Chapitre 29

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#Hamilton

Je n'ai pas pu supporter de la voir couler des larmes à cause d'un autre. De manière involontaire, j'ai éprouvé de la jalousie et ce sentiment faisait partie de ceux que je détestais le plus au monde.

Face à son attitude, j'ai préféré m'éloigner et rester dans mon coin. J'ai cru bêtement qu'elle allait se calmer et revenir pour essayer de me parler ou d'apaiser les tensions mais elle n'a rien fait de tel. Toute la nuit elle a pleuré, je me suis senti comme un idiot. Pour une fois que je décidais de m'impliquer sérieusement avec une femme, fallait que ça se passe ainsi ?

Le lendemain matin très tôt, je suis sorti pour vaquer à mes occupations. L'éviter était la meilleure chose à faire pour le moment car j'étais toujours sur les nerfs.

....

#Horness

J'ai passé une nuit blanche à me lamenter et la situation s'est empirée quand j'ai reçu le faire-part de leur mariage plus tard dans la nuit.

Ce n'était pas une blague, elle allait vraiment mettre nos liens de côté pour un homme. C'était une pillule difficile à avaler.

Le matin lorsque je me suis apprêtée pour me rendre au boulot, j'ai fait signe à Hamilton afin qu'il m'accompagne comme d'habitude mais après plusieurs coups sur sa porte, j'ai constaté qu'il n'était plus là.

Il était sorti sans m'attendre , c'était étrange et son attitude m'a déplu. Pourquoi refusait t'il de me comprendre ? On parle de ma sœur de sang, celle qui a toujours été là pour moi mais qui m'a lâché du jour au lendemain à cause d'un homme et pas des moindres. Mon fiancé ! Même si j'essayais d'être sereine, la douleur était encore présente dans mon coeur.

Ne voulant pas arriver en retard, j'ai dû me dépêcher. Quelques minutes après j'ai quitté l'appartement en ayant en tête de m'entretenir avec lui le soir pour qu'on puisse tirer tout cela au clair.

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                         ~ En soirée ~

Lorsque ma journée de travail s'est achevée, je suis retournée rapidement à la maison. J'étais épuisée mais je tenais tout de même à l'attendre afin qu'on ait une discussion sérieuse.

Des heures se sont écoulées mais il n'est pas rentré. Lasse de l'attendre, j'ai dû me résigner et autour de minuit, je suis allée me coucher.

Je ne dormais pas profondément car je ne voulais pas manquer de le croiser quand il allait rentrer. Lorsque trois heures du matin s'est affichée sur ma montre, j'ai finalement décidé d'abandonner. J'ai forcé le sommeil cette fois-ci et je me suis endormie jusqu'au lendemain matin.

À mon réveil, il n'était toujours pas rentré. Il avait passé la nuit à l'extérieur chose qu'il ne faisait pas d'habitude. Son attitude m'a chagriné.

J'ai voulu lui faire signe mais mon orgueil a pris le dessus. Après réflexion, j'ai laissé tomber et j'ai pris mon bain juste après avant de me rendre au boulot.

                                    *

               ~ Trois jours plus tard ~

La semaine s'était achevée à grands pas. Ça faisait déjà trois jours qu'il n'était pas rentré, je n'avais pas de ses nouvelles et j'avais refusé de lui faire signe n'ayant pas apprécié son comportement de gamin.

Un vrai homme ne fuit pas son domicile quand il a des problèmes avec sa partenaire. Il affronte et le règle en grands . Cette situation a fait en sorte que l'estime que j'avais pour lui a baissé considérablement.

Ce matin vu que c'était samedi, n'allant pas au travail j'ai décidé de prolonger mon sommeil et autour de huit heures, je me suis rendue au marché. J'ai fait les achats de la semaine et deux heures plus tard , j'avais terminé.

Je suis rentrée directement à la maison afin de tout nettoyer avant de quitter la maison pour me rendre chez mon amie.

À ma grande surprise lorsque je suis arrivée, j'ai été surprise de voir une paire de babouche pour femme à l'entrée. Mon coeur s'est mis à battre fortement dans ma poitrine. J'ai prié en demandant à Dieu d'apaiser mon coeur afin que je ne fasse pas une bêtise.

Dès que j'ai mis mon pied à l'intérieur, je suis tombée sur une jeune femme qui pouvait avoir mon âge.

_ Salut !

Dis-je froidement.

Elle n'a pas répondu et s'est contentée de se rendre dans sa chambre.

"Banaloba, un cadavre va mourir aujourd'hui !"

Je l'ai regardé faire en faisant en sorte de me contenir. Par la suite , j'ai trimballé le sac du marché à la cuisine et je me suis mise au travail.

*
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Une heure de temps après, j'étais en train de faire frire le poisson quand elle est entrée. Elle a ouvert le frigo et a récupéré une bouteille d'eau qu'elle s'est permise de boire en collant sa bouche complètement comme si elle voulait seulement avaler ça .

"Ichhhhh !!!"

J'ai remarqué la bouteille et quand elle a quitté la pièce, je me suis dirigée vers le frigo pour la récupérer. Je l'ai vide complètement avant de la mettre dans la poubelle.

Qui allait boire sa salive ? Une inconnue qui surgit de je ne sais où et Hamilton qui ne s'était pas gêné de me faire signe pour me prévenir.

Où était-il même celui-là ?

Les colocataires Où les histoires vivent. Découvrez maintenant