~ Une semaine plus tard ~
#Catherine
Ce matin a lieu la lecture du testament de mon époux. Pour l'occasion, j'ai arboré une tenue digne d'un vainqueur car je savais déjà comment ça allait se dérouler.
Je suis arrivée à l'avance en compagnie de ma fille et une demi heure après, ma belle-fille est venue.
Moi: Pourquoi tu t'es donnée tant de peine ? À ta place je ne me serais pas déplacé.
Elle ne m'a pas répondu. Quelques instants après , un homme a fait son apparition.
Qui était-il ?
Il a pris la parole directement.
_ Bonjour mesdames, je suis le suppléant de Monsieur Redford. Il m'a chargé de m'occuper de la procédure.
Moi: Quel est votre nom ? La moindre des choses serait de décliner votre identité, de plus qu'est-ce qui nous prouve que vous dîtes la vérité ?
_ Veuillez excuser mes manières, je m'appelle Edward Harris.
Moi: Hum.
Il a sorti son portable de sa poche juste après et a passé un coup de fil en le mettant sur écoute. Quelques secondes après, la voix de Mr Redford s'est élevée. Il a confirmé les dires du Notaire. Ça m'a rassuré.
_ Nous allons commencer la procédure, tout le monde est là ?
Moi: Je crois bien !
Dis-je en posant mon regard à nouveau sur ma belle-fille.
*
Nous avons pris place dans son bureau et sans transition, il a entamé la lecture du testament. J'étais impatiente et à chaque instant, je lui demandais d'aller à l'essentiel.
Lorsque vint le moment ultime, j'ai ressenti les battements de mon coeur s'accélérer. Il a énoncé les différents biens de mon défunt époux en passant par les entreprises Bell aux biens immobiliers.
Quand il s'est tu, il a fait mention d'un point qui a tout chamboulé.
___ Tous ces biens iront à la progéniture du défunt après avoir subi un test d'Adn qui confirmera leur relation père et fille.
J'ai réagi au même instant.
Moi: Comment est-ce possible ?
_ Je m charge juste de la lecture du document et si vous souhaitez respecter les dernières volontés de votre défunt époux, vous n'allez pas nous compliquer la tâche.
Moi: Ce document est un faux !!! Collins n'aurait jamais fait une chose pareille.
Ruby: Qu'est-ce qui t'arrive belle maman ? Pourquoi tremble tu ? Tu as peur qu'on découvre tes secrets ?
Dit-elle d'une voix malicieuse.
Je me suis tournée vers elle d'un air féroce.
Moi: C'est toi n'est-ce pas !? Ohhhh ouiii, je suis sûre que c'est ton œuvre mais crois-moi ça ne va pas se passer comme ça. Je vais contester ce testament.
Dis-je d'un air féroce.
_ Si vous le faites, les biens de votre époux seront gelés jusqu'à ce que la procédure d'enquête soit close et ça peut prendre 3 à 5 ans !!!
Moi: 5 ans ? Et comment allons-nous vivre entre temps ?
_ Votre défunt époux vous a laissé une villa et 0,5 pourcent de ses parts dans ses diverses entreprises.
Je me suis levée au même instant.
Moi: Ce sont des conneries ! Mais croyez-moi sur parole, ça ne va pas se passer comme ça ! Mon époux m'aimait, il m'adorait.
_ Je n'ai fait que mon travail Madame Bell, le reste ne me concerne pas. Veuillez ne pas m'en tenir rigueur.
Moi: Léane ! Lève-toi on s'en va .
Léane: Mais maman, pourquoi tu refuses que je passe le test ? Je n'ai rien à cacher.
Ruby: Mais ta mère si apparemment.
Dit-elle en riant aux éclats.
Moi: Sale garce, je te jure que tu vas me le payer. Tant que je ne te verrais pas à genoux me suppliant de te laisser sauve je ne m'arrêtai Jamais.
Dis-je avant de quitter la pièce suivie par ma fille.
....
#Léane
Je ne comprenais pas l'attitude de ma mère. Le suppléant du notaire avait soumis une condition pourtant simple mais elle avait réagi de manière étrange. Ça m'a intrigué et dès que nous nous sommes retrouvées seule, je l'ai questionné à ce sujet.
Moi: Maman, dis-moi que je suis la fille de papa !!!
Elle n'a pas répondu et s'est mise à marcher de plus belle.
___ C'est à toi que je m'adresse, arrête tout tout de suite !
Je l'ai rattrapé à toute vitesse et je me suis emparée de son bras pour l'obliger à s'arrêter.
Catherine: Quoi ? C'est quoi ton problème ?
Moi: Est-ce que je suis la fille de mon père ?
Catherine: Ne m'embête pas avec des questions inutiles !
Dit-elle en s'offusquant.
Moi: Inutile dis-tu ? Ça alors ?!!!
Je tombais des nues.
J'ai vécu durant toutes ces années dans le mensonge. Le fait de réaliser ça a resserré mon coeur. La douleur était trop vive.
Moi: À cause de ta légèreté je risque perdre mon héritage. Quel genre de mère es-tu ?
J'ai élevé la voix pour exprimer ma colère et la seconde d'après, elle m'a giflé violemment.
