Chapitre 16

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Aly : tu vas bien ?

Laure : elle se noie dans ses pensées là.

Aly : comment est Ashton avec toi ?

Moi : vous en avez pas marre de parler de lui ?

... : Hayley !

Et merde ! Niall s'approchait.

Moi : Niall.

Niall : la copine de mon pote.

Il me fit la bise et me glissa à l'oreille.

Niall : qu'est-ce que tu fous là ? Ash va être fou.

Il se détacha et plaque un faux sourire sur ses lèvres.

Moi : je sors avec mes copines et c'est pas la peine d'appeler Ashton, je le ferais.

Laure : moi c'est Laure.

Niall : enchanté.

Il fit la bise aux filles, et alla au comptoir.

Moi : je reviens.

Je m'approcha de lui.

Niall : il va devenir dingue.

Moi : j'en ai marre d'être enfermée.

Niall : tu comprends pas qu'il ne plaisante pas.

Moi : je sais qu'il ne plaisante pas, mais ne l'appelles pas, s'il-te-plaît.

Niall : pourquoi je prendrais parti pour toi ?

Moi : je paye ta pizza.

Niall : ok, mais s'il t'arrive quelque chose, on ne s'est pas vus et tu ne viendras pas pleurer.

Moi : merci Niall.

Je retourna m'asseoir, les pizzas étaient arrivées.

Laure : alors là, tu nous dois des explications.

Moi : quoi ?

Aly : c'est qui lui ?

Moi : un pote d'Ashton.

Laure : et qu'est-ce que vous avez mijotés avec vos messes basses.

Moi : ok, vous ne le dites à personne.

Aly : oui.

Moi : promis ?

Laure : promis.

Moi : Hier soir, je me suis laissée emporter et j'ai couchée avec Niall.

Aly : nan !!

Elles étaient sur le cul. Mon mensonge est bien passé, je suis en train de m'enfoncer dans tout ça.

Laure : mais Ashton ?

Moi : il est doux et adorable, mais je sais pas.

Aly : trop passif quoi.

Moi : voilà !

Ashton est juste tout l'inverse de passif. Je riai intérieurement à la description juvénile que je donnais à mes amies.

Laure : mais il est carrément plus sexy.

Moi : c'est ce que je me dis aussi.

On termina nos pizzas.

Moi : on va faire du shopping ?

Aly : c'est bien toi ? Tu me fais peur.

Moi : j'ai envie de nouvelles fringues.

Il me fallait surtout de nouveau jeans. On s'arrêta dans le pull&bear le plus proche. Je pris un milliard de fringues à essayer.

Laure : wouah.

Moi : j'ai besoin de changement.

On passa en cabines, j'entendis une voix d'homme.

... : elle est là je fais quoi ?

... : j'attends encore ?

Je sortis discrètement de la cabine en laissant le rideau fermé et je sortis du magasin en plantant les filles. Je mis mes lunettes de soleil et commença à longer les murs des rues de Sydney. J'étais prise de panique, chaque voiture qui ralentissait à côté de moi me faisait peur. Mes pieds me guidèrent et j'arriva au pied de mon immeuble, je monta les marches trois à trois et j'y entra en prenant soin de fermer la porte à clef ainsi que les deux verrous. Le téléphone sonna et je sursauta. C'était ma mère.

Moi : allo ?

Liz : Hayley ! Ca fait trois jours que j'essaye d'appeler !

J'ouvris la bouche pour répondre mais elle me coupa.

Liz : pourquoi vous n'allez plus en cours ? Passe moi Luke.

Moi : on a choppé un truc et on est malade comme des chiens. Luke dort.

Liz : je..

Moi : il faut que je raccroche maman, je t'aime.

Je raccrocha et débrancha la ligne téléphonique. Je voudrais pas qu'on me retrouve à cause de ça. Ok, je dois réfléchir la ! J'ouvris le congèle, pris un pot de glace et alla m'emmitoufler dans mon lit. Pourquoi je suis partie ? J'aurais dû rester dans la cuisine bien sagement. Il va me défoncer quand il va me retrouver. J'entendis un bruit et je sursauta : je deviens paranoïaque en plus de ça ! Luke vient me chercher, je t'en supplie. Je me leva et alla chercher un couteau dans la cuisine, j'entendis du bruit et courue me mettre sous mon lit. La porte s'ouvrit et j'entendis des pas : c'est pas les chaussures de Luke. Je serra un peu plus le couteau tandis que les pas se rapprochaient. J'avais fermé les yeux. Je sentis le lit se lever et je me leva d'un bond, le couteau en avant.

Ashton : Hayley !

Je lâcha mon arme et le serra contre moi.

Moi : j'ai eue peur.

Ashton : pourquoi t'es partie ?

Il me repoussa.

Ashton : je dois t'attacher ou quoi ? J'ai d'autres choses à foutre que de constamment te surveiller Hayley Hemmings !

Il était énervé et pour une fois, je le comprenais. Il m'attrapa le bras et m'entraina hors de l'appartement.

Ashton : reste près de moi.

Ça peut paraître protecteur dans la bouche d'un mec normal, mais de la part d'Ashton ça sonne comme une menace.

Ashton : c'est pas normal.

Je fronça les sourcils pendant qu'il analysait chaque côtés de la rue.

Moi : de quoi ?

Ashton : ce silence.

Moi : c'est juste que tu n'y es pas habitué.

Rejects.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant