Chapitre 49

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[ Vingt minutes plus tard ..... ]

Je n'avais toujours pas trouvé de solution. Étant dans l'impasse, je n'ai su quoi faire. J'étais apeuré, stressé et pendant que je réfléchissais, la porte des toilettes s'est ouverte en fracas. J'ai sursauté en posant ma main contre mes lèvres pour étouffer mon hurlement.

_ Fouillez toutes les cabines !

J'ai reconnu la voix de mon père. Il était prêt à tout pour que je sois l'esclave de cet homme. Je me suis mise à prier tout en sachant que mon sort était scellé. Lorsqu'ils ont ouvert la porte de la cabine voisine , j'ai commencé à pleurer en silence.

Plus que quelques secondes et ils allaient me démasquer. Je suis foutue.

J'ai fermé les yeux en attendant mon tour  , quand ils ont ouvert la porte ils m'ont vu au même instant.

_ La voilà !

Klaus: Stupide fille ! Tu pensais sérieusement que tu allais nous échapper ?

Mon père m'a tiré hors de là avec une force renversante.

Moi: Pourquoi tu fais ça ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?

Klaus: La ferme !

Il s'est tourné vers un homme que je n'ai pas réussi à identifier et leur a demandé de me conduire à l'étage supérieur.

____ Tu feras ce que je te dirais et en cas de désobéissance, je vais te faire vivre les pires moments inimaginables.

Quand il a achevé sa phrase, il s'en est allé.

L'homme en question m'a tenu par le poignet et m'a forcé à quitter la pièce.

Moi: Vous n'êtes pas obligé de faire ce qu'il vous dit. Si vous m'aidez je vous promets de vous offrir une belle récompense.

Il a ricané .

_ Économise tes forces , tu en auras besoin pour tout à l'heure.

Mon coeur s'est mis à battre rapidement dans ma poitrine.

"Pitié Seigneur !"

Nous avons longé le couloir qui mène à l'ascenseur et l'avons pris. Une dizaine de secondes après, les portes se sont ouvertes à cet étage où je m'apprêtais à vivre l'horreur.

J'ai refusé d'avancer.

_ Ne me perds pas le temps ! Bouge !

Moi: Non. Je ne le ferais pas.

Il m'a donné une gifle violente et j'ai atterri au sol lourdement.___ De quel droit osez vous lever la main sur moi ?

_ Tant que tu refuseras de faire ce que je te demande, je vais continuer à te battre salope.

Il m'a soulevé la seconde qui suit et m'a obligé à avancer. Je le faisais lentement question de gagner du temps.

Quelques minutes plus tard, il s'est arrêté devant une porte et l'a déverrouillé.

_ Entre !

J'ai refusé de bouger.

Il m'a poussé à l'intérieur avec force. J'ai hurlé et le temps pour moi de me relever pour lui faire face, la porte était déjà verrouillée.

Que faire ?

Mon sort était scellé. Je me suis assise au sol en retenant mon corps qui perdait le contrôle au fur et à mesure.

*

[ Dix minutes se sont écoulées.... ]

La porte s'est ouverte et le petit chauve au teint grisâtre est apparu. Il m'a fixé avec un regard salace et s'est léché les lèvres d'un air répugnant.

Conan: On va bien s'amuser ce soir !

Moi: Tu peux toujours rêver sale porc.

Conan: C'est le porc qui te baisera comme la chienne que tu es.

J'ai ressenti du dégoût. Il était tout ce que je détestais chez un homme.

Moi: On verra bien.

Il a esquissé un sourire diabolique et m'a donné l'ordre de me lever. J'ai refusé d'obéir.

Conan: Je vais te ba*ttre..

Il a ôté la ceinture de son pantalon et j'ai su directement ce qu'il voulait faire avec cela. Prise de panique, je me suis levée en vitesse. Voyant mon geste , il a ri aux éclats. ___ Je savais qu'il y'avait un langage que tu allais comprendre facilement.

J'étais trop choquée pour répondre. Et dire que tout cela m'arrivait à cause de ma mère. Je la détestais tellement.

Il baissé son pantalon et sorti son sexe. Dès que je l'ai vu, j'ai éclaté de rire. Cette minuscule chose ridicule.

Conan: Qu'est-ce qui t'amuse ? Tu veux mourir ?

Moi: Ton sexe te ressemble, vous êtes tellement risible mon Dieu !

Il a levé la main et a voulu me battre avec la ceinture mais je l'ai saisi en lien vol et avec le peu de force qui me restait, je l'ai tiré vivement. Ne s'attendant pas à cela, il a perdu l'équilibre et s'est retrouvé au sol à cause de son pantalon qui était retroussé au niveau de ses genoux.

Conan: Aïe, salope. Tu vas me le payer...

Je l'ai ignoré et avec une rapidité déconcertante, je me suis dirigée vers la porte pour m'échapper de cet enfer.

Conan: Ehhhh, qu'est-ce que tu fais ? Où penses-tu aller ainsi ?

Il a essayé de se relever mais a titubé. Je savais que je n'avais pas beaucoup de temps. Il me fallait agir rapidement de peur de me retrouver à la case départ.

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant