Paradoxically → m.c

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Mardi 8 juillet - 17:24
Michael

L'hélicoptère se posa au sol, et cela me fit le plus grand bien. Je n'aurais jamais imaginé avoir autant de sensation dans un vol pareil, qui était finalement différent d'un vol en avion.

Mais tout avait été magique. Sydney vu de là-haut était absolument splendide, et le sourire qu' avait Louann depuis le début de l'embarquement ne m'avait pas fais regretter une seule fois cette surprise. Tout au long du vol, elle avait eu des étoiles au fond des yeux, j'avais l'impression de lui avoir offert le jouet qu'elle voulait le plus pour Noël.

Je descendis le premier, et me retourna pour aider la blonde à descendre à son tour. Elle n'avait pas posait son deuxième pied au sol, qu'elle me sauta dans dessus, ses bras enroulant mon cou.

« Merci. C'était génial. Merci beaucoup. » Son geste m'étonna mais je resserrais mon étreinte autour d'elle. J'essayais de calmer mon rythme cardiaque, qui avait augmenté par bonheur ou la surprise, je ne savais pas vraiment.

Les secondes défilaient, et aucun de nous deux ne disait quelque chose. Il n'y avait que nous, l'un dans les bras de l'autre, et j'adorais ça.

« Si ça t'a plu, c'est le principal. »

« C'est la surprise la plus incroyable qu'on ne m'est jamais fait. J'ai adoré. Merci, vraiment. »

Elle resta un peu plus ses bras autour de moi, posant sa tête sur mon torse. Le temps s'était comme arrêté, et je ne m'étais jamais senti aussi bien auprès de quelqu'un.

Mais elle me lâcha, comme si elle venait de se rendre seulement maintenant de ce qu'elle venait de faire. Son regard trouva directement le sol, et ses joues, autant que les miennes se mirent à virer au rose.

C'était plutôt gênant, un moment pareil. Trente secondes avant, sur le feu de l'action elle m'avait enlacé sans réfléchir. Et voilà qu'elle reprenait ses distances.

Pourtant, tout était agréable et j'arrivais encore maintenant, les bras le long de mon buste, à avoir cette sensation du corps de Louann contre moi, ses mains se rejoignant dans ma nuque, les miennes dans son dos. J'aurais pu rester des heures dans cette position, jamais je n'aurais pu m'en lasser.

Le pilote finalement revint vers nous, brisant cette gêne qui s'était installait entre nous, voulant connaître notre ressenti sur cette expérience, avant de nous saluer.

« On va y aller, nous aussi. » J'attrapais la main de la blonde machinalement, enlaçant ses doigts avec les miens. Nous faisions le chemin en sens inverse, allant vers le sortie, puis la rue où nous étions garés.

Les gens s'y promenaient, rejoignant des bureaux et autres magasins. Et pourtant, malgré ce bruit et toutes ses vies autour de nous, je crus reconnaître mon prénom.

Louann aussi, visiblement puisqu'elle se retourna en même temps que moi.

Un flash nous éblouit, et je vis l'inquiétude dans le regard de ma jolie blonde.

« Michael ! Michael ! Est-ce la fille de l'autre soir ? Qui est-elle ? Est-ce sérieux entre vous ? Michael, une photo s'il vous plaît ! »

Je rapprochais Louann de moi, passant maintenant mon bras sur ses épaules.

J'étais peut-être vu comme un connard fini avec les filles, mais si il y avait bien quelque chose que je détestais et que je voulais pour rien au monde faire vivre à une fille -connaissances, conquêtes ou même contrat, c'était les paparazzis.