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- T'as maman vie en Italie? Demande-je

- Non, elle était juste en vacances.

- Pourquoi tu m'en a pas parler Giovanni?

- Je suis pas du genre à me plaindre.

- Tu aurais quand même pu me prévenir..

- N'en parlons plus s'il te plait.

Je vois que le sujet le fâche, donc je ne force pas.

Giovanni commande des pizzas, quand nous les mangeons mon téléphone sonne, c'est ma petite sœur, je vais sur la balcon pour y répondre:

- Allo?

- Ouria, tu dors où ce soir?

- Chez une amie. (Je mens pour ne pas encore plus me mettre dans la merde.)

- Tu n'aurais jamais du le dire à papa.

- Ami c'était soit maintenant, sois jamais. Ça se passe comment à la maison?

- C'est la merde, papa il est vénère contre maman contre tout le monde d'ailleurs et il ne fait que de répéter qu'il ne veut plus te voir.

Des larmes commencent à menacer de couler, mais je réponds avec ironie:

- Bah écoutes, il s'en remettra. Ami, j'aurais besoin que tu m'apportes toutes mes affaires demain, des vêtements, mon ordinateur et tout s'il te plait.

- Oui t'en fais pas, je vais dormir, bye.

- Ouais ok, bonne nuit.

Je vais rejoindre Giovanni et les pizzas devant la télé.

Nous allons nous coucher, Giovanni se colle à moi et me dit:

- Je suis content que tu sois là.

Je retourne face à lui pour lui faire un bisou sur la joue et je me colle à lui, mon dieu son odeur.. il sent tellement bon.


**

Le matin quand je me lève Giovanni n'est plus dans le lit. Je me lève pour aller au salon pour savoir si il y est, mais non. Je lui envoie donc un message:

"T'es où?"

Il ne réponds pas, je vais me faire un petit-déjeuner. 10 minutes plus tard Giovanni rentre avec des sacs H&M et Zara, je dis:

- Ca t'arrives de répondre au téléphone? (En souriant).

- Bonjour Ouria.

Il s'assoit sur une chaise près de moi.

- Je suis parti t'acheter des vêtements tiens.

Il est trop mignon. Il me tends les sacs. Je les prends et je vois plusieurs tee-shirts, putain ils coûtent chère. Je vois plusieurs jeans et je vois ensuite des soutiens-gorges et des culottes. Ce qui me fait rire:

- Tu as pensé à tout à ce que vois. Dis-je en riant.

- Effectivement.

- Et puis tu as très bon goût, merci beaucoup Giovanni. Je vais te rembourser.

- De rien, ne me rembourse pas, c'est un cadeau.

Il s'approche de moi pour m'embrasser.


Je vais prendre une douche mais.. j'ai une grave problème, pas maintenant putain.. Je sors de la douche en panique et je me sers de mouchoir en guise de serviette hygiénique. Putain qu'est-ce-que je dois faire? Je n'ai pas le choix. Je m'habille et je vais voir Giovanni.

- Hum..

Il se retourne:

- Ca va?

- Non pas vraiment. Dis-je.

- Qu'es qu'il y a?

- J'ai mes.. enfin trucs de filles.

Il rit.

- Putain Giovanni, c'est pas drôle.

- Bah si, t'as rien pour?

- Non j'ai rien.

- Attends, je vais en demander chez une voisine.

- MAIS TU VAS PAS BIEN?

Il se dirige vers la porte et s'en va, la honte putain.


Giovanni revient, il me tend une serviette hygiénique et un tampon et il me dit:

- Je ne savais pas ce que tu prenais du coup voilà.

- Merci beaucoup.


**

- Giovanni, il faut que j'aille au supermarché, pour aller m'acheter des trucs de filles.

- Je t'accompagnes.

- Tu n'es pas obligé hein.

- T'inquiètes.








Dans le supermarché nous nous tenons la main comme un vrai couple. C'est un truc de fou comment je me sens bien avec lui et je me sens à l'aise avec lui. Après avoir prit ce qu'il me faut, Giovanni se dirige vers le rayon de sucreries et prend pleins de bonbons.

- T'es un vrai gamin en faite. Dis-je en riant.

- Tu vas me dire que tu n'aimes pas les bonbons?

- Bah si mais j'en consomme avec modération.

Il rit.

Quand nous arrivons en caisse, Giovanni croise une fille et lui dit bonjour, elle commence à le toucher l'épaule et le torse. Elle abuse et lui il ne dit rien, ce qu'il m'énerve. Après avoir payer nos articles nous nous dirigeons vers sa voiture, je ne dis plus un mot, j'ai plus envie de parler, ça me saoule. Il le remarque et me dit:

- Qu'est-ce qu'il y a?

Je répond pas et il n'insiste pas. Mon portable sonne, mon dieu, c'est ma mère.

OuriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant