Chapitre 11

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La seconde qui suit, je me change, je porte une nuisette et quitte la chambre juste après. Dès que nos regards se croisent, il devient tout pâle. Je me rapproche d'eux d'un pas ferme avec le sourire aux lèvres.

_ J'ai entendu des bruits, tu es rentré depuis bébé ?

La femme avec qui il était m'a lancé un regard inquisiteur avant de se tourner vers lui.

_ Hamilton qu'est-ce que ça signifie ?

J'ai profité pour me coller à lui.

_ Bébé, c'est qui cette fille ?

Il était confus ne sachant quoi faire pour sortir de ce pétrin.

_ Viviane je te jure que ce n'est pas ce que tu crois !!!

Elle s'est levée au même instant.

_ Tu n'es qu'un idiot, comment as-tu pu me ramener chez toi sachant que ta copine était là ?

_ Toi aussi réfléchis un peu, seul un imbécile peut faire ce genre de choses. Tu penses vraiment que si elle était ma copine j'allais te ramener à la maison sachant qu'elle pouvait nous surprendre ?

Oh la la .... C'était jouissif. Je le regardais se donner tant de mal pour la retenir. Bon on passe à la vitesse supérieure.

_ Tu as raison bébé, tout est de ma faute. Je suis arrivée sans te prévenir et ayant le double de tes clés, je suis entrée sans problème.

Il m'a lancé un regard monstre.

_ Tu vois ! En plus elle a ta clé. Je te déteste. Bordel comme ça !!!

Elle a récupéré son sac et s'est dirigée en précipitation vers la porte.

_ Vivi ne t'en va pas je t'en prie, laisse-moi t'expliquer. C'est ma nouvelle colocataire et ....

[ Bang....]

Elle l'a giflé.

C'était la totale.

_ Tu n'es qu'un menteur , reste avec ta copine et ne m'écris plus jamais.

_ Vivi, calme-toi s'il-te-plait.

Elle est sortie juste après. Quand la porte s'est refermée, il s'est rapproché de moi à grands pas d'un air féroce.

_ Toi !!!

_ Désolée.

Dis-je en affichant un sourire espiègle.

L'instant d'après, sans crier gare, il m'a soulevé avec une telle légèreté et m'a foutu à la porte. Le temps pour moi de me relever, il l'avait déjà verrouillé à clé.

Ce n'était pas prévu au programme.

_ Ouvre-moi s'il-te-plaît !

_ Tu es une petite fille gâtée, une cinglée qui n'a pas de limites. Tu ne respectes rien !

Me dit-il en se tenant de l'autre côté de la porte.

_ Ne te fâche pas, on peut parler simplement s'il-te-plaît.

_ Tu as dépassé les bornes ce soir, comment as-tu pu t'imiscer dans ma vie privée ?

_ Je suis désolée wahhh i beg sousou.

Il n'a pas répondu, un silence s'en est suivi au cours duquel je me suis demandée s'il était retourné dans sa chambre. Prise de panique, je me suis mise à donner des coups contre sa porte.

_ Ouvre s'il-te-plait, je ne veux pas passer la nuit dehors.

Aucune réaction.

_ Bobby .....non Hamilton, désolée ma bouche a glissé. Hamilton je t'en prie ouvre alors, wahh je ne vais plus faire ça je te promets.

Toujours aucun signe de sa part.

_ Hum , l'affaire ci va mal finir !

Dis-je à voix basse.

Il se faisait tard et je me trouvais dehors en petite tenue. Mon Dieu, qu'est-ce qui m'a pris ? C'est vrai que je suis allée un peu fort le tour ci. Qu'est-ce qui m'arrive ? Depuis la trahison de ma sœur, je me comporte vraiment bizarrement.

_ Hamilton, je te donne ma parole, je ne vais plus faire ça ! Ouvre alors s'il-te-plait.

Il ne l'a pas fait. Ehhh a Zambe !!!

Je me suis accroupie au sol en prenant appui sur la porte et j'ai commencé à pleurer.

_ Je sais que je t'ai beaucoup dérangé, je reconnais que je ne suis pas facile des fois. Je n'aurais pas dû faire ça , pardonne moi je t'en prie. Je n'ai nulle part où aller. Tu es la seule personne qui peut m'aider , ne me tourne pas le dos je t'en supplie. Avant toi, je n'avais que ma soeur, elle m'a tenu la main quand nos parents sont morts. Elle a pris soin de moi mais lorsque je ne m'y attendais pas, elle m'a trahi de la pire des manières. Je ne suis où aller , je veux juste oublier ce qui m'est arrivé et avancer. Tu as été si bon avec moi, tu m'as ouvert les portes de ta maison alors que tu ne me connaissais pas. S'il-te-plaît ouvre , je te promets de lui dire la vérité. Je vais arranger ce que j'ai gâté, elle va se....

La porte s'est ouverte au même instant. Ayant pris appui sur celle-ci, je me suis retrouvée au sol la seconde qui suit.

_ Aïe !

M'exclamé-je en essayant de me relever.

Il m'a tendu la main et m'a aidé.

_ Merci, je ....

_ Pas ce soir !

Dit-il en se retournant pour se rendre dans sa chambre.

Il était toujours en colère mais au moins , il ne m'avait pas laissé dormir dehors. Je suis entrée et j'ai refermé la porte à clé juste après. La minute suivante, j'ai débarrassé la table et fait la vaisselle avant de retourner me coucher. Finalement j'avais dormi sans manger.

Les colocataires Où les histoires vivent. Découvrez maintenant