32

104 11 0
                                    

Vendredi 18 juillet - 10:17
Louann

« Comme ça quoi ? » Je posais mes mains sur mes cuisses, regardant Michael qui lui, me regardait avec un air curieux.

« À me rendre folle. Tu m'embrasses toujours dans des moments comme ça, comme ci tu voulais que je sois perdue, et le quart d'heure d'après, tu arrives à m'énerver comme jamais je ne le suis. Comme ci.. Je sais pas. Mais dès que tout est bien, tu finis toujours par tout détruire. »

Il soupira, et mit quelque temps avant de répondre. Comme ci il cherchait lui-même une explication à ses actes. Puis il s'approcha à nouveau près de moi, nos nez se touchaient.

« Perdue quand je t'embrasses, vraiment ? » Ses lèvres effleuraient les miennes, et je me sentais si impuissante dans ses moments là.

« Ouais, parce que je ne comprends pas pourquoi tu m'embrasses à chaque fois. » Je sentais sa main se posait sur ma hanche, et son souffle s'éloigner. Il me regardait, avec son sourire à faire fondre toute les filles, dont moi.

« Dois-je vraiment avoir une raison pour t'embrasser, en dehors du fait que j'aime vraiment le faire ? » J'haussais les épaules. Moi non plus, je ne savais pas pourquoi j'aimais lorsqu'il m'embrassait comme il le faisait. J'avais ce besoin de sentir ses lèvres contre les miennes. Et il le fit.

J'avais toujours cette impression que nos baisers ne duraient que quelques secondes. Mais chacun était différent des autres, mais tous me faisait tourner la tête.

Et encore une fois, j'en venais à penser à Jacob, et je ne pouvais m'empêcher de les comparer. Avec lui, tout était si simple, que même la sensation de ses lèvres sur les miennes étaient devenues une habitude, pour moi. Comme ci c'était normal, un geste qui ne me faisait plus grand chose. Et je l'avais compris grâce à Michael. Avec lui, aucun jour ne se ressemblait, ni aucun baiser. Les siens me donnait cette sensation de voler, de m'apaiser lorsque j'en avais besoin, de me faire taire, j'arrivais même à ressentir sa colère, et tout ça était nouveau et totalement incroyable.

Il se détacha de moi, m'embrassa la tempe, et me souris. « C'est bon, je t'ai rendu assez folle ? »

« Tais-toi, Michael. » disais-je en riant avec lui. « Et si je le veux, j'ai tout les moyens de te rendre fou aussi. »

Paradoxically → m.cOù les histoires vivent. Découvrez maintenant