Parti pris pour l'amour - Bardella X Attal

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⚠️ Ce chapitre comporte des propos sexuellement explicites 🍋

🌶️

PDV Jordan

J'étais submergé par un trop pleins d'émotions, je n'avais plus la main mise sur mes propos : je disais ce qui me traversait l'esprit et ce qui demeurait dans mon coeur. Le regard de Gabriel était profond, doux et éloquent et cela me bouleversait d'autant plus. Ma peur était sous-jacente, le sentiment d'amour dominait et cela était mieux ainsi.

Il m'entoura de ses bras et enfouis son nez dans mes cheveux, la respiration irrégulière, tout comme la mienne : j'écoutais son coeur valser dans sa poitrine. Tout à coup, il remonta sa main vers mon menton qu'il effleura délicatement avant de caresser ma lèvre inférieure avec son pouce.

Ce fut comme un électrochoc.

Le désir m'assaillit en percevant la sensualité de son geste. Je fermai les yeux appréciant son contact et inconsciemment j'eus la sombre envie de le gouter. Mon sang bouillonnait dans mes veines alors que l'idée grandissait dans mon esprit. J'assouvis ainsi ce besoin, n'écoutant que la détresse de mon corps face à son toucher saisissant.

Gabriel frémit de surprise : il ne s'attendait pas à ce que je réagisse aussi follement. Je puis dire qu'avoir son pouce dans ma bouche me donna instantanément des images salaces de ce que j'aimerais lui faire et surtout de ce qu'il pourrait me faire. De ce fait, mon excitation était à son comble. Et je crus pouvoir venir juste par la force de son étreinte.

- Tu me rends fou Jordan, soupira-t-il, en récupérant son dû et son ton grivois m'acheva complètement.

En guise de réponse, je voulus l'embrasser mais il me dupa en prenant cette fois-ci mon pouce entre ses lèvres, suivi par le frôlement somptueux de sa langue : la sensation de vertige me prit au dépourvu.

Un plaisir vertigineux.

J'avais trop chaud et surtout... j'avais envie de lui.

- Putain... Gabriel...

Il gémit faiblement comme s'il était tout aussi émoustillé que moi puis il fondit sur ma bouche, presque par désespoir. Je lui rendis ardemment son baiser, alors que la force de mon désir s'exprimait sans limite. Nos gestes étaient beaucoup plus pressants, nos caresses plus éloquentes: le besoin vital de se rapprocher toujours et encore plus de l'autre allait vers l'urgence.

- Je veux te donner du plaisir, souffla-t-il, entre deux respirations.

Je pensais que je ne pouvais aller plus haut dans mon excitation mais j'étais encore loin de son paroxysme.

- C'est déjà le cas, dis-je avec un sourire tendre.

- Ce n'est pas suffisant, minauda-t-il, les yeux brulants. Je veux te faire plaisir jusqu'à ce que tu perdes le contrôle...

Il n'y avait rien de plus excitant que d'entendre ces mots sortir de sa bouche...

Il attendait mon consentement mais je ne pouvais que le contempler, subjugué par sa beauté fatale.

Et par cette connexion entre nous qui me faisait vriller la raison.

- Jordan...

Je craque...

- Oui j'en veux plus, dis-je savourant le timbre adoré de sa voix.

Il me répondit par des bisous très chauds sur ma bouche, puis il contourna ma mâchoire vers mon cou et là, ce fut l'extase : il prenait le temps d'apprécier ce qu'il faisait, comme s'il s'imprégnait littéralement de mon être.
Je frissonnais, les poils de mes bras se hérissaient de plaisir et mon ventre fourmillait d'excitation. Je fermai les yeux afin de profiter pleinement de ce qu'il me faisait ressentir.