Imagines, préférences, gifs... TOME 10 [FERMER]

Imagine 45 : Avengers

Tu as été autrefois une héroïne qui faisait partie des Avengers. Il a fallu que tu loupes ton travail, que tu fasses échouer une mission pour te faire exclure de l'équipe. Tu leur en veux, plus que n'importe qui. Tout le monde fait des erreurs et eux aussi, et pourtant, ils t'ont virés sans aucune pitié. Ils ne t'ont pas laissé de seconde chance et tu ne peux accepter ça. Ça a ruiné ta vie, alors tu as décidé de leur mettre des bâtons dans les roues. Pour que eux aussi échouent et se rendent compte de ce qu'ils t'ont fait subir. Tes plans ont parfaitement fonctionnés pendant quelques mois, du moins avant qu'ils ne découvrent que c'est toi derrière et qu'ils t'arrêtent.
Tu es enfermée dans l'une des cellules du SHIELD, tes bras croisés et ligotés sur ton buste pour éviter que tu n'utilises tes pouvoirs.
Tu es dans tes pensées lorsque tu entends la porte de la cellule s'ouvrir et Steve y entrer. Il s'adosse contre un mur, t'observant.

- J'étais surpris en découvrant que c'était toi derrière ces manigances T/P.

- Mais est-ce que c'est si étonnant ? Vous avez gâché ma vie.

- Nous n'avons rien fait. Tu as toi-même fait cette erreur.

- Ah oui ? Parce que vous croyez que vous êtes des saints ? Même Romanoff qui est une super espionne a déjà raté des missions. Et pourtant, il ne lui ait rien arrivé ? Alors pourquoi ? Pourquoi moi ?

Tu t'appuies contre le dossier de ta couchette, ricanant ironiquement.

- Toi et moi ne sommes pas si différents.

- Je ne suis pas comme toi. Tu es une meurtrière.

- Enfin, chacun son truc. J'ai choisi mon chemin, tu t'es choisis la vie du héros. Et ils t'ont trouvé amusant pendant un moment, les habitants de cette ville... Mais la seule chose qu'ils aiment plus qu'un héros, c'est de voir un héros échouer... Tomber... Mourir en essayant. Malgré tout ce que vous avez fait pour eux, ils finiront par te détester.

Steve t'observe, impassible bien que ses poings se soient serrés. Tu souris, secouant la tête.

- Soit tu meurs en héros, soit tu vis assez longtemps pour te voir devenir le méchant.

- Tu as tué des gens. Tu es un monstre.

- Il existe de nombreux types de monstres dans ce monde. Des monstres qui ne se montrent pas et causent des ennuis. Des monstres qui enlèvent des enfants. Des monstres qui dévorent des rêves. Des monstres qui sucent du sang et des monstres qui mentent toujours. Des monstres menteurs sont une vraie nuisance, ils sont bien plus rusés que les autres monstres. Ils se font passer pour des humains même s'ils n'ont aucune compréhension du cœur humain. Ils mangent même s'ils n'ont jamais eu faim. Ils étudient même s'ils ne s'intéressent pas aux universitaires. Ils cherchent l'amitié même s'ils ne savent pas aimer. Si je devais rencontrer un tel monstre, je serais probablement mangé par lui parce qu'en vérité... Je suis ce monstre.

Une alarme retentit et après un dernier regard, Steve sort. Tu te doutes qu'il ce passe quelque chose, et tu as bien l'intention d'y participer. Tu concentres ton énergie dans tes avants bras qui se mettent à luire et tes liens fondent soudainement. Tu te lèves et fais fondre le métal de la porte pour sortir de ta cellule. En t'approchant d'une fenêtre, tu vois qu'un optimisé sème la panique dans les rues. Apparemment, il peut contrôler le métal et détruit les bâtiments et avenues. Les gens hurlent et les Avengers ne mettent pas longtemps à arriver. Tu cours jusqu'à la sortie, esquivant les agents qui se retournent sur ton passage et finis par arriver dehors.
Tu vois qu'un bout d'immeuble va écraser des personnes et grâce à ton pouvoir qui est de manipuler l'énergie, tu attires les civils à toi. Ils te remercient et s'enfuir en courant. Tu ne veux pas risquer de te faire voir par tes ex-coéquipiers et te contentes de sauver les personnes en danger. Tu grimaces lorsqu'un débris égratigne ta joue et cela commence à te mettre en colère. Tu sautes sur une voiture pour te propulser devant l'équipe de héros qui « parlemente » avec le méchant et libère toute l'énergie que tu as retenue. Une onde de choc balaye le quartier ainsi qu'une vive lumière.
Lorsque la poussière retombe et que les esprits sont plus clairs, les Avengers se relèvent, ayant été violemment repoussés vers l'arrière.
Toi aussi tu n'as pas été épargnée. Si tu as violemment envoyée valser l'optimisé contre un camion ce qui l'a assommée, toi, tu as percutée brutalement un morceau de gravas derrière toi et l'une des barres de fer du débris t'as transpercée au niveau du ventre. Ça fait un mal de chien.

- Ne bouge surtout pas !

La voix de Wanda te parvient aux oreilles alors que tu grognes de douleur en relevant la tête.

- Dans le genre idée folle, tu devrais recevoir un oscar.

Tu ricanes ce qui se transformas en quinte de toux. Tu peux sentir le goût métallique du sang envahir ta bouche. Tony prend la place de la sorcière et saisit tes épaules.

- Je vais essayer de te sortir de là.

Il tente de te tirer à lui mais tu pousses un cri de douleur en sentant la barre bouger. Tu agrippes son bras, le stoppant.

- Arrête, arrête ça... ça fait trop mal.

La douleur envahit le bas de ton corps et tes jambes s'engourdissent. Du coin de l'œil tu vois que Sam et Rhodes s'occupent de l'optimisé. Une silhouette entre dans ton champ de vision et tu vois Bucky. Ah, le seul qui ne t'as jamais réellement abandonné. Il s'agenouille devant toi et pose une main sur sa joue pour t'aider à tenir ta tête droite.

- Tu sais, parfois j'ai des souvenirs de nous... avoue t-il.

Vous vous êtes rencontrés à Hydra. Où lui est devenu un soldat et toi une optimisée.

- Ta couleur préférée c'est le vert, dit-il. C'est réel ?

- Oui... C'est réel. La tienne est l'orange. Mais pas l'orange vif. Doux, comme un couché de soleil. Tu fais toujours deux lacets à tes chaussures, et tu ne mets jamais de lait dans ton café.

Il approche sa tête de la tienne, embrassant doucement ta tempe. Ton corps se relâche contre lui et tes yeux se ferment pour toujours. Tu as été son ancrage, ce qui l'a aidé à sortir la tête de l'eau et voilà que tu t'en vas au moment où il avait l'intention de t'avouer tout ce qu'il ressentait. Décidemment, la vie ne lui fera jamais de cadeau.