On a qu'une vie

Chapitre 51

Jade
Juillet 2024

On a marché le long de la plage en regardant les personnes qui y était et ceux qui s'y baignait. À certain endroit Pedro me racontait une anecdote de sa vie qui s'était passer à ces endroits. On marche doucement pour qu'il ne fatigue pas trop sa jambe par moment il passe son bras autour de mes épaules et à d'autres je prends sa main dans la mienne et on avance.

Lorsque le soleil commence à descendre dans le ciel on va s'assoir sur le sable pour le regarder se coucher.

- Tu vois le rocher en face de nous. J'hoche la tête. On peut y aller à pied selon la marée. Quand j'étais petit on y allait tout le temps avec mes amis d'enfance et un jour j'y suis allée avec une fille.

- Et bah dis donc. Un vrai charmeur.

- On avait huit ou neuf ans je crois mais j'étais un peu amoureux d'elle. Il se pourrait que mon tout premier bisous de grand a été sur ce petit rocher.

- C'est mignon, ton premier bisou de grand.

- Oui, c'est Marc qui a commencé à dire ça. Il nous avait tous contaminé avec cette expression ce qui faisait bien rire nos parents.

- J'aime bien, ça fait très innocent et enfantin. Un bisou de grand. Et c'était comment ?

- Enfantin et innocent.

Il arrive à m'arracher un sourire. Il m'explique encore deux ou trois trucs sur cette plage et quand je commence à greloter avec le la brise qui se lève. On passe devant plusieurs vitrines de nourriture, Pedro tient à me faire gouter la meilleure paëlla de toute l'ile. On prend une barquette à emporter et on rentre dans notre petite maison.

En rentrant on pose tous sur la table de la terrasse avant d'aller se laver les mains et de prendre tous ce qu'il nous faut pour manger. Je vais aussi prendre une veste et je rejoins Pedro dehors. Il nous a déjà servi nos assiettes et ouvert une bière chacun. On mange tranquillement, je me rends compte que j'avais vraiment faim étant donné que je n'ai pas mangé depuis ce midi.

- Tu avais raison, elle est succulente.

- Je le savais. Et attends tu n'as pas encore gouté les croquettes de ma mère.

- J'ai hâte. On fait quoi demain ?

- Principalement du bronzage je pense. Et demain soir on ira plus loin dans la ville. On verra notre humeur et notre envie mais on sera obligé de faire une journée dans ma maison d'enfance.

- J'attends que ça pepi.

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Pedro est allongé sur le lit en regardant le plafond. Je me rattache les cheveux et je me glisse sur son corps pour le serrer dans mes bras. Je pose ma tête contre sa poitrine, il pose ses mains sous mes fesses et il me tire pour que ma tête soit contre la sienne. Je cale donc mon menton dans son cou et je ferme les yeux.

- Tu veux mettre un film ou tu veux te coucher.

- Je veux juste rester dans tes bras. Je lui réponds sans bouger.

- Attend je vais éteindre la lumière.

Il se redresse et appui sur l'interrupteur pour qu'on soit plongé dans l'obscurité.

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On s'est levé assez tard, premièrement on était fatigué avec le voyage et en plus on ne voulait pas sortir du lit. On est finalement sorti du lit parce que notre estomac grognait et nous suppliait de leur donner quelque chose. J'ai donc attrapé mon short qui trainait par terre et je suis allée dans la cuisine pour me faire un café. Hier nous n'avons rien fait de spécial, on en a profité pour bronzer et se baigner tranquillement.