Je me rapproche de lui et adoucis ma voix.
Moi: Mon chéri, ne prends pas mal mes propos s'il-te-plaît. Je voulais juste te faire comprendre qu'en tant que la tête de cette famille tu es mieux placer pour gérer certaines affaires.
Il se détend et soupire.
Collins: Je ne peux pas lui enlever ce qui lui appartient. C'est son droit et c'est comme cas, fin du débat.
Ses mots sont froids , c'est la première fois qu'il me parle de cette manière. Voyant cela, je décide de battre en retraite. Par la suite, je quitte son bureau et fais signe à ma fille de me retrouver dans ma chambre.
Léane: Maman, qu'est-ce que papa a dit ? Je vais regagner ma chambre n'est-ce-pas ?
Moi: Non ! Il va lui laisser cela .
Léane: Mamannnn, ne me dis pas que tu vas accepter qu'il le fasse sans rien faire?
Moi: J'ai les mains liées malheureusement.
Elle semble être déçue et se retient de couler des larmes.
Moi: Ne t'en fais pas, je vais lui rendre la monnaie de sa pièce. Rita bien qui rira le dernier.
Elle saute de joie et se frotte les mains en même temps.
Léane: J'ai confiance maman, tu vas la bouffer cru !
En effet, je vais lui faire payer son impolitesse comme j'ai réussi à détrôner sa mère. Aucun obstacle ne va se placer sur mon chemin.
*
*
*~ Le soir ~
#Ruby
Depuis que je me suis enfermée dans ma chambre, je n'ai plus pointé le bout du nez à l'extérieur. Lorsque la nuit est tombée, la gouvernante m'a fait savoir que le repas était prêt.
Ils étaient probablement à table, je n'ai pas voulu les rejoindre. J'étais mélancolique et nostalgique pour être de bonne compagnie pour qui que ce soit.
Quelques minutes après, mon père est venu me chercher. Je lui ai ouvert la porte de ma chambre et il a pris place sur une chaise.
Collins : Qu'est-ce qui ne va pas ma fille?
Moi: Je suis un peu triste papa mais ça va passer ne t'inquiète pas.
Une lueur a traversé son regard au même instant.
Collins: Est-ce à cause de ta mère ?
Moi: En quelque sorte, en passant je m'excuse d'avoir agi de manière effrontée tout à l'heure. C'est juste que je ...
Sans achever ma phrase, je fonds en larmes. Il se lève et me prend dans ses bras.
Collins: Pleure, évacue ta tristesse ma chérie ne garde rien dans ton coeur.
Il me console par ses mots.
Bien après, il m'encourage à dîner avec eux. Je m'assois à table et resté distante tout de même. Je me sers un bol de bouillabaisse et mange par la suite en étant focalisé sur mon repas.
Lorsque ma demi-soeur me questionne, je prends du temps avant de lui répondre.
Léane : Pourquoi tu te comportes ainsi avec moi ?
Je relève la tête et pose mon regard sur elle d'un air neutre.
Moi: Excuse-moi, qu'est-ce que tu disais ?
Catherine: Elle t'a demandé si tu pouvais l'accompagner demain faire du shopping.
Moi: Désolé mais j'ai autre chose en tête.
Catherine: On peut savoir ce que c'est si ce n'est pas trop indiscret ?!
Moi: J'irai déposer des fleurs sur "la tombe de ma mère" .
Je fais exprès de m'attarder sur ce détail et prends plaisir à voir leurs réactions.
Collins: Je vais t'accompagner !
Moi: D'accord.
Le fait qu'il me soutienne m'apaise. Même si elle n'est plus là, j'ai toujours le privilège d'avoir mon père en vie.
*
~ Le lendemain matin ~
Je me lève de bonne heure afin de me préparer à temps. Je ne souhaite pas faire attendre mon père du coup lorsque je termine, je me dirige vers le jardin pour cueillir les pivoines car ça a toujours été les fleurs préférées de ma mère.
Malheureusement à mon arrivée, je trouve qu'on les a toutes arrachées. À la place poussent des roses noires. Cette découverte me mets hors de moi. Je décide de les arracher toutes et ça me prend pas mal de temps.
Quand je tire la dernière tige, j'entends la voix de ma belle-mère non mon de moi.
Catherine: Qui t'a donné l'autorisation de faire une telle chose ?
Je lui lance un regard sombre...
Moi: Tout ce que tu as fait comme changement dans cette maison prendra fin. Je vais tout retirer, toutes tes traces afin que tu comprennes que tu n'es pas à ta place ici !!!
Elle se rapproche de moi à grands pas et dès qu'elle se tient à ma hauteur, elle me lance des mots poignants.
Moi: Tu n'as pas besoin de cacher ta nature avec moi, je sais quel genre de garce tu es et je vais te faire payer toute la douleur que tu as infligé à ma mère avant son décès.
Au diable les convenances, je ne veux pas faire semblant d'être gentille avec la meurtrière de ma mère.
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