Chapitre 45

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Plus tard nous avons rejoint notre domicile pour célébrer comme il se doit. Ma belle famille était présente et quelques proches et collègues de mon époux aussi.

À peine entrée, j'ai confié mon fils à sa nounou et je suis allée me changer dans ma chambre. Quelques instants après, mon fiancé a fait son apparition.

_ Laisse-moi faire ...

J'étais en train de dégrafer mon soutien quand il s'est proposé de m'aider.

_ Merci !

Dis-je juste après.

Je me suis retournée et nos regards se sont croisés. Il a baladé son regard de ma poitrine à mon visage et a capturé mes lèvres par la suite. On s'est embrassé durant une bonne dizaine de secondes avant qu'il me soulève pour me déposer sur le lit.

_ Tu sais qu'on nous attend ?

_ Ils peuvent bien attendre un peu...

_ Nonnnn, et puis c'est pas le moment. Tu vois ...

Il a souri.

_ Tu ne veux pas un deuxième gosse ?

_ Pas maintenant mon coeur. Je dois commencer à bosser avant de songer à cela.

Il s'est redressé et m'a observé en silence.

_ Quoi ? Ai-je dit quelque chose de déplacé ?

_ Tu sais que je peux très bien m'occuper de vous !

_ Je le sais.

_ Pense y dans ce cas.

Il s'est penché et s'est mis à déposer des baisers un peu partout sur mon corps.

_ Tu n'es pas découragé ?

_ On peut se faire plaisir autrement.

Dit-il en retirant ma culotte pour caresser mes parties intimes.

J'ai laissé échapper un gémissement qui s'est multiplié au fur et à mesure qu'il intensifiait ses caresses.

_ Hamilton...

_ Chutttt !

Il a inséré ses doigts en jouant avec sa langue pour me procurer des plaisir inouïs.

_ Mouille pour moi princesse !

_ Je peux pas. Ça va salir ta chemise et ...

_ Je m'en fiche, fais-le maintenant.

À peine il a achevé sa phrase qu'il s'est mis à accélérer des va et viens qui m'ont troublé au plus haut point. J'ai ressenti mon excitation atteindre les cimes et je me suis lâchée comme jamais.

Quelques minutes plus tard, un jet de cyprine s'est déversé sur lui. Il s'est mis à me sucer ....my God...

_ J'ai envie de toi !

_ Mais tu as dit...

_ Je ne peux pas ...

Il a défait son pantalon à la vitesse de l'éclair et a sorti son sexe pour le positionner à l'entrée de mon sexe.

_ Tu veux le faire vraiment ?

Demandé-je d'une voix fine..

_ Quelle question !

Il m'a embarassé et mordu la lèvre au passage avant de s'insérer en moi d'un coup.  Je me suis mise à hurler de plaisir à chaque coup de buttoir. C'était délicieux et la sensation était nouvelle à chaque fois.

_ Comment te toucher sans te pénétrer ? Tu veux me tuer ?

Dit-il en me soulevant cette fois-ci pour le plaquer au mur.

Il a positionné mes jambes sur ses épaule et s'est enfoui plus en profondeur.  Je le sentais jusqu'à fond de mon sexe et j'éprouvais du plaisir et de la douleur. Le plaisir dominait faisant en sorte que je ne veuille pas qu'il s'arrête.

Un quart d'heure après, il a changé de position et m'a fait asseoir sur ses jambes.

_ Bouge comme je t'ai appris princesse !

J'ai éprouvé de l'embarras mais il ne m'a pas laissé me perdre dans cette sensation car juste après, il a soulevé mes fesses pour effectuer les mouvements. Voyant cela, j'ai pris la cadence en m'agrippant à ses épaules. Nos torses étaient tout en sueurs et collés l'un à l'autre. Ma poitrine s'écrasait sur ses pectoraux et sa bouche se logeait sur mon cou.

Le souffle de sa respiration était en accord avec les mouvements qu'on effectuait. On était synchrone, fusionnel ....

Au moment de jouir, il m'a culbuté sauvagement et s'est déversé en moi quelques secondes plus tard. J'ai ressenti sa semence se loger au fond de moi.

....

[ Quelques heures plus tard.... ]

En compagnie de mon amie, nous étions assis autour d'une table en train d'échanger lorsque mon portable a sonné.

C'était un numéro inconnu, je n'ai pas décroché car je n'avais plus pour habitude de le faire. Régine l'ayant constaté m'a questionné à ce sujet.

_ J'ignore qui c'est !

_ Toi aussi, on t'appelle tu ne prends pas et si c'était une urgence ?

J'ai éclaté de rire.

_ Une urgence ? Mon fiancé est là, notre fils aussi mes proches sont là....dis-moi quel genre d'urgence je peux encore avoir et surtout venant de qui ?

Elle s'est tue et j'ai enchaîné.

____ Vous êtes ma seule famille. Ma sœur n'existe plus, déjà que ça fait un bon bout que je n'ai plus eu de ses nouvelles. Elle a voulu vivre sa vie de son côté, je l'ai laissé où est le mal ?

_ Aucun ! Laisse comme ça pardon !

_ Voilà !

Je me suis exclamée en tapant les mains. Elle a ri de bon coeur.

_ Tu es une vraie comédienne toi la courte fille ci !

J'ai souri faiblement.

Même si ça me faisait de la peine de l'avouer, c'était la vérité. Je n'avais plus de soeur. Elle avait pris sa route et moi de même.

Les colocataires Où les histoires vivent. Découvrez maintenant