Chapitre 56

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              •• Manoir Bell

#Ruby

Le lendemain matin après le petit-déjeuner, John  m'a conduit au manoir.

Moi: Qu'est-ce qu'on vient faire ici ?

John: Éradiquer les cafards !

J'ai esquissé un sourire espiègle.

Moi: Tu es drôle de fois.

Nous nous sommes dirigés à l'intérieur et quelques instants après, ma belle-mère a fait son apparition.

Catherine:  Ruby ? Qu'es tu venue faire ici ?

Moi: De dégager de cette maison . Tu croyais que je t'avais oublié ?

Catherine: Mais....

Moi: Tu as intérêt à t'en aller sans riposter sinon ça va mal se passer pour toi.

Catherine: Tu es une vraie sorcière ! Tu vas me le payer ...

John a raclé sa gorge. Elle a croisé son regard au même moment.

___ Tu as emmené ton chien à ce que je vois.

Moi: Un peu de respect sinon tu risques de retourner en cellule.

Elle m'a regardé de haut et s'est rendue dans sa chambre la seconde qui suit pour faire ses valises.

John: As-tu déjà décidé de ce que tu feras du manoir ?

Moi: Pas encore....

John: Prends ton temps, lorsque tu te seras décidé, n'hésite pas à m'en parler.

Moi: Merci mon amour....

J'ai déposé un baiser sur ses lèvres .

*
*

[ Quelques minutes après... ]

Catherine nous a rejoint en trimballant ses valises.

Moi: Enfin ,ce n'est pas trop tôt !

J'ai laissé les consignes au personnel afin qu'elle ne puisse plus remettre les pieds à nouveau ici.

Elle m'a lancé un regard sombre avant de s'en aller.

John: Ne pensez pas à lui faire du mal, à la moindre tentative, vous m'aurez sur le dos.

J'ai ressenti des papillons dans le ventre. Mon époux était très protecteur avec moi.

                                    *

                 ~ Un mois plus tard ~

Ma relation avec John était au beau fixe, J'étais retournée vivre à la villa et il se montrait prévenant avec moi.

En me levant ce matin, je me suis sentie étrange. Je faisais de la fièvre et mon corps était engourdi.

Il l'a remarqué et a appelé son ami Jim afin qu'il vienne m'examiner. Il est arrivé une heures après et m'a fait un prélèvement sanguin. Pendant tout le processus, John est resté avec moi et quand il a terminé, il s'est éclipsé avec lui.

J'étais anxieuse .

La mine qu'il avait affiché ne m'était pas inconnue. J'ai pris peur et avec le peu de force qui me restait, je suis allée à leur recherche pour les espionner. Ils étaient dans son bureau... J'ai écouté aux portes, chose que je ne faisais pas d'habitude.

Jim: J'ai échangé avec Jack, il m'a fait savoir qu'il perdait patience. Quand est-ce que tout cela va finir ?

John: Bientôt, je ressemble des preuves et dès que c'est prêt je vais me charger de le foutre en prison.

Jim: Et Léane ? Que feras tu d'elle ?

John: Je l'ignore pour le moment, pourquoi cette question ?

Jim: En fait,....il y'a deux jours de cela elle m'a entendu discuter avec Jack et elle est au courant de tout.

John: Tout ....? Sois plus explicite.

Jim: Elle sait que c'est à cause de toi que son père adoptif est mort.

Mon coeur a fait un bond dans ma poitrine. John? Était-il responsable de la mort de mon père ? Comment est-ce possible ?

Avec fureur, je suis entrée dans son bureau. Leur conversation s'est interrompue et ils m'ont dévisagé d'un air stupéfait.

Moi: Est-ce vrai ce qu'il vient de dire ?

John: Tu nous espionnais ?

Moi: Réponds-moi, tu as tué mon père oui ou non ?

John: Retourne dans ta chambre, on va en discuter plus tard.

Moi: Non, j'exige des explications. Comment as-tu pu faire une chose pareille ? Si mon père n'est plus de ce monde c'est de ta faute et dire que tu as passé le temps à me cacher la vérité.

Jim: Ce n'est pas.ce que tu crois Ruby, les choses ne se sont pas passées ainsi !

Moi: Toi la ferme, je m'adresse à mon époux. John, tu as tué mon père ? Réponds-moi !!!

Il a baissé la tête de manière honteuse avant de me répondre. Je n'ai pas eu besoin d'attendre qu'il avoue son crime, son attitude disait tout.

John: Je suis désolé !

J'ai réduit la distance entre nous et de toutes mes forces je l'ai giflé. Il n'a pas cherché à se protéger et m'a laissé faire.

Moi: Je te déteste John, je te hais ! Tu es un monstre.

Les larmes inondaient mes paupières...

___ Je veux divorcer de toi ! En aucun cas je ne peux rester l'épouse de l'assassin de mon père.

Dès que j'ai achevé ma phrase, j'ai quitté la pièce à toute vitesse.

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant