Elle s'est détachée de moi au même instant.
_ Décroche !
_ Je n'ai pas envie ....
_ Ça peut être urgent.
_ Je suis bien dans tes bras. Laisse sonner et occupons nous de l'essentiel.
*
*#Horness
J'étais en prise directe avec son corps et ses envies, deux univers que je n'avais jamais exploré et qui me sautaient au visage, m'aveuglant de couleurs trop vives. Je perdais le pied. Chaque baiser de cet homme incroyable me faisais tourner la tête. La pièce tournoyait autour de moi comme un tourbillon qui m'emportais vers le fond.
J'ai laissé ses mains longues et empressées s'attaquer à l'attache de ma robe, et le tissu glisser, inexorablement, le long de ma peau. Sa bouche contre la mienne me coupait la parole, mais qu'aurais je pu dire de toute façon ?
Je ne savais même pas quoi faire de mes dix doigts. Alors, sa voix a résonné à mon oreille :
_ Déshabille moi.
L'évidence m'a saisit, et je me suis mise au travail, hésitante, laborieuse, tremblante de fièvre.
Quel intérêt pouvait-il trouver à tout ça ? Lui qui n'avait qu'un geste à faire pour séduire de belles femmes sophistiquées ? Qu'est-ce qu'il me trouvait ?
J'aurais tellement aimé qu'il réponde à cette question. Mais je ressentais la réponse, à travers nos peaux : cette attraction électrique qui se passait de mots, qui n'était qu'un mouvement animal, dicté par la saison des amours.
On se correspondait.
A quel niveau ?
Inutile de se le demander, ça n'aurait rien changé de le savoir.
Il m'avait mise nue, et se déshabillait aussi avec impatience.
_ Je veux sentir ton corps contre le mien !!!
Dit-il comme pour s'excuser de l'attente.
Ne se rendait-il pas compte que je tremblais, que je ne savais pas quoi faire ? Que j'étais complètement ignare dans cette activité ?
Il m'a allongé sur le lit et m'a demandé en souriant de fermer les yeux ce que j'ai fait. Ses lèvres douces et brûlantes ont commencé alors à couvrir mon corps de leurs baisers enivrants. Il embrassait et léchait tout mon torse, en descendant vers mon ventre. C'était affolant, je n'en revenais pas.
J'étais fascinée.
Il était complètement différent, une fois nu. Un étrange mélange de vulnérabilité et de force. Il m'a donné soudain un préservatif, et a indiqué sa verge.
J'ai levé les yeux vers lui, comme si je ne comprenais pas ce qu'il voulait. Je comprenais, ce n'était pas ça le problème.
_ Mets le !!!
M'ordonna t'il.
J'ai eu un petit sourire d'excuse, embarrassée car je ne savais pas comment faire. Mais je me suis appliquée et j'ai fini par mettre en place la protection translucide. J'avais profité de la manoeuvre pour palper curieusement le sexe magnifique, déployé sur toute sa longueur, et les testicules dont la douceur me fascinait.
....
#Hamilton
Je n'étais pas né de la dernière pluie. J'ai bien vu qu'elle était novice et qu'elle adorait le découvrir du bout des doigts. Je l'ai laissé faire patiemment, en tout cas. Puis quand elle a relevé les yeux vers moi, prête à continuer, j'ai l'ai allongé à nouveau contre les oreillers, en lui caressant les seins au passage, imitant son attitude pour la mettre à l'aise.
Elle a refermé les yeux, respirant plus vite.
_ Je vais te prendre, maintenant !
Dis-je en lui relevant une jambe.
_ Je suis prête...
*
*#Horness
Hésitante, j'ai écarté mes jambes, et ses hanches musclées se sont frayées un chemin entre mes cuisses. Son sexe bandé était dur, et dressé si haut, qu'il a commencé à me pénétrer bien avant que nos corps ne se touchent franchement.
J'ai haussé mon bassin pour l'accueillir, et j'ai laissé la tête dure se glisser dans ma fente trempée, dans un mouvement parfaitement naturel. La douleur vive m'a rappelé ma condition passée et l'état dans lequel j'étais en train d'intégrer.
Mon corps n'attendait que ça.
Une secousse, une rupture vive, une brûlure alors que le glissement continuait, plus profond, toujours plus profond... Je n'étais plus vierge dès lors.
Je me suis mise à gémir en fermant les yeux de toutes mes forces. J'avais senti quelque chose se rompre au fond de moi, qui ne se réparerait jamais. Mais je ne voulais pas revenir en arrière.Au contraire.
Je voulais cette possession animale, cet enfoncement irrépressible. Sa queue s'était faite une place dans mon corps fragile, et l'animait d'une vie nouvelle, brutale et fauve, affolée de luxure. J'adorais cette sensation. On s'était mélangé, et le mélange était parfait, un cocktail enivrant et contrasté.
Son gémissement s'est changé en soupir d'extase. Les va et vient qui me prenaient de plus en plus sauvagement venaient exercer un frottement direct sur un point secret en moi, un point merveilleusement sensible.
Je brûlais des pieds à la tête sous cette friction répétée, je me tordais comme un serpent sous cet homme implacable qui me clouait sur le lit sans relâche. Je ne cherchais pas à lui échapper, plutôt à augmenter l'amplitude des pénétrations, à renforcer le choc de nos bassins qui se heurtaient.
Le rythme des chocs augmentait. Nos sueurs perlaient et se mêlaient. Nos souffles aussi, entre nos deux bouches qui ne se lâchaient que pour émettre des gémissements animaux, rauques et haletants. C'était une avalanche d'érotisme comme je n'en avais jamais connu. Je le sentais et j'étais déjà accro.
_ Plus fort, plus fort !!!
Dis-je en le suppliant tandis que son membre se mouvait en moi rageusement.
_ Attends. Tourne toi !!!
Dit-il soudainement en se retirant.
J'ai obéi rapidement, et ses mains se sont placées sur mes hanches pour me mettre à quatre pattes.
