Chapitre 14

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Moi: Pourquoi je devrais vous suivre ?

John: Je suis en mesure de te faire obtenir justice. Tu es seule désormais mais je peux remédier à cela.

Moi: Hum ...

C'était intéressant mais je me demandais ce qu'il voudrait en échange.

____ Qu'est-ce que vous gagnerez en m'aidant ?

John: Tu le sauras très bientôt. Monte maintenant !!!

Il s'est retourné et a pris place à bord de son véhicule. Je l'ai regardé d'un air indécis avant de me décider à le suivre. Plonger dans l'inconnu sans réellement savoir où se mettait les pieds.

*
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          ~ Une demi heure plus tard ~

•• Maxton Hotel

#John

Durant le trajet, elle s'est endormie. Je l'observais en douce de temps en temps. Elle était pâle et ses vêtements étaient tout abîmés. On aurait dit qu'elle s'était échappée d'un endroit maléfique.

À notre arrivée, j'ai été obligé de la porter pour la conduire dans ma suite. Moi qui détestais être en contact avec les femmes, je me suis retrouvé à prendre plaisir à la porter.

Plus tard, je l'ai allongé sur le lit après avoir ôté ses vêtements.  J'ai demandé à mon assistant d'appeler Jim et de lui fournir des vêtements à sa taille.

J'étais épuisé mais le fait de la savoir si fragile ne m'a pas laissé de marbre. En attendant la venue de Jim, j'ai pris un bain et j'ai mis des vêtements chauds.

Quand il est arrivé une heure plus tard, il m'a fixé d'un air grincheux.

Jim: James m'a dit que c'était urgent !

Moi: Ça l'est ! Occupe toi d'elle.

Dis-je en indexant Ruby.

Jim: Une inconnue ? Est-elle ....Ohhhh mince !!!

Il m'a touché l'épaule d'un air enjoué.

____ Après toutes ces années, je ne m'attendais pas à ce que tu puisses sortir un jour du célibat.

Je lui ai lancé un regard sombre.

Moi: Au lieu de dire des bêtises tu ferais mieux de prendre soin d'elle !!!

Jim: Hum !

Moi: Si tu tiens toujours à recevoir le budget alloué à ton hôpital, prends soin d'elle et surtout ferme ta bouche.

Dès que j'ai dit ça, il a pris un air grave et s'est mis à l'examiner. J'ai pris place sur un divan et je l'ai observé attentivement.

Au bout de quelques minutes, il a pris à nouveau la parole.

Jim: Elle fait de la fièvre !

Moi: Que faut-il dans ce cas ?

Jim: Je vais passer un coup de fil , je te reviens.

Moi: Okay !

Il est sorti juste après. Même si semblait des fois loufoque, il était l'un des meilleurs médecins de la région. Quand il est revenu, il l'a donné la conduite à tenir pour qu'elle aille mieux.

Moi: Fais ce qu'il faut et je te serais reconnaissant !

Il m'a regardé d'un air ahuri.

Jim: On dirait que tu tiens tellement à elle, es-tu....

Moi: Fiche le camp !!!

Il a souri sans vergogne et s'en est allé.

....

#Ruby

Je frissonnais, ressentant le froid me pénétrer jusqu'aux os. L'instant d'après, je me suis retournée et j'ai vu ma belle-mère se rapprocher de moi en tenant une batte. J'ai pris peur et je me suis mise à crier en essayant de m'échapper mais sa fille est apparue soudainement et m'a bloqué lui donnant l'occasion de me battre correctement. Dès qu'elle a levé la main pour m'administrer le premier coup, j'ai fermé les yeux et je me suis mise à hurler.

Au même instant, j'entendais une voix m'appeler....

_ Ruby, Ruby Bell !!!

J'ai poussé un dernier cri et la seconde d'après, je me suis réveillée en sursaut. Mon visage était recouvert de larmes. Je me suis relevée et j'ai regardé autour de moi.

Où étais-je ?

Je ne me souvenais de rien et lorsque les yeux se sont posés sur la perfusion, tout est redevenu clair dans mon esprit. J'ai regardé ensuite mon corps et j'ai réalisé que je n'étais plus en possession de mes vêtements.

Qui m'avait changé ?

Pendant que je réfléchissais, la porte de la chambre s'est ouverte. Il est entré. Son visage ne m'était pas familier.

Moi: Est-ce vous qui m'avez sauvé ?

John: Évidemment, en deviens moi qui aurait pu le faire ?

Sa réponse arrogante m'a laissé perplexe.

Moi: Merci !

Il n'a pas répondu et a pris place sur un divan en croisant les jambes.

John: Comment te sens-tu ce matin ?

Moi: Mieux !

John: Hier je n'ais pas eu l'occasion de te présenter mes sincères condoléances pour le décès de ton père. C'est une situation difficile et j'espère que tu tiendras le coup  et sauras être forte.

Moi: C'est vraiment gentil de votre part ! Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi.

John: Ne me remercie pas, nous avons passé un accord la veille.

Moi: Un accord ? Je ne m'en souviens pas.

Demandé-je en fronçant les sourcils.

John: Je vais te rafraîchir la mémoire si tu le veux bien. Je ferais en sorte de te rendre justice en échange tu m'offriras quelque chose en échange.

Moi: Quoi donc ?

Demandé-je en retenant mon souffle.

John: Tu seras à ma disposition à chaque fois que je le désirerais !!!

Je l'ai regardé d'un air ahuri. Avais-je bien entendu ? Comment pouvait-il me demander une chose pareille ?

Obligation Immorale Où les histoires vivent. Découvrez maintenant