord !

Elle a affiché une mine béate.

Ruby: C'est vrai, pffff ! N'ya t'il pas un  moyen de le rompre ?

Moi: Tu sais tout, ne me fais pas me répéter !

Dis-je d'une voix sévère.

Elle m'a regardé d'un air confus.

Ruby: Qu'est-ce qui t'arrive ?

Moi: Rien !

J'ai déposé la fourchette et je me suis levé la seconde d'après pour me positionner vers la vitre en lui offrant ainsi mon dos.

En agissant ainsi, je ne voulais pas laisser mes émotions transparaître.

"Quelle ridicule idée de vouloir rompre le contrat ?"

Avec ça ou non, je ne vais pas la laisser. Elle est ma fiancée et deviendra mon épouse dans quelques jours. C'est quasiment impossible d'imaginer une autre scène.

.....

#Ruby

"John, John, John......je t'ai dit que j'allais te battre à plate couture. Ce n'est qu'une question de temps."

Ai-je pensé.

J'avais fait exprès d'évoquer la rupture de notre accord pour le tester. Sa réaction m'a permis de confirmer mes soupçons. Il s'attachait à moi. Même s'il faisait semblant en mettant toujours le contrat en avant, certains actes ne peuvent être trompeurs.

Quelques instants après, je me suis levée pour me rapprocher de lui. Dès que j'ai passé mes bras autour de sa taille, il a tressailli et m'a regardé du coin de l'oeil.

Moi: Ça va ?

John: Pourquoi ça n'irait pas ?

Il était sur la défensive, signe de sa nervosité.

Moi: D'accord, si tu le dis. Je te fais confiance.

John: Tu aimerais me voir craquer n'est-ce pas ?

Moi: Je ne sais pas de quoi tu parles.

Dis-je en affichant un sourire espiègle.

John: Je pense que je t'ai sous-estimé.

Il s'est retourné et m'a enlacé délicatement.

___ Tu es très futée , bien joué !

J'ai souri de plus belle en positionnant mes bras autour de son cou.

Moi: J'ai un bon professeur !

John: Apparemment....

Dit-elle en déposant un baiser sur mes lèvres.

C'était doux, sensuel et je me suis perdue dans ce baiser au point de ne plus trouver mon équilibre.

John: J'ai envie de toi ...

Me dit-il au creux de l'oreille.

Moi: Là maintenant ?

Demandé-je d'un air ahuri.

John: Oui, tout de suite.

Il a dégagé les objets et cartons qui étaient posés sur sa table et m'a déposé dessus.

Moi: On peut nous surprendre..

John: Ne t'inquiète pas, personne ne va entrer pas même mon assistant et si quelqu'un ose le faire il va en payer les frais lourdement.

La sévérité de sa voix m'a excité ! J'aimais ce côté dominateur, fort et viril qu'il dégageait en cet instant précis.

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant