Chapitre 23

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#Catherine

Comment est-ce possible ? Je le fixe en retenant mon souffle. On a pour habitude de dire que le monde est petit mais de là à tomber sur cet homme à nouveau, j'ai du mal à croire à une simple coïncidence.

Qui est-il ? Et que fait-il avec ma belle-fille !?

Je rêve ou il l'a appelé "mon amour" ? Je ressens une vague d'émotions m'envahir qui me tourmentent et m'empêche de respirer convenablement. L'instant d'après, mon coeur se met à battre de manière effrénée si bien que j'ai l'impression qu'il risque sauter de ma poitrine à tout moment. Puis tout devient sombre.

*
*

#Léane

Tout est allé si vite. Le temps pour moi de réaliser ce qui était en train de se passer, j'ai vu ma mère s'effondrer au sol. J'ai poussé un cri en me courbant pour la secourir.

Moi: Aidez-moi s'il-vous-plaît !!!

Pendant que je m'égosillais, ma demi soeur me regardais sans bouger le moindre doigt.

Ça m'a irrité.

Moi: Qu'est-ce que tu attends pour appeler les secours ?

Elle ne m'a pas répondu, au lieu de ça, elle s'est tournée et est partie avec le bel inconnu du centre commercial. J'étais sidérée, comment avait-elle fait pour être en contact avec une telle personne ? Elle n'était rien, une fourmie avait plus de valeur qu'elle.

Quelques instants après, le personnel de maison est venu à mon secours. Ils m'ont permis de la transporter dans sa chambre conjugale.

*
*

            ~ Une heure plus tard ~

Quand elle a repris connaissance, j'étais auprès d'elle.

Moi: Maman , comment tu te sens ?

Catherine : Où suis-je ?

Moi: Dans ta chambre, tu t'es évanouie tout à l'heure.

Elle s'est relevée et a posé sa main contre son front.

Catherine: Dis-moi que c'était un cauchemar, cette sotte n'a pas pu s'allier à un tel homme.

Moi: Tu le connais maman?

Catherine: Bien-sûr que non ! Mais je n'ai pas besoin de cela pour deviner qu'il est quelqu'un d'important. Ça devient compliqué maintenant.

Moi: Comment ça !? Pourquoi la présence de cet homme te dérange tant ?

Catherine: Tu ne comprends jamais rien !

Dit-elle en lâchant un juron juste après.

Moi: Elle et toujours en situation de detr...

Catherine: Ça suffit !!! Tu es bête ou quoi ? Cette fille ne souffre pas. Elle entretient probablement une relation avec cet homme.

Moi: Hum, quelle veinarde !!!

Catherine: Il faut qu'on trouve rapidement un plan pour mettre la main sur cette maison définitivement. Le temps presse.

Moi: Tu as raison maman, j'espère aussi que la lecture des dernières volontés de papa se fera rapidement.

Catherine: Moi de même.

Moi qui avait vécu par le passé de manière paisible, je me retrouvais en train de stresser. Soucieuse de mon sort futur.

                                  *

           •• Villa des Roses

#Ruby

Plus tard en soirée. J'ai tenu à échanger avec John concernant la scène qui s'était déroulée quelques heures après l'enterrement de mon père. Le comportement qu'avait eu ma marâtre ne m'avait pas laissé de marbre .

C'est pourquoi, dès son retour je l'ai rejoint dans ma chambre.

Moi: Bonsoir !

John: Bonsoir .

Il était en train de défaire sa cravate lorsque je suis entrée. Je me suis rapprochée de lui à grands pas.

Moi: Laisse-moi faire ..

Sans attendre sa réponse , je me suis mise à l'œuvre en étant complètement focalisé sur ma tâche mais il avait autre chose en tête apparemment car il s'est mis à me toucher de manière audacieuse.

Ça m'a distrait.

Moi: Qu'est-ce que tu fais ?

John: Je profite de ma fiancée, ça ne se voit pas ?

Dit-il en faisant descendre la fermeture française de ma robe.

Mon corps fut saisi de frissons.

Moi: Tu vas me distraire.

Il a esquissé un sourire diabolique.

John: C'est toi qui a commencé.

J'ai ouvert grandement les yeux quand il a dit cela.

Moi: Ce n'est même pas vrai, comment peux-tu affirmer une telle chose ?

Sans me fournir de réponse, il a fait glisser ma robe délicatement et elle a atterri sur la moquette en produisant un léger bruit .

John: J'ai attendu toute la journée afin de pouvoir réaliser ceci....

Dit-il en dégrafant mon soutien gorge.

Pris de court j'ai laissé échapper un petit cri.

___ J'aime tes seins...

Il a dit cela tel un murmure en les prenant comme une coupe dans sa main. La seconde d'après, il s'est penché et a déposé ses lèvres pour lécher mes tétons rosés.

J'ai laissé échapper un gémissement en faisant un arc pour pouvoir lui faciliter la tâche.

John: Dis-moi que tu as tout aussi envie de moi ...

Moi: Je ..ahhhhh !

Il venait d'insérer son doigt dans ma petite culotte à la recherche de mon clitoris.

John: N'ai pas peur de t'exprimer....nous ne sommes qu'à deux !

Moi: Tu veux me faire perdre la tête.

John: Rectificatif.........Je veux te faire jouir !

Ces quelques mots ont mis mes sens en alerte au point où j'ai complétement oublié la raison principale de ma venue dans cette chambre.

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant