Ouria

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Coucou tout le monde, ce chapitre sera un peu court mais je vous promets de me rattraper au prochain chapitre, bonne lecture.

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C'est le deuxième jour sans Giovanni, il me manque beaucoup trop, je ne savais pas qu'il allait me manquer à ce point là. J'ai fais une lettre de démission à Starbucks, je ne peux pas me permettre de travailler là-bas alors que la maison de mes parents se trouve à quelques kilomètres.
Ça fait deux jours que je ne parle à personne, je n'ai pas de nouvelle de Giovanni, je n'ai pas son numéro de téléphone en Italie mais lui ne cherche pas à me joindre non plus donc je ne comprends et puis il y a Sonia, je ne comprends pas pourquoi elle est allée me foutre encore plus dans la merde en racontant que je vivais chez Giovanni.

C'est bon c'est décidé je l'appelle:

- Allô ? Dis-je

- Allô? Ça va Ouria?

Elle a l'air hypocrite et fausse.

- Tu te fou pas un peu de ma gueule? Je peux savoir pourquoi t'es allée raconter tout ça ma mère??

- Je pensais qu'elle devait le savoir.

Putain! Elle se fou vraiment de moi elle est plus que fausse.

- Sonia, tu rigoles? Je t'ai fais quoi au juste pour que tu me fasses ça? T'es une grosse salope, une grosse menteuse, j'ai toujours toujours été la pour toi, je ne t'ai jamais fais de coup de pute, mais vas y très bien je retiens. Oublie-moi, oublie mon numéro et bonne continuation.

Je raccroche. Je suis déçu, Sonia était ma seule pote sachant que je ne parle pas à beaucoup de gens.
Il fait tard, je vais me coucher, Giovanni revient demain, j'ai hâte de le voir, mais il me faut des explications, pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas appelé?

***

Ce matin je me lève, je suis de bonne humeur, je me prépare, je mange et puis je fais un grand ménage, je ne sais pas vers quelle heure Giovanni rentre.

J'attends, il est 16h mais Giovanni n'est toujours pas là, ce qui m'inquiète. Je décide de sortir histoire de prendre l'air, ça me saoul. Je suis vraiment à bout, entre Sonia qui fait sa pute et Giovanni qui ne me donne pas de nouvelle j'en peux plus. Je vais m'assoir, dans un parc et j'écoute de la musique.

Mon téléphone sonne, c'est un numéro qui vient de l'étranger, je répond:

- Allô?

- Allô, c'est Giovanni, je rentrerai demain finalement.
Il a l'air froid.

- Pourquoi tu me parles comme ça? Demande-je

- Comment?

- Je sais pas, tu as l'air froid.

- On en reparlera quand je rentrerai.

- Parle maintenant? Tu me donne plus de nouvelles, je me suis inquiété.

Il soupire:

- À demain Ouria.

Il raccroche.

De quoi veut-il parler? Ça me stress. Je ne peux pas attendre, je veux savoir ce qu'il à me dire.