Chapitre 46

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Moi : oui ?

.... : C'est James.

J'ouvris la porte.

Moi : James !

James : je voulais m'excuser pour hier soir.

Moi : mais nan, tout va bien.

Il jeta un coup d'œil dans la chambre.

James : tu pars ?

Moi : nan, je range juste un peu. Je suis tellement bordélique !

James : je t'aime bien et je ne voulais pas que ça gâche tout.

Moi : ça va je te dis.

James : cool. On se voit plus tard ?

Moi : ouais *sourire*

Il fit demi-tour et je referma la porte. Je ressauta sur ma valise, je trouva mon passeport et mon billet d'avion : je pouvais l'utiliser quand je voulais. Je devais sortir incognito, je retira mon attelle et enfila un jean et une sweat : pas très incognito à la Barbade. J'opta pour un short et un chemisier, je me fis un chignon et enfila mes lunettes de soleil. Je pris ma valise et descendis par l'ascenseur : ais l'air détendue Hayley ! J'évita de passer devant la réception où se trouvait James, ma mère lui rendra la clef de ma chambre. Un taxi était stationné devant l'hôtel.

Moi : vous êtes libre ?

Il me fit signe que oui et je monta dedans.

Moi : à l'aéroport s'il-vous-plaît.

Le trajet s'effectua dans un silence pesant, il n'avait même pas mit la radio. On arriva à l'aéroport et il se gara sur le côté.

Moi : combien ?

Il me pointa le compteur qui indiquait 20$. Je lui tendis, quand je voulu ouvrir la portière, celle-ci était coincée.

Moi : excusez-moi, la portière est verrouillée.

Il se tourna lentement vers moi, un sourire de psychopathe sur les lèvres.

Moi : qui êtes-vous ?

Chauffeur : ton pire cauchemar.

Il me sauta dessus et m'endormis avec un chiffon imprégné d'une substance dont je ne connais pas le nom.

--

Je repris difficilement mes esprits, j'avais un mal de crâne horrible. J'étais allongée sur un canapé dans une maison que je ne connaissais pas, rapidement, je me remémora la scène.

... : enfin revenue parmis nous ?

Je releva la tête et vis un homme, la cinquantaine, chauve et un peu enrobé.

Moi : qu'est-ce que..

Homme : tu es bien Hayley Hemmings ?

Moi : n..o...

Homme : *rire* je sais que c'est toi, ta bague t'as trahie.

Moi : qu'est-ce que vous voulez ?

Homme : rencontrez la nouvelle copine d'Ashton.

Moi : qu'est-ce que vous avez tous à penser que je suis sa copine.

Homme : tu es exactement son type de femme et j'ai entendu dire qu'il y avait eu quelques décès à cause de regards ou de remarques déplacées à ton égard.

Gus et Adrien entre autres.

Moi : qui êtes-vous ?

Homme : Dwayne Pinton, mais appelles moi Dwayne. Tu sais, j'ai bien connu le père d'Ashton.

Moi : et alors ?

Je me redressa.

Dwayne : tu ne veux pas en savoir plus ?

Moi : non.

Dwayne : bien.

Il s'éloigna.

Dwayne : suis-moi.

Je me redressa, j'avais encore mal à mon genoux. Il monta à l'arrière d'une voiture et me demanda de le suivre, de toute façon, je n'avais rien à perdre. Je reconnus le chauffeur.

Dwayne : ne t'inquiète pas, Boris aime jouer aux gros bras mais il devait être un peu convaincant.

Il démarra la voiture.

Dwayne : son père ne savait pas gérer ses émotions.

Il me fallut quelques secondes pour comprendre qu'il parlait du père d'Ashton.

Dwayne : il aimait vraiment Anne-Marie mais se détestait pour l'avoir embarquée la dedans.

Moi : je ne veux pas savoir.

Dwayne : *m'ignorant* il avait peur pour Ashton, peur qu'on tu sa progéniture par représailles. Il a essayé de le tenir en dehors de tout ça, mais il ne pouvait s'empêcher de vouloir partager quelque chose avec son fils et en dépit du soccer ou du baseball, il l'a entraîné dans son gang...

Moi : arrêtez tout de suite, je ne veux pas savoir la vie d'Ashton.

La voiture s'arrêta.

Dwayne : vous pouvez descendre Mlle Hemmings.

J'ouvris la portière sans réfléchir et réalisa que j'étais dans le centre de Sydney. La fenêtre s'ouvrit.

Dwayne : on se reverra très vite.

La voiture démarra et disparu dans une des grande rue de Sydney. J'étais à la maison, enfin ! Je me repérai vite fait, maintenant je devais retrouver la maison d'Ashton. Après une dizaine de minutes, j'étais devant la porte. Sa voiture était là. Je toqua doucement, parce que oui un leader de gang ne laissait pas sa porte d'entrée ouverte. Je fus prise d'une bouffée de panique, il va me buter c'est sûr. Personne ne venait ouvrir, je tâta ma poche et constata que j'avais mon téléphone, je composa le numéro de mon abruti de frère, il décrocha directement.

Luke : Hayley ? Tu vas bien ?

Moi : je suis devant la porte.

Luke : quoi ?

Moi : ouvre s'il-te-plaît.

J'avais de plus en plus de mal à respirer, la porte s'ouvrit et je me jeta dans les bras de mon frère.

Moi : Luke.

Il me serra contre lui.

Luke : entres.

Calum et Michael étaient dans un canapé, ils ne m'adressèrent même pas un regard. Ashton entra dans le salon, il devait sortir de la douche vu que ses cheveux étaient mouillés et qu'il était seulement vêtu d'une serviette autour de la taille.

Ashton : qu'est-ce que...

Quand il me vit, son visage se ferma.

Ashton : Hayley ?

Il paraissait surpris.

Moi : Ashton.

D'un coup tout me revint en tête : j'ai failli embrasser James, Bill, je me suis faites enlevée, Dwayne. Mes jambes me lâchèrent, Luke me rattrapa juste à temps.

Luke : Hayley, ça va ?

Moi : nan.

Rejects.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant