Chapitre 50

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Mes jambes avancèrent toutes seules vers Ashton et je décolla sa partenaire en la tirant violement par le bras.

Pute : eh !

Moi : dégage sale pute.

Pute : quoi ?

Moi : c'est mon mec alors tu bouges avant que je t'éclate.

Elle écarquilla les yeux avant de déguerpir en se dandinant maladroitement sur ses talons.

Ashton : c'était quoi ça ?!

Il m'attrapa fermement le bras.

Moi : vas te faire foutre Ashton Irwin.

Je le poussa et il me lâcha, à ma grande surprise. Je sortis de la maison et commença à marcher rapidement dans la rue : heureusement que j'avais mis mes vans.

Ashton : Hayley !

Je ne me retournais pas. J'entendis les pas de ses bottines s'accélérer : il courait et je n'avais aucune chance de lui échapper. Il tira sur mon bras et me colla contre la voiture qui se trouvait à proximité.

Moi : lâche moi.

Ashton : on rentre.

Moi : non.

Ashton : je ne répèterais pas.

Moi : et je ne bougerais pas.

Il me prit en saucisson sur son épaule et prit le chemin de sa voiture. Il ouvrit le coffre et me jeta dedans : il m'avait mise dans son coffre !! J'entendis sa portière claquer, il démarra en trombes et je fus projetée à l'autre bout du coffre. C'est à ce moment que ma conscience me signale que je n'aurais pas dû boire autant, il prit un autre virage et j'eue un haut le cœur. Il m'a mise dans son coffre, je vais lui faire bouffer ses couilles, Ashton Irwin ou pas Ashton Irwin. Il freina brusquement et j'entendis le frein à main. Le coffre s'ouvrit bientôt et il m'attrapa par le bras avant d'ouvrir la porte de chez lui et de me pousser à l'intérieur. Je fus surprise de ne pas tomber.

Ashton : c'est quoi ton putain de problème !

Moi : c'est toi mon problème !

Il écarquilla les yeux suite à ma réponse.

Ashton : ne joue pas à ça avec moi Hayley, je ne suis pas d'humeur !

Moi : figures toi que moi non plus je ne suis pas d'humeur et que tout ne tourne pas autour de ton petit nombril de chef de gang.

Ashton : ma patience à des limites Hayley.

Moi :  j'en ai marre que tu me traites comme la pire des merdes depuis que je suis revenue.

Il explosa de rire.

Ashton : et tu veux que je fasse quoi ? Que je t'apporte ton petit-déjeuner au lit ?

Moi : t'es pathétique.

Ashton : je ne sais pas ce que tu imagines dans ton petit cerveau mais nous ne sommes rien, tu n'es rien pour moi !

Sa phrase me blessa alors qu'elle n'avait aucune raison de le faire. On en venait enfin à nous.

Moi : tu me traînes partout en disant que je suis ta copine et dès que j'ai le dos tourné tu embrasses la première venue.

Ashton : et alors ?

Moi : ne fait pas l'insensible ! Quand je t'ai dis que tu m'avais manqué, tu as sauté du lit comme si je venais de te brûler et depuis tu te comportes comme un chien avec moi !

Il ne dit rien.

Moi : tu pensais vraiment que je n'allais pas développer de sentiments pour toi ?

Rejects.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant