Samedi 4 juillet - 4:47
LouannOn slalomait entre les gens, voulant sortir le plus vite possible de la piste de danse. Sa main dans la mienne, je marchais devant lui, d'un pas rapide. Lorsque nous fûmes enfin sortis de cette marée humaine, Michael me lâcha pour poser son bras autour de mes hanches.
Je tournais mon regard vers Michael, qui avait toujours son sourire scotché aux lèvres, mais bien vite, derrière lui, je remarquais mes trois amies, les une à côté des autres, les yeux ébahis. Sûrement n'avaient-elles pas pensé une seconde que j'étais capable d'aller jusque là pour ce qu'elles pensaient toujours être un pari, alors qu'il en était tout autre chose pour moi, maintenant.
Et l'alcool ne m'aidant en rien, j'avais cette envie de leur prouver que je savais être autre chose qu'une fille sérieuse. Et Ana me l'avait assuré : Tout ce qui se passait dans cette soirée, ne sortirait en aucun cas de cette soirée.
Je me concentrais à nouveau sur le brun, qui ne m'avait pas lâché. Sa main faisait maintenant de légères pressions sur ma hanche, et je ne m'étais pas vraiment rendu compte du chemin où on allait, jusqu'au moment où il me fit entrer dans les toilettes pour hommes.
Les toilettes étaient vides et étrangement propres, à croire que les hommes n'avaient jamais besoin d'y aller. Avant que je n'ai pu regarder le reste de la pièce je me sentis tourner sur moi-même avant de ressentir les lèvres douces et sucrées de Michael. Ma tête tournait et ma respiration devenait irrégulière.
Contre toute attente, et j'en fus la première surprise, j'approfondissais le baiser en l'attirant au plus près de moi. Je tirais sur ses cheveux, le faisant pousser des grognements gutturaux. Il attrapa le dessous de mes cuisses pour que je puisse enrouler mes jambes autour de sa taille. Il marcha jusque dans une cabine sans jamais interrompre le baiser plus de deux secondes.
Il referma la porte avec son pied avant de plaquer dessus et de la verrouiller d'une main. La porte était froide et son contact me fit sursauter, elle contrastait tellement avec mon corps dont la température montait en flèche.
Les yeux fermés, je sentais les mains de Michael descendre sur mes cuisses nues. Il remonta ma robe délicatement jusqu'à a taille, je rouvrais les yeux et le fixait. Il me lança un sourire resplendissant avant de se mettre accroupit devant moi. Il embrassait mes jambes délicatement, tout en remontant vers mon sous-vêtement. Il mordillait l'intérieur de mes cuisses chacune leur tour, avant de déposer un baiser sur mon bout de tissu blanc en dentelle.
Il se redressa pour me faire face et déposa à nouveau ses lèvres sur les miennes. Je ne contrôlai plus aucun de mes gestes et mes mains allèrent au niveau de sa ceinture et la défirent aisément. Je déboutonnais sa paire de jeans et la glissais le long de ses cuisses musclées comme j'ai l'habitude de les aimer.
À travers son tissu noir, je pouvais voir une bosse proéminente qui n'attendait qu'une seule chose. Je glissais mes doigts délicatement derrière l'élastique de son boxer et commençait à la caresser sans trop me rapprocher de l'objet de mes désirs. Je me découvrais une facette plutôt provocatrice que je ne me savais détenante.
Sa tête s'enfouit dans mon cou pour mordiller et sucer ma peau. Je fermais les yeux instantanément et glissais mes mains dans son sous-vêtements pour prendre sa bosse entre mes doigts. Je commençais de lents va-et-vient le faisant gémir mon prénom contre mon oreille. Et bizarrement, j'aimais ça.
Je descendais son boxer sur ses chevilles pour lui faire comprendre que je voulais plus maintenant. Il le comprit et se recula de quelques millimètres pour pouvoir retirer la dernière barrière de tissu qui séparait nos deux sexes. Je lâchais un long gémissement en sentant ses doigts si près de mon intimité. Il n'avait aucunement besoin de me préparer à sa venue malgré la grosseur de son sexe, qui était plus imposant que celui de Jacob, j'étais tellement humide pour lui.
« Tu es tellement belle. » souffla-t-il au moment où il entrait en moi.
Je savais pertinemment que c'était une disquette, quelque chose qu'il devait répéter chaque soir où il faisait la fête et peut-être même plusieurs fois, mais mon corps s'enflamma encore plus.
Ses coups de reins étaient lents et profonds. Je gémissais à chaque fois, jurant toutes les insultes et marmonnant les mots inintelligibles qui me passaient par la tête.J'enfonçais mes ongles dans son dos, et j'étais certaine que malgré son tee-shirt qu'il aurait les traces durant quelques jours. J'atteignis mon point culminant tout en criant son prénom, mordant son épaule. Je n'avais jamais fait l'amour de cette manière.
Avec Jacob c'était bon et amoureux. Avec Michael c'était intense et plus que bon.
Il se retira de moi, lentement en prenant soin de me garder entre ses bras. Je n'étais plus certaine de pouvoir marcher à nouveau tellement mon corps tremblait après ce tsunami d'émotions.
« Je vais te ramener chez toi, je crois Louann. »
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Paradoxically → m.c
FanfictionQuand le mensonge devient la réalité. Michael Clifford & Louann Carter. © fivesecondsofct Tous droits réservés.