Samedi 4 juillet - 5:34
LouannAprès avoir remis correctement ma robe, et essayé de reprendre mes esprits en même temps que je me recoiffais, je suivis de près Michael qui devant moi, marchait en direction de la sortie.
Mes jambes tremblaient toujours autant, la chaleur et les gens se bousculant autour de moi n'arrangeaient à mon état.
Je fus obligé de m'accrocher au bras du brun, ce qui l'avait obligé à ralentir ses pas pour rester à côté de moi.
« Ne t'inquiète pas, je ne te perdrais pas. » Me dit-il avec son sourire qui m'avait séduit depuis le début de la soirée.
L'air extérieur me fit bien plus de bien que je ne le pensais, et je profitais du vent le temps que nous marchions jusqu'à sa voiture.
Il m'ouvrit la porte avant de partir de son côté, et je m'installais, bien heureuse d'être enfin assise sur quelque chose de confortable. Avec cette soirée et l'alcool qui n'était toujours pas évacué, je commençais réellement à être fatiguée.
Après lui avoir indiqué, Michael entra mon adresse dans le GPS de son téléphone, et démarra la voiture.
Sur le chemin, tout était calme. Seule la radio passant de vieux tubes rock résonnait. Dans mon sac à main, je sortis mon téléphone portable, m'inquiétant soudainement pour mes amies. Je n'avais aucune idée de si elles étaient parties, où si elles m'attendaient.
Après avoir lu le message de Shay, qui me confirmait qu'elle n'était plus là depuis un petit moment, je fus surprise de découvrir un message de Jacob, qui me demandait si je comptais rentrer un jour. Il n'avait jamais été adepte de ces soirées et devait sûrement s'imaginer des scénarios tout aussi fous les uns que les autres.
« Voilà, on est arrivé. » Michael stoppa sa voiture sur le trottoir face à mon immeuble.
« Et bien, merci de m'avoir ramené, et merci pour la soirée. » Dis-je tout en me détachant. Je voulus ouvrir la porte, mais fus arrêté par Michael, qui me tenait le bras.
« Pas d'quoi, bébé. » Et ses lèvres s'écrasèrent une nouvelle fois sur les miennes, m'empêchant de répondre quoi que ce soit.
J'appréciais ce baiser, autant que les autres que j'avais pu avoir dans la soirée. Tout avait été si différent de ce que je connaissais d'avec Jacob, que j'aurais voulu en demander encore et encore. Je pris pourtant l'initiative de mettre moi-même fin au baiser.
« Je devrais y aller » Je sortis de la voiture, et le salua à travers la vitre qu'il venait d'entre ouvrir. « Salut. »
« Bye. »
J'eus juste le temps de rejoindre mon pavillon, qu'il était parti. J'entrais le code de la porte du hall, et m'avança directement vers l'ascenseur, optant pour la fainéantise à cette heure ci.
J'arrivais bien vite à mon étage, et déverrouilla la porte de notre entrée. Une odeur de café me vint directement aux narines, signe que Jacob était déjà réveillé.
Entrant dans la cuisine, je le découvris face à moi, des cernes sous les yeux. C'était-il fait autant de soucis que cela pour moi ?
« Hey. » Je m'approchais pour l'embrasser. Un baiser bien trop simple et rapide à présent à mon goût.
« C'est à cette heure ci que tu décides de rentrer ? » Il se leva pour mettre sa tasse dans lévier. Il m'évita totalement, visiblement vexé que je ne l'ai prévenu de rien.
« Je suis désolée, tu sais avec les filles on ne voit pas l'heure passer... »
« Bien sûr. Pourquoi restes-tu avec ces filles ? Elles ne te correspondent absolument pas ! Rentrer à pas d'heure ne te ressemble pas, tu es responsable, habituellement. Toute la nuit je me suis inquiété, en voyant que je n'avais aucune nouvelle de toi. Tu sors rarement, et voilà l'heure à laquelle tu rentres ? »
« On est tellement coincé dans cet appartement, aussi ! J'ai le droit de sortir, et de m'amuser avec mes amies, que tu les aimes ou non. Tu n'as jamais voulu les connaître ! Comment peux-tu savoir si elles sont correctes pour moi ou non ? »
« Je le sais, c'est tout ! Rien que de voir l'heure à laquelle tu rentres avec cette odeur d'alcool qui te suit, me montre que j'ai raison de ne pas les aimer. »
« Tu m'énerves tellement lorsque tu es comme ça. Je n'ai pas le droit de m'amuser, c'est ça ? Non, je devrais peut-être rester toute la journée ici aux tâches ménagères, comme la parfaite petite femme que je devrais être ? »
« Tu sais quoi, on en reparlerais ce soir, quand tu seras plus sobre. Je vais au boulot. »
« C'est ça. Je sais ce que je dis, tu sais. Je ne suis pas ivre morte non plus ! »
Il claqua la porte derrière lui, me laissant fatiguée, énervée et bien trop pensive.
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Paradoxically → m.c
FanfictionQuand le mensonge devient la réalité. Michael Clifford & Louann Carter. © fivesecondsofct Tous droits réservés.